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Avoir faim durant l’enfance diminuerait le déclin cognitif plus tard

Le Neurology publie les résultats d’une étude ayant porté sur 6158 personnes âgées, qui ont répondu à diverses questions sur leur enfance et ont subi des tests cognitifs tous les trois ans, pour une durée maximale de 16 ans.

Parmi les participants, 62 % étaient Afro-Américains, incluant près de 6 % qui ont affirmé que durant leur enfance, ils avaient parfois vécu des périodes durant lesquelles ils n’avaient rien à manger, et 8 % qui se sont décrits comme étant « beaucoup plus minces » que les autres jeunes de leur âge à 12 ans.

Contrairement à ce que présumaient les chercheurs, ces personnes avaient un déclin cognitif plus faible que les autres qui n’avaient jamais connu la famine, dans une proportion d’environ un tiers.

Encore plus surprenant, il n’y avait pas vraiment de différence marquée pour les participants d’origine caucasienne, quoique les chercheurs ont noté que très peu d’entre ceux-ci ont rapporté avoir vécu de l’adversité durant leur enfance, peut-être en raison d’un échantillon trop petit pour être représentatif.

Les chercheurs ne réussissent pas à expliquer ce facteur de cause à effet, mais ils ont offert quelques pistes : la restriction en calories pourrait retarder les effets de l’âge sur le corps et prolonger ainsi la vie, ou encore ces individus, qui ont survécu à la famine, sont peut-être parmi les plus forts et résilients de leur génération, selon Science Daily.

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La malbouffe rend-elle bête?

(Relaxnews) – Une étude menée en laboratoire sur des souris montre qu’un régime hypercalorique amoindrit les facultés cognitives des cobayes obèses.

Des chercheurs de l’Université de Washington DC ont montré qu’un régime hypercalorique à base de friture et autres aliments très gras pouvait engendrer un cercle vicieux chez les souris de laboratoire.

Plus elles mangeaient des aliments à forte teneur en graisse, plus la barrière hémato-encéphalique (entre la circulation sanguine et le système nerveux central) s’affaiblissait, et réduisait l’irrigation de l’hippocampe, la zone du cerveau qui gère l’apprentissage et la mémoire.

Cette étude, parue dans la revue Physiology and Behavior, a fait passer une batterie de tests cognitifs à des rats de laboratoire ayant suivi un régime soit hypercalorique soit hypocalorique.

Les cobayes devenus obèses suite à une alimentation excessivement grasse enregistraient de moins bons résultats que leurs pairs de poids normal au cours de ces tests cognitifs, selon les auteurs de l’étude.

« Il me semble qu’un cercle vicieux entre l’obésité et le ralentissement cognitif se met en place », explique Terry Davidson, responsable de l’étude. Et d’ajouter, « le régime hypercalorique entraîne une surconsommation de nourriture parce que ce système inhibiteur est progressivement entravé. Et malheureusement, ce système inhibiteur sert aussi à se souvenir et à se débarrasser des pensées parasites ».

Comme l’hippocampe gère aussi la suppression des souvenirs, les résultats de cette étude suggèrent par ailleurs qu’un régime très gras et sucré peut mettre à mal la capacité qu’a le cerveau d’effacer des pensées indésirables, comme l’envie d’aliments très caloriques, et entraîner ainsi un cercle vicieux de surconsommation.

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Une enzyme qui accentue le déclin cognitif

Le Journal of Neuroscience mentionne que l’enzyme BACE1 est déjà connue pour favoriser la formation de plaques B-amyloïdes qui caractérisent la maladie d’Alzheimer.
 
Seulement, cette enzyme a aussi une autre responsabilité dont on ignorait l’existence jusqu’ici, et cela entraîne également un déclin cognitif. Donc, la BACE1 a une double action sur le déclin cognitif.
 
Ce double effet affecte non seulement le développement des plaques B-amyloïdes, mais régule également le processus cellulaire qui favorise la perte de mémoire. Il faudrait donc trouver le moyen d’empêcher totalement les cellules de fabriquer cette enzyme.
 
