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Un nouvel espoir contre la tuberculose

Une équipe de l’Imperial College de Londres a découvert que les personnes qui souffrent de tuberculose augmentent la production de l’enzyme MMP-1 dans leurs poumons. Cette enzyme joue un rôle important dans la destruction des tissus pulmonaires.
 
Cette découverte permettrait la création de nouveaux traitements. « Le traitement de la tuberculose est le même depuis 35 ans et rien n’empêche la destruction des poumons par cette infection qui provoque la toux des malades », mentionne le Dr Paul Eikington, coauteur de l’étude parue dans le Journal of Clinical Investigation.
 
Il existe déjà des médicaments qui peuvent inhiber cette enzyme. Ils sont utilisés dans certains cas de cancers. Maintenant, il reste à voir si ces mêmes médicaments peuvent freiner la production de cette enzyme dans les poumons dans les cas de tuberculose.
 
En ce moment, pour combattre la maladie, une personne doit prendre des antibiotiques pendant six mois, mais plusieurs souches de tuberculose deviennent de plus en plus résistantes aux traitements.
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Une analyse sanguine permet de détecter les femmes qui accoucheront prématurément

Selon un article publié dans l’édition de mai de l’American Journal of Obstetrics & Gynecology, le mérite de cette découverte revient à Steven Graves, qui dirige la portion chimie de l’étude à l’Université Brigham Young dans l’Utah, ainsi qu’à Sean Esplin, professeur de l’Université et obstétricien. Le début de leurs recherches remonte à 2002.

L’analyse sanguine, effectuée durant le 2e trimestre de grossesse, identifie une différence significative des peptides, associés à certaines molécules de protéines. Ces informations permettent de déterminer si la femme enceinte est à risque ou non d’un accouchement prématuré.

L’étude a été menée auprès d’un groupe de 160 femmes, dont la moitié a mené la grossesse à terme et l’autre moitié a accouché prématurément.
 
La nouvelle crée des vagues auprès des médecins et chercheurs des autres universités. Le Dr Antonio Frias, de l’Université de la santé et des sciences de l’Oregon, commente : « Puisque cette méthode identifie les patientes à risque, cela nous permet déjà d’effectuer des recherches sur des interventions préventives. Jusqu’à présent, nous avancions à l’aveuglette. »

L’Université Brigham Young a légué le droit d’utilisation de cette découverte à la compagnie Sera Prognostic. L’entreprise espère tester cette nouvelle méthode de dépistage sur le marché dès le premier semestre de 2012.

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Nouvelle compréhension de la schizophrénie

Des chercheurs de l’Université McGill à Montréal viennent de faire une importante découverte concernant les maladies avec symptômes de confusion cérébrale, telles que la schizophrénie ou les troubles obsessifs compulsifs.
 
Apparemment, il y aurait un mauvais fonctionnement des neurones chargés de filtrer l’information visuelle. Les neurones de la perception livreraient un combat avec celles de la programmation des actions pour avoir accès à de l’information pertinente, rapporte la revue Neuron.
 
Jusqu’ici, on croyait qu’il y avait plutôt une anomalie du cortex préfrontal, ce qui expliquait aussi la difficulté à se concentrer, l’impulsivité, la perte d’inhibition et les comportements inappropriés.
 
Cependant, les chercheurs ont découvert dans le cerveau un filtre qui diminue la confusion.
 
« Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cerveau ne dispose que d’une capacité limitée lorsqu’il s’agit de traiter l’information. De l’ensemble de l’information visuelle qu’il reçoit, le cerveau ne peut qu’en traiter environ 1 % », mentionne le professeur Julio Martinez-Trujillo.
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Bientôt un nouveau traitement contre l’asthme?

L’asthme allergique touche des millions de personnes dans le monde. La prévalence et la sévérité des symptômes sont à la hausse depuis les dernières années. Des chercheurs de l’Inserm en Europe ont découvert une molécule qui permet aux cellules responsables de la maladie de survivre.
 
