Catégories
Uncategorized

L’exclusion sociale des enfants encore reliée à la pauvreté

L’étude menée par UNICEF France a colligé les données de questionnaires de 130 questions soumis à 22 500 enfants de 73 villes. Au total, 17 % des participants, âgés de 6 à 18 ans, sont exclus socialement. Selon le sondage, la pauvreté est trop souvent reliée à cette exclusion. Ainsi, le « statut social » des enfants serait jugé par leurs pairs.

Les variables mesurées comprenaient l’environnement scolaire, mais aussi le quartier dans lequel les enfants vivent et même leur famille.

Comme l’indique lexpress.fr, Catherine Dolto, médecin et coauteure de l’étude, dénonce cette disparité qui existe toujours dans la société d’aujourd’hui. « Il y a une spirale négative dans laquelle sont entraînés les enfants et les familles défavorisés ».

Ce qui est préoccupant pour les responsables de l’étude, c’est que la France dépense déjà beaucoup plus que ses voisins pour le bien-être des enfants. Mais encore, 1 enfant sur 6 souffre d’exclusion importante, et 7 % sont dans des situations d’isolation extrêmes.

Catégories
Uncategorized

Quel avenir ont les personnes autistes?

Selon une enquête nationale réalisée par des chercheurs de l’Université de Washington à St. Louis, les jeunes souffrant de troubles du spectre autistique (34,9 %) ont du mal à poursuivre leurs études ou à se trouver un emploi après leur secondaire.

Cette situation pousserait même plus de la moitié d’entre eux à demeurer inactifs. En effet, 51,9 % des jeunes disent s’être retirés et avoir fait peu de choses intéressantes au cours des deux années qui ont suivi la fin de leur secondaire.

Le rapport en ligne du numéro de juin de Pediatrics révèle même que comparativement à d’autres formes de handicaps, les gens autistes sont beaucoup moins susceptibles de se faire accorder une chance dans la société.

La situation serait encore plus désolante pour ceux qui sont atteints d’un trouble du spectre autistique grave, qui proviennent d’une famille défavorisée ou qui ne sont pas de race blanche.

C’est en comparant 500 jeunes autistes, 470 avec un trouble de la parole et du langage, 460 avec un trouble d’apprentissage et 430 avec un retard mental que les chercheurs ont fait ce triste constat.

Ils ont affirmé qu’il y avait de sérieuses lacunes dans la société pour permettre aux jeunes autistes d’évoluer et de recevoir le soutien nécessaire leur permettant une meilleure transition avec le marché du travail.

Catégories
Uncategorized

À propos de la santé des enfants défavorisés

Une étude controversée menée en Espagne fait un lien entre la sédentarité des enfants et la situation socioéconomique de leur famille. Publiée dans l’European Journal of Public Health, elle confirme que les jeunes défavorisés étaient moins enclins à être actifs.

Elle soutient aussi que la sorte d’emploi que le parent occupe a une plus forte influence que l’éducation sur le temps passé par l’enfant à faire des activités sédentaires. Cela confirme, de plus, l’hypothèse selon laquelle les enfants dont la mère est à la maison sont plus sédentaires.
 
Des modèles comportementaux s’installeraient donc dès l’enfance et l’habitude de regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo demeurerait. Cela a des impacts sur le développement et sur la santé en général d’une personne.

L’étude en question a consisté en l’analyse des activités sédentaires que faisaient des jeunes, puis celles-ci ont été mises en corrélation avec le statut économique de leurs parents.

Catégories
Uncategorized

Le taux de suicide lié au statut socioéconomique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université Tufts, aux États-Unis, conclut que le niveau socioéconomique pourrait avoir une incidence sur le taux de suicide chez les jeunes.

Selon eux, les adolescents issus de milieux défavorisés ont quatre fois plus de chances de commettre un suicide que ceux qui habitent un quartier mieux nanti.

Ces jeunes présentent aussi davantage de symptômes dépressifs et sont deux fois plus susceptibles de souffrir de pensées suicidaires.

« Ils sont plus vulnérables, car des événements de vie difficiles, comme le fait d’avoir connu une personne s’étant suicidée ou de vivre une rupture douloureuse avec un ou une partenaire de coeur, semblent susciter plus souvent des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide », a observé Véronique Dupéré, auteure principale de cette recherche.