« La perte de mémoire est un gros problème, non seulement dans la maladie d’Alzheimer, mais plus largement avec le vieillissement de la population. Il nous a fallu comprendre le rôle complet de BACE1 dans la perte de mémoire, en dehors de la production de B-amyloïde », mentionne le professeur Xu Huaxi.
 
Les recherches se poursuivent donc.
 
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Les suppléments d’huile de poisson ne protègent pas contre la démence

Alors que diverses données tendent à vanter les avantages des suppléments d’oméga-3 pour prévenir la démence et le déclin cognitif, une nouvelle étude affirme plutôt le contraire, avance le Cochrane Review.
 
Les experts du Cochrane Dementia and Cognitive Improvement Group ont effectué une méta-analyse et revu toutes les preuves scientifiques concernant les suppléments d’huile de poisson.
 
On note que les consommateurs n’obtiennent pas de meilleurs résultats à des tests de mémoire ou à des tests de performance mentale.
 
Ainsi, les experts concluent que bien que les oméga-3 venant des poissons gras comme le saumon aient des effets bénéfiques sur le cerveau, les suppléments pris en capsules n’offriraient aucune protection supplémentaire contre le déclin cognitif et la démence.
 
Rappelons que les oméga-3 demeurent essentiels au bon fonctionnement du cerveau.
 
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Nouvelles données concernant les effets de l’alcool sur le cerveau

Depuis bien longtemps, on prône les bienfaits d’une consommation modérée d’alcool sur la santé cardiaque.
 
Depuis, on a également trouvé des effets bénéfiques sur le déclin cognitif et la démence, mais cette association demeure encore floue.
 
Selon les chercheurs, il serait encore prématuré de recommander de consommer de l’alcool modérément et régulièrement afin de prévenir les troubles de démence.
 
Selon le Psychiatry Investigation, l’étude confirme qu’une consommation légère d’alcool peut réduire de 35 à 45 % le déclin cognitif et la démence chez les personnes âgées.
 
Seulement, pour une consommation modérée, les choses demeurent à être éclaircies.
 
Pour les bienfaits cardiaques, tout est plus défini, mais pour le cerveau, les données sont encore trop récentes, rappellent les experts.
 
Bien que la tendance semble prometteuse, il importe de demeurer prudent. Quoi qu’il en soit, une grande consommation d’alcool sera toujours néfaste pour la santé.
 
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Les hôpitaux pourraient favoriser le déclin cognitif des personnes âgées

En plus de la maladie qui les amène à être hospitalisées, cette situation fragilise les personnes âgées.
 
L’étude parue dans Neurology a suivi 1870 personnes de plus de 65 ans entre 1993 et 2007. Tous les trois ans, elles devaient subir un test cognitif. Durant l’étude, 1335 d’entre elles ont été hospitalisées au moins une fois.
 
Après avoir tenu compte de l’âge, du sexe, de l’ethnie et de l’éducation, on constate que les performances cognitives déclinent lentement avant une première hospitalisation, et plus rapidement ensuite après chacune des entrées à l’hôpital, surtout si les séjours sont prolongés et si la maladie est grave.
 
Toutefois, il faut être prudent avec ces résultats. « Attribuer à l’hospitalisation le déclin cognitif, c’est aller un peu vite. Il y a quelques années, nous avions constaté que les personnes âgées étaient désorientées après une anesthésie. En fait, l’anesthésie agissait comme révélateur chez des malades déjà en déclin ­cognitif », explique le professeur Claude Jeandel.
 
Lorsque cela est possible, il est tout de même préférable d’apporter des soins à domicile. C’est l’idéal pour les personnes âgées, qui ont besoin de repères connus et d’un cadre familier.
 
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Une rétinopathie augmente les risques de déclin cognitif

Même une légère rétinopathie chez les femmes de plus de 65 ans augmente les risques de déclin cognitif et de troubles vasculaires au cerveau, rapporte la revue Neurology.
 
