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Le QI associé à la démence

Le Dr John M. Starr et son équipe de l’Université d’Edinburgh en Écosse affirment que les enfants qui performent moins bien aux tests cognitifs sont plus à risque de souffrir de démence vasculaire, une fois adultes.

Ce syndrome démentiel est la deuxième forme la plus commune de démence, après la maladie d’Alzheimer, et se caractérise par l’effet cumulatif de multiples infarctus cérébraux.

173 sujets ayant reçu un diagnostic de démence ont été suivis par les scientifiques. Parmi eux, 19 % souffraient de démence vasculaire; or, les chercheurs ont observé des résultats inférieurs aux tests d’intelligence chez ces participants. De plus, il semble que le QI ne joue aucun rôle dans la maladie d’Alzheimer.

Parmi les explications envisagées par le Dr Starr, on note le traumatisme neurologique causé par la démence vasculaire. Il faut donc prévenir les accidents vasculaires en cessant de fumer, en contrôlant son taux de cholestérol et sa pression sanguine.

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Des anti-inflammatoires inefficaces

Une lueur d’espoir vient de s’éteindre en matière de traitement de la maladie d’Alzheimer à la suite d’une étude menée par des chercheurs de l’École de santé publique de l’université Johns Hopkins, située à Baltimore.

Les chercheurs prétendent que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme le Celebrex et le Naproxène, ne préviendraient pas la progression de la maladie neurodégénérative.

2 000 sujets de plus de 70 ans ont participé à cette vaste recherche. Chaque sujet avait des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer. Les participants étaient répartis en deux groupes, l’un prenant des anti-inflammatoires et l’autre un placebo.

Il en résulte que le premier groupe a obtenu des résultats inférieurs au deuxième groupe aux tests cognitifs, ce qui a drôlement déçu la Dre Barbara Martin, l’auteure principale de l’étude.

Au Canada, environ 420 600 personnes âgées souffrent de la maladie d’Alzheimer. On estime qu’il y aura 111 560 nouveaux cas de démence qui seront diagnostiqués d’ici 2011.

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La grosseur de l’hippocampe protège de la démence

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de science et de santé de l’Oregon, les personnes dont cette partie du lobe temporal du cerveau est plus grosse ont moins de risques d’être touchées par la démence causée par la maladie d’Alzheimer.

Des cerveaux atteints de plaques à l’origine de la maladie neurodégénérative ont été analysés par les scientifiques. Parmi les personnes dont le cerveau a été étudié, certaines présentaient des symptômes de démence alors que d’autres démontraient le contraire.

Les sujets sains d’esprit avaient un hippocampe 10 % plus gros que la normale.

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Des cellules à l’origine de la maladie d’Alzheimer

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis ont percé à jour le mécanisme de formation des plaques dans le cerveau qui causent la maladie neurodégénérative.

Pour ce faire, ils ont bloqué chimiquement le mécanisme d’absorption par les cellules cérébrales d’une substance appelée endocytose. Cette obstruction a eu pour effet de réduire de 70 % le bêta-amyloïde (bA) sous forme de plaques séniles autour des neurones des rongeurs.

« Nous commençons à comprendre de façon plus détaillée les origines de la formation de plaques de bêta-amyloïde, ce qui devrait ouvrir de nouvelles voies de traitement de l’Alzheimer », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr John Cirrito.

Malgré cette découverte, il est impossible de bloquer l’endocytose chez les personnes aux prises avec la maladie, car les cellules du corps humain en dépendent pour fonctionner normalement.

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Des vitamines sans effet sur le cerveau

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Washington, à Seattle, démontre que la consommation de suppléments des vitamines C et E n’immunise pas les personnes âgées contre la démence, les troubles de mémoire et la maladie d’Alzheimer.

2 969 personnes âgées de 65 ans et plus ont été suivies pendant plus de cinq ans par la Dre Shelly L. Gray et son équipe. Parmi les sujets, 33 % consommaient uniquement des suppléments de vitamine E, 38 % seulement de la vitamine C et 25 % prenaient les deux vitamines.

