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Tout ce que vous devez savoir sur la réouverture des bars et des salles de spectacle

Après plus de deux ans de mesures sanitaires, de confinements et de fermetures d’établissement, on peut maintenant se réjouir de la récente réouverture des restaurants, des spas et des gyms et très bientôt, on pourra également célébrer la fin du passeport vaccinal au Québec.

Cependant, aujourd’hui est un moment qui vaut absolument la peine d’être célébré, puisque beaucoup de mesures sanitaires mises en place depuis la vague du variant Omicron de décembre dernier sont levées! Le gouvernement Legault avait annoncé plus tôt ce mois-ci son plan de déconfinement, et voici ce que ça implique pour le relâchement des mesures du 28 février.

Tout d’abord, on va pouvoir célébrer en grand un retour progressif à la vie normale dans les bars de la province! En effet, c’est ce lundi que les bars, tavernes et casinos du Québec pourront recommencer à accueillir les clients à 50% de leur capacité, et ces établissements pourront fermer leurs portes à 1h du matin.

De plus, les salles de spectacles pouvant accueillir moins de 10 000 personnes rouvriront leurs portes dès aujourd’hui à pleine capacité, alors que les amphithéâtres contenant plus de 10 000 sièges – dont les Centres Bell et Vidéotron – accueilleront les spectateurs à une capacité maximale de 50% pour le moment.

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Le 28 février 2022 marque également la fin du télétravail obligatoire au Québec. Cependant, il faut garder en tête que celui-ci reste tout de même recommandé, tout comme la formule de travail hybride.

Finalement, les lieux de culte et de funérailles pourront dès aujourd’hui accueillir tout le monde en leurs lieux, et ce, sans limite de capacité.

C’est donc une journée assez importante en ce qui concerne le déconfinement au Québec, et on doit avouer avoir très hâte que le reste du plan se désamorce dans les prochaines semaines. On vous conseille d’ailleurs de rester à l’affût pour en savoir plus sur les prochaines dates importantes concernant l’assouplissement des mesures sanitaires de la province!

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Art de vivre

Le déconfinement pousse les ventes de condoms à la hausse

La reprise de la «vie normale» avec le déconfinement a des effets positifs sur les ventes de condoms en Amérique du Nord.

Aux États-Unis, où la vaccination est plus avancée que chez nous, il semble que l’activité sexuelle soit à la hausse, avec une répercussion positive sur les ventes de préservatifs.

Durant les quatre semaines se terminant le 18 avril dernier, les ventes de condoms ont progressé de 23,4% aux États-Unis, comparativement à la même période l’an denier. Il y a 12 mois, nous étions aux prises avec la première vague de la pandémie de Covid-19 et le confinement était généralisé.

Selon les chiffres compilés par la firme de recherche IRI, les ventes de préservatifs ont chuté globalement de 4,4% en 2020 en Amérique.

Depuis le début de 2021, la vaccination s’est étendue et le pourcentage de la population maintenant immunisée contre le coronavirus augmente de jour en jour. Ce faisant, l’activité sexuelle de la population reprend.

Chez Durex, un fabricant de condoms, le premier trimestre de 2021 est en hausse de deux chiffres de pourcentage par rapport à l’an dernier. Ces données démontrent que depuis le déconfinement, de nombreuses personnes en profitent pour avoir des rapprochements.

Chez Trojan, un autre fabricant de condoms, 2020 a aussi été une année difficile, principalement chez les clients de 18 à 24 ans, qui ont vu leurs activités sociales mises sur pause en raison des restrictions sanitaires. La direction parle maintenant de 2021 en terme «d’année prometteuse».

IRI affirme que les pharmacies aux États-Unis ont également vu les ventes de préservatifs augmenter «substantiellement» durant les dernières semaines.

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Art de vivre

Il y a un an, le confinement

Un an a passé déjà. Un an depuis que tout.e.s, grand.e.s et petit.e.s, ont été renvoyés à la maison pour y rester. Bang : confinement. 

C’était irréel. Les rues fantômes à l’heure de pointe. Les étalages vides dans les magasins. L’épicerie en ligne. Les files distancées à l’extérieur des grandes surfaces.