511 femmes ayant en moyenne 69 ans ont participé à la recherche. 39 ont eu une rétinopathie et, en général, elles avaient de moins bons résultats aux tests cognitifs.
 
La rétinopathie est une maladie des vaisseaux sanguins de la rétine. Un simple examen annuel des yeux permet un diagnostic précoce et un traitement pour ralentir le déclin.
 
Habituellement, la rétinopathie est causée par le diabète de type 2 ou l’hypertension. Elle serait donc un indicateur intéressant maintenant pour déterminer un déclin cognitif à venir.
 
« Beaucoup de patients prédiabétiques ou hypertendus vont développer une rétinopathie », dévoile l’auteure principale de l’étude, la Dre Mary Haan. « L’intervention précoce pourrait réduire la progression vers le diabète, l’hypertension ou le déclin cognitif ».
 
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Baies et fruits rouges contre le déclin cognitif

Le Journal of Agricultural and Food Chemistry rapporte une nouvelle étude qui confirme les bienfaits des baies et fruits rouges contre le déclin cognitif.
 
Les niveaux élevés d’antioxydants contenus dans ces aliments protègeraient contre les radicaux libres nocifs.
 
Avec le vieillissement de la population, on étudie de plus en plus les différentes options possibles pour prévenir le déclin cognitif et les maladies dégénératives comme l’Alzheimer.
 
Ce type de maladie est lié au stress oxydatif et à l’inflammation. Or, les baies et fruits rouges, comme les fraises, les framboises, les mures, les myrtilles, les airelles et le cassis, modulent la signalisation dans les neurones de l’hippocampe.
 
Les antioxydants de ces fruits protègent les cellules en améliorant leur connexion et en réduisant l’inflammation qui cause les dommages au cerveau.

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Le tabagisme accélère le déclin cognitif des hommes

Une équipe de l’University College London a établi que le tabagisme accélérait le déclin cognitif chez les hommes. Toutefois, on ignore exactement pourquoi il y a une différence entre les deux sexes. Peut-être est-ce simplement dû au fait que les hommes fument plus que les femmes.
 
On a examiné les effets des années de tabagisme sur le déclin des facultés mentales sur 5099 hommes et 2137 femmes ayant en moyenne 56 ans au début de l’étude, qui a duré 10 ans. À trois reprises durant ces années, on a évalué les capacités mentales.
 
On a noté un déclin plus rapide chez les hommes fumeurs. Ces derniers avaient obtenu de mauvais résultats à tous les tests.
 
Pour les hommes ayant cessé de fumer durant les 10 années de l’étude, il demeurait encore un risque accru de déclin plus élevé.
 
Toutefois, si les hommes avaient cessé de fumer alors qu’ils étaient jeunes, on ne notait aucun recul de leurs capacités mentales.
 
« Fumer est de plus en plus reconnu comme un facteur de risque de démence chez les personnes âgées », mentionne la Dre Séverine Sabia aux Archives of General Psychiatry.
 
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Le déclin cognitif débute dans la quarantaine

Le British Medical Journal publie une étude qui démontre que le déclin cognitif débute dès l’âge de 45 ans.
 
Des chercheurs de l’Institut national de la santé et la recherche médicale (INSERM) et de l’University College de Londres ont suivi 5198 hommes et 2192 femmes âgés de 45 à 70 ans pendant dix ans.
 
Les participants ont eu des tests de mémoire, de vocabulaire, de raisonnement et d’expression orale.
 
Mis à part pour le vocabulaire, on a noté un déclin des performances dès 45 ans, et le recul s’aggravait avec l’âge.
 
Ainsi, pour les hommes et les femmes de 45 à 49 ans, on notait un déclin cognitif de 3,6 %. Chez les 65 à 70 ans, le déclin était de 9,6 % chez les hommes et de 7,4 % chez les femmes.