Pendant l’étude, 405 participants ont présenté des symptômes de démence et 289 ont été touchés par la maladie d’Alzheimer, ce qui laisse présager que les vitamines C et E ne préviennent pas ces maladies cognitives.

 

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La démence entraîne la mort

Selon une étude publiée dans le British Medical Journal, l’espérance de vie chez les personnes atteintes de démence est de quatre ans et demi.

Certains facteurs comme l’âge, le sexe et la condition de santé peuvent toutefois influencer légèrement l’espérance de vie.

Les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 13 000 personnes âgées de plus de 65 ans entre 1991 et 2005.

Parmi l’échantillon, 438 participants ont reçu un diagnostic de démence et 356 en sont décédés, ce qui représente 81 % des candidats aux prises avec cette altération organique des cellules cérébrales.

Il semble que plus le diagnostic de démence est tardif, plus l’espérance de vie diminue. Les participants âgés de 65 à 69 ans ont survécu 10,7 ans, comparativement à 3,8 années pour ceux de 90 ans et plus.

La démence touche de plus en plus les personnes âgées. On estime que 81 millions de personnes à l’échelle mondiale en seront atteintes d’ici 2040.

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Des antipsychotiques qui ne devraient pas être prescrits

Un reportage de la CBC fait la lumière sur des médecins qui font fi des avis de Santé Canada et qui continuent de prescrire à environ un million de personnes âgées des médicaments antipsychotiques reconnus comme étant dangereux et inefficaces.

Ces antipsychotiques sont la Risperidone (Risperdal), la Quetiapine (Seroquel), l’Olanzapine (Zyprexa) et la Clozapine (Clozaril) et sont prescrits aux personnes âgées aux prises avec la démence.

En 2005, le gouvernement fédéral avait pourtant publié une série d’avis, fondés sur 13 études scientifiques, où il mentionnait que ces types de médicament augmentaient de 60 % le risque de décès chez les patients qui en consommaient et qu’ils entraînaient un risque accru de 50 % de défaillance cardiaque. De plus, Santé Canada pressait les médecins de cesser de signer des ordonnances pour les médicaments en cas de démence.

Deux ans plus tard, l’enquête du réseau télévisé public révèle que les prescriptions ont augmenté jusqu’à 40 % dans six provinces canadiennes, dont le Québec.

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Une bonne alimentation pour prévenir la démence

Deux recherches scientifiques indépendantes viennent d’identifier une bonne alimentation comme moyen de prévention contre la démence.

Dans la première effectuée par la Faculté de médecine de l’Université Harvard, on suggère d’ajouter des aliments qui contiennent de la bêtacarotène, que l’on retrouve en abondance dans les carottes et les patates douces et également dans le cantaloup, l’épinard, la coriandre et le thym.

Pendant 25 ans, 4 000 sujets masculins ont été observés. Dans le premier groupe, un supplément de bêtacarotène, dont la dose équivalait à cinq carottes quotidiennement, était consommé. Un placebo était administré un deuxième groupe. Quinze ans plus tard, les tests cognitifs démontrent que les patients qui ont pris le supplément de bêtacarotène performent mieux que les autres sujets aux tests de mémoire et de langage.

Quant à l’autre étude publiée dans le journal Neurology, elle recommande de manger des poissons qui contiennent des oméga-3 afin de diminuer les risques de la maladie d’Alzheimer. Une consommation hebdomadaire réduit de 40 % les chances de souffrir de cette maladie dégénérative.

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La démence traitée par un antidépresseur

Des chercheurs du Centre gériatrique de Baycrest et du Centre de toxicomanie et de santé mentale à Toronto viennent de publier dans l’American Journal of Geriatric Psychiatry les conclusions d’une étude qu’ils ont réalisée sur une cinquantaine de patients pendant 12 semaines.

Selon eux, les patients atteints de démence ont moins d’effets secondaires lorsqu’on leur administre un antidépresseur citalopram, comme le Celexa, plutôt qu’un antipsychotique rispéridone de type Risperdal.

Le Celexa semble atténuer la sédation, la confusion et les symptômes ressemblant à la maladie de Parkinson.

Quant au Risperdal, il est également prescrit depuis une dizaine d’années pour contrer la psychose chez les schizophrènes.