Chez les personnes qui souffrent d’asthme, des cellules du système immunitaire, les lymphocytes T, quittent la circulation sanguine pour migrer dans les tissus pulmonaires, causant ainsi l’inflammation et l’asthme.
 
Toutefois, les chercheurs viennent de constater que ces lymphocytes expriment en leur surface une protéine appelée CX3CR. Celle-ci joue un rôle déterminant dans le développement de la maladie, car elle permet la survie des lymphocytes T.
 
Cette découverte ouvre donc la voie à la création d’un médicament qui pourrait éradiquer cette molécule. Si cela se produit, on pourra mieux traiter les patients asthmatiques.
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La lutte contre la malaria pourrait être plus ardue que prévu

Le magazine Science nous apprend que la lutte contre la malaria (ou paludisme) s’annonce peut-être plus difficile qu’on le croyait.
 
La raison en est la découverte d’un tout nouveau moustique au Burkina Faso. Ce moustique, qui a échappé aux scientifiques jusqu’à aujourd’hui, est à haut risque de transmission de la maladie.
 
Cette espèce a été découverte par hasard par des chercheurs de l’Institut Pasteur à Paris. S’il ne faisait l’objet d’aucun recensement jusqu’à présent, c’est que ce moustique est plus difficile à contrôler, car il préfère vivre à l’extérieur.
 
« Pour des raisons de facilité, presque tous les moustiques capturés pour la recherche le sont dans les habitations. Ce sont ces moustiques qui, jusqu’à présent, transmettaient le plus souvent la malaria. La responsabilité de ce nouveau moustique dans la transmission de la malaria reste à établir par d’autres recherches », explique le Dr Ken Vernick.
 
En ce moment, les chercheurs tentent de mieux comprendre cette nouvelle espèce afin de pouvoir éventuellement mieux la contrôler également.
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Découverte concernant l’hypertension artérielle pulmonaire

Des chercheurs québécois ont découvert que la présence de la protéine PIM-1 dans le sang pouvait indiquer de l’hypertension artérielle pulmonaire (HAP) chez une personne. Plus le taux est élevé, plus la maladie est sévère également.
 
Au Canada, 5 000 personnes sont touchées par l’HAP et 5 000 autres ignorent qu’elles sont malades. Malheureusement, ce type d’hypertension passe souvent inaperçu jusqu’à ce qu’il atteigne un stade avancé où le diagnostic peut généralement se faire.
 
Cette nouvelle connaissance pourrait mener à des diagnostics plus précoces et de meilleurs traitements également.
 
« Nous avons découvert que l’utilisation de la thérapie génétique permettant d’inhiber l’activation de cette protéine était un moyen nouveau et efficace capable de soulager complètement la maladie » explique le Dr Sébastien Bonnet, de l’Université Laval, qui a dirigé les travaux.
 
À l’heure actuelle, les médicaments proposés peuvent seulement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes, mais rien ne peut les guérir. L’hypertension artérielle pulmonaire se caractérise par un rétrécissement des artères qui permettent au sang de circuler du cœur jusqu’aux poumons.
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Nouvelle découverte pour le cancer des ovaires

Le Nature Genetics nous apprend que les chercheurs ont découvert de nouvelles variantes génétiques qui augmenteraient les chances de développer le cancer des ovaires.
 
Ces variantes sont situées dans cinq régions du génome.
 
Le cancer des ovaires est le cinquième cancer chez la femme après le cancer du sein, du col de l’utérus, du côlon et de l’estomac. Chaque année, 130 000 femmes en meurent. Ce cancer est plutôt sournois, car malheureusement, il se développe silencieusement en ne laissant présager aucun symptôme. Lorsque ceux-ci apparaissent et qu’un diagnostic peut enfin être posé, la maladie est déjà à un stade avancé, diminuant ainsi les chances de survie.
 
Cette découverte est un nouveau pas vers un diagnostic plus précoce de la maladie. On croit qu’éventuellement, on pourra identifier les femmes porteuses de ces variantes génétiques qui seraient le plus à risque de développer le cancer.
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Percée québécoise dans le traitement des maladies auto-immunes

Des chercheurs du Laboratoire d’oncologie moléculaire de l’Institut de recherche clinique de Montréal, dirigés par André Veillette, viennent de faire une percée médicale importante, mentionne la revue Immunity.
 
