On apprend sur Medical News Today qu’une récente étude américaine a permis de faire un constat des plus étonnant. Il semble que les livres ne comprenant pas de mots ont un effet notable sur le vocabulaire et les capacités de lecture des jeunes enfants vivant avec une déficience intellectuelle.
Pour en venir à ce constat, on a évalué les mots qu’employait une mère en regardant un livre en images avec son enfant, puis on les a comparés à ceux qu’elle disait lorsqu’un livre avec texte était lu.
Lorsqu’il s’agissait d’un livre sans mots, un langage et une interaction plus complexes étaient constatés. Quand on doit recréer une histoire ou que l’on décrit une image, on utilise plus de mots et on formule des structures de phrases plus élaborées afin de créer une interaction avec notre enfant.
On était plutôt porté à croire le contraire jusqu’ici. Pourtant, les chercheurs attestent qu’un parent a plus tendance à encourager la communication avec son enfant lorsqu’il n’a pas à lire un texte.