C’était du jamais vu. Le travail à distance, à la table de la cuisine. Les dossiers à revoir avec deux enfants sur les genoux. Les urgences qui pleuvaient à un rythme effréné. Les interrogations enfantines pendant un appel avec un supérieur. Les chicanes fraternelles pendant la réunion mensuelle. La concentration à temps partiel, l’oreille toujours à l’affût du moindre indice de bisbille.

C’était la solitude, les trous dans les habitudes. Les enfants désœuvrés à la maison. La cour arrière inaccessible, d’abord glacée, puis trempée. Le parc fermé. Les ami.e.s interdis, la famille aseptisée derrière l’écran. Les bricolages, les lectures, et surtout la marelle, tout le temps, parce que c’est tout ce qu’il y avait à faire dehors. Le jeu à retracer à la craie, inlassablement, après chaque averse. Mon Dieu qu’on a pu jouer à la marelle. Des heures et des heures de temps, entre mars et avril.

 
Crédit:Abby Haukongo/Pixabay
 

Puis, graduellement, la reprise. La réouverture des boutiques, des écoles, des garderies. Le retour des sports, des petits rassemblements. La fin du confinement.  Enfin, presque. Parce que pour nous, les parents, le confinement n’a jamais pris fin. Jamais totalement.

On ne sait jamais, en se levant le matin, si chacun ira à l’école ou au travail. Chaque jour, ça peut aller dans un sens comme dans l’autre. On réorganise mentalement nos échéances professionnelles au moindre reniflement de notre progéniture. On tressaillit au moindre raclement de gorge. « Combien de jours de vacances me reste-t-il, déjà? » « Peux-tu prendre congé, toi, chéri? » On sursaute en voyant le numéro de l’école sur l’afficheur; on angoisse quand on reçoit un courriel de la garderie. Notre tour viendra, c’est certain : on ne sait juste pas quand. Et si c’était aujourd’hui?

Bien sûr, les mesures sont nécessaires. Bien sûr, il n’y a pas que les parents qui sont épuisés. Mais reste que la pandémie nous a joué un tour : en normalisant le fait que les parents travaillent avec des enfants dans les bras, elle a fait oublier à tout.e.s que ce n’était pas une option viable à long terme. C’est rushant. Ça use. Ça souffle sur la poussière accumulée sur les souvenirs. Et on se rappelle.

C’était un accroc dans le temps. Le ciel gris, maussade, comme un printemps normal. Les pistes cyclables prises d’assaut, faute d’autre destination. Les arcs-en-ciel dans les fenêtres, l’optimisme naïf, l’espoir parce qu’on n’a pas le choix. Ça a l’air loin, mais on s’en souvient.

C’était il y a un an, mais c’est aujourd’hui en même temps.

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Divertissement

Les clubs de danseuses rouvrent au Wyoming

Au Québec, le déconfinement rime avec services essentiels. Dans l’État du Wyoming aux États-Unis, la définition de services essentiels diffère de celle de la Belle Province.

Depuis le week-end dernier, les restaurants et bars du Wyoming ont rouvert leurs portes. Il n’en fallait pas plus pour que le bar de danseuses Den strip club de la ville de Cheyenne renoue avec ses clients lors de l’événement «masks on, clothes off».

L’établissement suit ainsi les règles de la santé publique de l’État peu touché par la CoVID-19. Les règles de distanciation physique sont respectées et les danseuses portent un masque de protection pour donner leur spectacle.

Le Wyoming est un grand État en superficie, mais peu peuplé. Cela explique peut-être que le coronavirus affecte peu sa population. 541 personnes y seraient infectées en ce moment du virus. On n’y compte que sept décès.

Au 18 mai, Montréal comptait 22 028 cas de CoVID-19 sur son territoire. 2 296 personnes avaient perdu la vie en raison de la maladie. Les écoles de la région métropolitaine ne rouvriront pas leurs portes avant septembre prochain. Les restaurants, bars et de nombreuses boutiques sont toujours fermés.

Photo : Instagram_The Den strip club