10 nouveaux gènes impliqués dans le diabète de type 2 viennent d’être discernés, rapporte la revue Nature Genetics.
Des chercheurs ont découvert 10 nouvelles régions d’ADN, ce qui porte le total à plus de 60 gènes impliqués dans cette maladie.
Les scientifiques ont analysé l’ADN de 35 000 personnes diabétiques et de 115 000 personnes témoins pour trouver ces 10 nouveaux gènes.
« Les dix régions identifiées nous apportent une compréhension biologique de la maladie. Il est difficile de trouver de nouveaux médicaments pour traiter le diabète sans avoir cette compréhension des processus biologiques à cibler. Ce travail nous rapproche de l’objectif » indique le professeur Mark McCarthy.
La prochaine étape sera d’obtenir le séquençage complet du génome pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents du diabète.
Rappelons que sans traitement le diabète, même léger, peut avoir de graves conséquences comme des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des lésions nerveuses et la cécité.
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(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Inserm ont mis en évidence une protéine spécifique du système immunitaire, jouant un rôle important dans la lutte contre les mycobactéries, responsables de la tuberculose.
Publiés dans la revue Science, ces travaux pourraient ouvrir de nouvelles voies dans le traitement de la tuberculose, maladie infectieuse responsable de 1,4 million de décès chaque année dans le monde.
Provoquée par une mycobactérie appelée « bacille de Koch », la tuberculose est de plus en plus difficile à soigner, notamment parce que les traitements antibiotiques existants deviennent moins actifs.
Alors qu’un quart de la population mondiale est touchée par la tuberculose, seuls 10 % des individus souffrent des signes cliniques de la maladie. Les chercheurs ont donc cherché à comprendre pourquoi la maladie ne se déclarait pas chez toutes les personnes infectées.
Pour ce faire, ils ont analysé les composantes génétiques d’enfants atteints d’infections mycobactériennes via de nouvelles technologies de séquençage du génome humain. Ils ont ainsi découvert une molécule spécifique, appelée ISG15, secrétée à la suite de ladite infection mycobactérienne.
« De nombreuses perspectives s’ouvrent grâce à cette découverte […]. Sur le plan scientifique, la compréhension fine du mécanisme d’action d’ISG15 et de ses régulations permettra certainement une meilleure connaissance de l’immunité anti-mycobactérienne, étape nécessaire à la lutte contre la tuberculose », expliquent les principaux auteurs de l’étude.
(Relaxnews) – Des chercheurs de l’Institut Cochin, en collaboration avec l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), révèlent qu’une population spécifique de globules blancs pourrait être responsable d’une hyperactivation du système immunitaire chez les patients infectés par le VIH.
Or, c’est justement cette hyperactivation que les antirétroviraux ont parfois du mal à contrôler et qui empêche d’éliminer le virus. Les globules blancs en question pourraient ainsi devenir une nouvelle cible thérapeutique pour traiter les patients touchés par le VIH.
Les personnes infectées par le VIH sont victimes d’un cercle vicieux d’hyperactivation du système immunitaire, qui empêche d’enrayer le virus.
Cibles principales du VIH, les lymphocytes T CD4, des cellules ayant un rôle important dans la réponse immunitaire, sont détruits chez les patients atteints du VIH. Ce mécanisme induit le passage de produits bactériens dans le sang, provoquant une hyperactivation du système immunitaire. Cette hyperactivation induit à son tour une destruction massive des lymphocytes T CD4, entraînant une spirale infernale difficilement contrôlable, même par les antirétroviraux.
Les chercheurs sont parvenus à démontrer qu’une population spécifique de globules blancs pourrait être à l’origine de ce cercle vicieux.
« Une destruction spécifique de cette population pourrait être induite par l’injection d’anticorps spécifiques. Cette stratégie permettrait de compléter l’action des antirétroviraux en interrompant d’une manière très ciblée le cercle vicieux d’hyperactivation du système immunitaire », expliquent les auteurs de l’étude.
