De multiples documentations mettent l’accent sur l’importance du petit déjeuner, surtout chez les enfants. Dans l’édition de juillet de l’International Journal of Obesity, une recherche effectuée en Chine vient appuyer les faits en affirmant que la prise du déjeuner prévient l’obésité chez les enfants.
Dès ce week-end et jusqu’au 16 juillet, des déjeuners copieux sont servis en plein air à Calgary dans le cadre d’une tradition estivale, lisons-nous sur Canoe Travel.
Les déjeuners de la Stampede Caravan se tiennent à l’extérieur, à travers la ville, depuis que son comité a déplacé l’événement en 1977. Mentionnons au passage que la Calgary Stampede a été fondée il y presque 100 ans, en 1912.
Ce même comité a prévu les choses en grand afin de recevoir comme il se doit, et gratuitement, la foule de badauds. Il a acheté 5 700 livres de mélange à crêpes et 800 livres de beurre!
On compte aussi que 86 000 boîtes de jus seront offertes lors des déjeuners de 2 heures se tenant quotidiennement à 2 endroits en simultanée. Le sirop d’érable n’a pas été oublié, puisque les Canadiens mangeront des crêpes : 3 400 bouteilles suffiront peut-être!
Plusieurs activités entourent cette série spectaculaire de 70 déjeuners servis un peu partout à Calgary. Dans la majeure partie des cas, le service se fait de 7 h à 10 h.
Une maman qui déjeune a aussi de bonnes habitudes alimentaires et a un poids santé. De plus, le saut du déjeuner et la tendance à manger des collations caloriques constituent des exemples transmis à l’enfant, d’où le passage de l’obésité d’une génération à l’autre.
Ce sont là quelques conclusions d’une récente étude ayant porté sur la prévention de l’obésité de l’École Brown de l’Université Washington à St-Louis. Pour ce faire, on a suivi 1 330 adolescentes en période de postpartum réparties dans 27 États américains.
Les participantes devaient rendre compte de ce qu’elles avaient mangé au déjeuner, à la collation et ce qu’elles avaient bu comme boissons, et ce, sur sept jours.
On a vite remarqué que celles qui déjeunaient de 6 à 7 jours par semaine ingéraient 1 197 kilocalories de moins en collation et 1 337 kilocalories par semaine de moins en boissons gazeuses. De plus, elles avaient un indice de masse corporelle inférieur à celles qui déjeunaient moins de deux jours par semaine.
Finalement, les fruits et légumes, le lait, l’eau et les céréales à l’heure de la collation étaient plus fréquents chez les jeunes mères qui déjeunaient.
Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Journal of the American Dietetic.
Des chercheurs de l’Université Yale à New Haven se sont penchés sur les choix actuels de céréales proposés aux enfants.
Ils ont offert des céréales à 91 participants d’un camp de vacances âgés de 5 à 12 ans, puis leur ont demandé leur avis.
Leurs résultats parus dans Pediatrics nous en disent longs quant à l’influence de la teneur en sucre des céréales sur les choix alimentaires des enfants.
Dans cette étude, tous les enfants avaient droit à des fruits frais, du lait et du jus d’orange, en plus de leur bol de céréales. Ils pouvaient manger autant qu’ils le souhaitaient.
Le groupe ayant mangé des céréales moins sucrées (1 à 4 g par portion) a eu plus tendance à ajouter des fruits frais à celles-ci que le deuxième groupe ayant choisi des céréales plus sucrées (11 à 12 g par portion).
De plus, même si les enfants consommant des céréales moins sucrées ajoutaient du sucre, cela correspondait quand même à moins que ce qui était contenu dans celles déjà sucrées (0,7 cuillère à café contre 5,7).
Finalement, les chercheurs de l’étude affirment que les enfants auront plus tendance à préférer des aliments sucrés en général si on leur offre des céréales sucrées sur une base régulière.
Selon les croyances populaires, sauter le déjeuner nous pousse à manger plus dans la journée, à cause du manque à combler. Or, une étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition nous dit le contraire.
Des chercheurs d’une université de Philadelphie ont suivi un groupe d’environ 21 enfants âgés de 8 à 10 ans pour vérifier si le saut du déjeuner influençait la quantité de calories ingérées par la suite.