Ils ont découvert la PTP-PEST, une protéine qui, une fois éliminée, permettrait de prévenir les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques. Cette protéine est présente dans les lymphocytes T, ces cellules immunitaires qui jouent un rôle dans la protection contre les virus et le développement de la maladie.
 
Après avoir fait des tests sur les souris, les scientifiques arrivent à la conclusion qu’en supprimant cette protéine, les patients auraient plus de chances.
 
« En éliminant la PTP-PEST dans les lymphocytes T de souris, nous avons déterminé que cette protéine était requise pour les réponses immunitaires à répétition, tel que durant la vaccination. La PTP-PEST contrôle l’activité d’une molécule qui stimule la capacité des cellules à se déplacer et à interagir entre elles », explique la chercheuse Dominique Davidson.
 
Toutefois, ce procédé comporterait certains risques également. « La suppression de la PTP-PEST pourrait malheureusement prévenir l’immunisation et affaiblir ainsi la réaction à un vaccin. Heureusement, elle pourrait aussi rendre les cellules plus résistantes aux maladies auto-immunes. C’est comme une arme à deux tranchants », explique André Veillette.
 
Les recherches vont donc se poursuivre.
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Importante découverte montréalaise sur le cancer du cerveau

La découverte du Dr Gilbert Bernier, de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal, pourrait conduire à un éventuel traitement contre le cancer du cerveau, rapporte La Presse.
 
L’année dernière, ce chercheur avait démontré que le gène Bmi1 jouait un rôle important dans le vieillissement du cerveau. Cela avait servi dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer et le Parkinson.
En poursuivant ses recherches sur ce gène, le Dr Bernier a constaté que certaines tumeurs cancéreuses du cerveau le possédaient. Comme il est expliqué dans le Journal of Neuroscience, ce gène joue un rôle dans la réparation de l’ADN des cellules cancéreuses et ce mécanisme nuit donc grandement aux traitements de radiothérapie.
 
« L’objectif de la radiothérapie est notamment de créer des cassures dans l’ADN des cellules cancéreuses, ce qui provoque leur mort. Mais les cancers du cerveau de type glioblastome multiforme sont résistants à la radiothérapie. Si on inactive le gène Bmi1, les cellules deviendront plus sensibles à la radiothérapie », explique le chercheur.
 
Il espère donc trouver une molécule qui sera capable de désactiver le gène. L’espérance de vie des personnes atteintes pourrait ainsi être grandement prolongée et nous pourrions même voir certaines guérisons.
 
La majorité des personnes atteintes du cancer du cerveau meurent dans l’espace d’un an. En général, elles ont plus de 50 ans.
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4 bateaux millénaires localisés en Italie

Au large de la petite île de Zannone, située dans l’archipel volcanique des îles Pontines dans la Méditerranée, au large des côtes italiennes entre Rome et Naples, une expédition composée d’archéologues marins a découvert pas moins de 4 vaisseaux ayant servi au transport de marchandises. Le plus vieux d’entre eux serait même du siècle avant Jésus-Christ.

Cette expédition est une collaboration entre les autorités italiennes et l’Aurora Trust, une fondation américaine dévouée à l’exploration du lit de la Méditerranée.

Situés environ à 165 mètres au fond de l’eau et épargnés par les pêcheurs durant toutes ces années, les bateaux servaient à l’époque au transport de marchandises, comme l’a révélé leur contenu demeuré presque intact au fil des siècles. Parmi les objets remarqués, il y a des amphores remplies de vin italien et de l’huile en provenance de l’Afrique du Nord et de l’Espagne.

On ne sait toujours pas si l’expédition tentera de remorquer les bateaux sur la terre ferme pour les exposer, mais chose certaine, plusieurs artefacts issus de leurs entrailles, somme toute bien conservées, prendront sûrement le chemin d’un musée.