Les résultats de ces travaux font maintenant l’objet d’un brevet. Ils pourraient constituer une base pour le développement d’un traitement complémentaire, destiné à éliminer le virus.
Selon l’American Journal of Pathology, la maladie de la vache folle ou encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) peut se propager dans le système nerveux autonome bien avant d’être détectable dans le système nerveux central.
Cette découverte a donc un impact important sur le diagnostic et la sécurité alimentaire, car la maladie est transmissible et mortelle. Celle-ci transforme le cerveau comme une sorte d’éponge.
Toutefois, non seulement est-elle présente bien avant d’être détectable, mais en plus, la période d’incubation du virus demeure encore floue.
«Nos résultats indiquent clairement que les deux voies sont impliquées dans la pathogenèse de l’ESB et pas nécessairement en même temps», indique le professeur Martin H. Groschup.
Selon les examens effectués auprès de veaux, on a remarqué la présence de ESB dans la moelle épinière thoracique et lombaire dès 16 mois après l’infection.
Une découverte qui mérite donc d’être analysée de plus près.
« Il arrive que l’on doit montrer ou faire goûter jusqu’à une quinzaine de fois un légume à un enfant pour qu’il l’adopte dans son alimentation », confie Geneviève Dulude de l’Université de Montréal, dont la thèse porte sur les attitudes et les comportements de la mère québécoise, l’alimentation et le poids de l’enfant préscolaire.
En effet, le combat entre l’adulte, l’enfant et l’assiette a pour origine la néophobie ou peur des nouveaux aliments. Les enfants refusent de goûter un aliment, car ils ne le connaissent pas.
Pour remédier à cette situation, la diététiste conseille aux parents de varier les achats et les recettes. Transformer le traditionnel brocoli cru et au goût peu plaisant en brocoli sauté dans un poulet teriyaki et en brocoli broyé dans le pâté au poulet peut être un exemple.
Si votre enfant résiste au brocoli un premier soir, ne lui présentez pas jour après jour le bouquet vert dans son assiette afin de le convaincre. Attendez une semaine, apprêtez-le d’une autre façon et, entre-temps, faites-lui découvrir la carotte, le navet, le chou-fleur, etc.
« Le parent qui démontre de l’enthousiasme quant au plaisir de manger certains aliments augmentera leur acceptation auprès de l’enfant », affirme la diététiste àl’Agence Science Presse.
L’autorité, l’obstination, la négligence ou le chantage émotif à la saveur de récompense du genre « Tu n’auras pas de dessert si tu ne manges pas tout » ne fait que rendre la situation pire, selon l’experte.
Des questionnaires remplis par 122 mères québécoises d’enfants âgés de 3 à 5 ans ont permis de voir que près d’un tiers d’entre elles qualifient l’heure du repas de pénible.
Des chercheurs ont découvert le code génétique du cancer du sein de type triple négatif qui s’avère être la forme la plus mortelle de la maladie.
Ce sont du moins les résultats d’une recherche publiée dans la revue Molecular Psychiatry du 3 avril.
Ce gène, qui s’appelle le SORL1, régule la production de peptide β-amyloïde impliquée dans la maladie. En fait, au lieu de réguler la production de cette substance, les mutations du SORL1 favorisent sa fabrication dans l’organisme.
Lorsqu’il y a sous-expression de SORL1, il y a une augmentation de peptide β-amyloïde, qui s’accumule de façon extracellulaire dans des zones précises du cerveau. C’est ce qui cause les formes précoces de la maladie d’Alzheimer.
Ce phénomène de mutation n’est cependant pas généralisé. Ce ne sont pas tous les patients souffrant d’Alzheimer précoce qui l’ont.
On ne sait toujours pas comment ces mutations génétiques sont transmises au sein des familles atteintes par la forme précoce de la maladie.
Rappelons qu’il semblerait que certains exercices pour entraîner la mémoire pourraient être susceptibles de retarder l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il faut cependant se méfier de ceux vendus en ligne, puisque leur efficacité est remise en question.