Mentionnons au passage que la majorité de ces enfants avaient l’habitude de prendre un bon déjeuner.
Ils ont invité les enfants au laboratoire à deux reprises. La première fois, les sujets ont déjeuné de céréales avec du lait, d’une banane et d’un jus d’orange. La deuxième fois, ils n’ont rien mangé.
Les deux fois, les enfants se sont fait offrir un repas varié un peu plus tard. Ils pouvaient manger ce qu’ils voulaient durant 20 minutes. Ils rentraient ensuite chez eux et leurs parents devaient mentionner aux chercheurs ce que les enfants avaient mangé durant le reste de la journée.
Si les jeunes qui n’avaient pas déjeuné ont ressenti la faim plus fortement, ils n’ont pas pour autant mangé un plus gros repas par la suite. Ils ont aussi consommé moins de calories que ceux qui avaient déjeuné.
Les chercheurs de l’étude soutiennent toutefois qu’il faut continuer à prendre un déjeuner et qu’il constitue un élément important de saines habitudes de vie.
Les bienfaits du déjeuner
Il n’y a pas que l’exercice physique qui aide à brûler les calories, le petit déjeuner peut aussi contribuer.
La Dre Emma J. Stevenson et son équipe de l’Université de Nottingham affirment que les femmes sédentaires qui prennent quotidiennement un petit déjeuner riche en fibres et composé d’aliments à faible indice glycémique brûlent plus rapidement les calories.
Parmi les déjeuners recommandés, on note des céréales muesli, du lait, du yogourt, des pêches en conserve et une petite quantité de jus de pomme. Ce type de repas facilite l’oxydation des glucides, selon la Dre Stevenson.
Tous les détails se retrouvent dans la revue médicale The Journal of Nutrition.
Une étude réalisée en Australie par MBF Heathwatch, a révélé que plusieurs jeunes ne mangent pas le matin, prétextant manquer de temps, être trop fatigués ou simplement ne pas avoir envie de manger avant d’aller à l’école, rapporte ScienceDaily.com.
Lors de cette étude, 22 % des parents interviewés ont affirmé que leurs enfants sautaient le petit déjeuner de trois à cinq jours d’école chaque semaine. En contrepartie, 58 % des parents ont affirmé que leurs enfants mangeaient toujours avant de se rendre à l’école.
La Dre Christine Bennett a déclaré : « Il est troublant d’apprendre que 42 % des enfants sont envoyés à l’école un ou plusieurs matins avec un estomac vide, parce que ça envoie le message clair, à un jeune âge, que le petit déjeuner n’est pas important. »
Bennett ajoute : « Des recherches ont démontré que sauter le petit déjeuner résultait en une baisse de l’apprentissage, une baisse d’attention et de mauvais choix alimentaires pour le reste de la journée. Les enfants qui sautent le petit déjeuner sont plus sujets à faire de l’embonpoint, ce qui peut créer le développement de problèmes chroniques de santé à long terme. »
Déjeuner pour être mince
Les jeunes qui déjeunent sur une base régulière auraient un meilleur régime alimentaire et seraient plus actifs physiquement, révèle une étude publiée dans Pediatrics.
« Il existe une relation significative entre le nombre de déjeuners rapportés par les enfants et le poids qu’ils ont accumulé au fil des ans. Notez que nous avons considéré d’autres facteurs alimentaires et (la fréquence) de l’activité physique (dans le cadre de notre recherche) », affirme Mark Pereira, coauteur de l’étude.
Cette recherche a nécessité la supervision de plus de 2000 adolescents pendant cinq ans. Les participants ont régulièrement rempli des sondages sur leurs habitudes alimentaires tout en fournissant des informations sur leur grandeur, leur poids, leur masse musculaire et leurs activités physiques.
Des recherches précédentes ont démontré que les adolescents sautant le petit déjeuner risquaient davantage de devenir obèses. Les gens qui ne déjeunent pas, spécialement lors de l’adolescence, auraient plus tendance à grignoter entre les repas, augmentant du même coup leur consommation de matières grasses.