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De plus en plus de bébés ont des crânes aplatis

Aux États-Unis, des spécialistes ont remarqué que depuis le début de la campagne de sensibilisation Back To Sleep en 1994, moins d’enfants sont victimes de la mort subite du nourrisson, mais plus d’enfants se retrouvent avec un problème de plagiocéphalie positionnelle.

Souvent causée par la position sur le dos qui se doit d’être adoptée durant le sommeil, la plagiocéphalie positionnelle fait que les petits se retrouvent avec « une tête asymétrique avec une section aplatie derrière le crâne », indique la Dre Sherilyn Driscoll, directrice de la réadaptation pédiatrique à la clinique Mayo dans le Rochester, au Minnesota.

Selon l’experte, les asymétries crâniennes sont généralement faciles à traiter. Cependant, elles doivent être soignées dès qu’elles sont remarquées. La période est cruciale, car le crâne doit être encore en croissance, et le traitement doit se réaliser avant que les os du crâne soient soudés.

Une méthode appelée repositionnement permet aux parents d’encourager leurs enfants à se tenir sur le ventre quand ils sont éveillés et à atteindre des jouets qui se retrouvent dans le sens contraire de l’asymétrie.

Si cette technique ne semble pas porter fruit, un casque thérapeutique peut aider à remodeler le tout afin que les os se développent dans la bonne direction. De 4 à 6 mois, le casque peut déjà être porté et être plus bénéfique qu’à l’âge d’un an et plus.

Les parents qui détectent une asymétrie crânienne chez leur nourrisson sont invités à faire appel rapidement à un professionnel de la santé qui pourra diagnostiquer s’il s’agit d’un problème plus grave comme les craniosynostoses ou si des méthodes de positionnement peuvent remédier à la situation.

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Chirurgie infantile : la perte de sang liée au type de déformation de la colonne

Les résultats de cette nouvelle étude, publiée en ligne au mois de mars dernier dans The Journal Spine, peuvent aider les chirurgiens à préparer, organiser et se prémunir contre cette complication fréquente.

La perte de sang pendant la chirurgie peut notamment augmenter la longueur du séjour hospitalier et conduire à des complications.

L’enquête est basée sur une analyse de 617 cas d’enfants, âgés de 10 à 18 ans, qui ont subi une chirurgie pour corriger une déformation de la colonne. Toutes les opérations ont été effectuées à l’Université Johns Hopkins entre 2001 et 2011.

L’examen des différents cas a montré globalement que les enfants atteints de maladies neuromusculaires et génétiques étaient plus susceptibles de souffrir de pertes de sang importantes que ceux avec une scoliose idiopathique, mais moins susceptibles que les enfants atteints de paralysie cérébrale, ont conclu les chercheurs.

Ils ont également expliqué que le risque élevé de perte de sang chez les enfants atteints de maladies neuromusculaires et génétiques est probablement dû à un mauvais tonus veineux, qui modifie notamment la capacité de coagulation du sang.