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Nouvelles preuves contre les médicaments antiépileptiques

Il semble hors de tout doute que les médicaments servant à empêcher les crises d’épilepsie comportent des risques s’ils sont pris durant la grossesse.

Une étude ayant porté sur 33 pays, publiée dans The Lancet, a confirmé les risques de défectuosités de naissance lorsque ces médicaments sont pris en début de grossesse. Elle est aussi la première à offrir une analyse multifactorielle des risques associés.
 
On a donc pu établir aussi un lien entre la prévalence desdites défectuosités et la dose prise par la mère. Ces découvertes seront bien entendu cruciales dans le traitement des femmes épileptiques qui veulent vivre une grossesse.
 
En plus de l’augmentation des risques en raison du dosage des médicaments, les chercheurs de la présente étude ont pu prendre en considération d’autres facteurs d’influence, comme l’historique familial et la gravité de l’épilepsie.

Ainsi, les risques de défectuosités de naissance étaient quatre fois plus élevés lorsqu’ils étaient jumelés à des malformations congénitales majeures déjà connues dans la famille.

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Des médicaments nouvelle génération sur la sellette

Une étude danoise parue dernièrement dans JAMA nous apprend que les risques pour le bébé ont été évalués quant à des médicaments nouvelle génération employés notamment pour traiter les troubles bipolaires et les migraines.

Ces médicaments antiépileptiques, s’ils sont ingérés durant le premier trimestre de grossesse, ne représentent finalement aucun risque de défectuosités de naissance majeures.
 
Mentionnons au passage que les mêmes médicaments, mais de la génération précédente, avaient présenté un lien avec les problèmes natals.
 
L’étude du Statens Serum Institut de Copenhague a porté sur 837 795 naissances ayant eu lieu au Danemark entre janvier 1996 et septembre 2008.

Les médicaments antiépileptiques nouvelle génération concernés sont la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, l’oxcarbazépine et le topiramate.

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Épidémie de têtes plates : fausse alerte?

On apprenait cette semaine que des chercheurs du Texas avaient remarqué une prévalence des cas de plagiocéphalie de 1999 à 2007.

Neuf fois plus fréquentes, les têtes plates seraient en lien avec le conseil du dodo sur le dos des dernières années. On conseille en effet aux parents de coucher leur bébé sur le dos afin de prévenir la mort subite du nourrisson.
 
Or, une autre équipe de chercheurs remet en question cette corrélation. En effet, comme nous le pouvons le lire dans Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine, certains aspects ont été oubliés dans ces conclusions.
 
Tout d’abord, les données ne concernant que le Texas. Il semble qu’elles soient moins impressionnantes quand on les reporte à la nation entière.
 
De plus, aucun autre problème de santé n’a été mis en lumière pour expliquer cette possible épidémie. C’est qu’une distorsion du crâne peut survenir dans d’autres cas, par exemple le torticolis, les naissances multiples ou les défectuosités de naissance. Dans la période donnée, aucun de ces problèmes n’est devenu plus fréquent.

Finalement, les chercheurs pensent quant à eux que le plus grand nombre de cas diagnostiqués est dû aux changements dans les traitements et à l’accessibilité à des remboursements d’assurance.