Avec une légère avance (50,4 %), l’ensemble des minorités, y compris les personnes originaires des Antilles et de l’Amérique latine, dépasse le taux de naissances de bébés blancs chez nos voisins du sud.
La situation peut sembler embêtante. Il faut être attentif aux propos soulevés par un spécialiste de la démographie hispanique aux États-Unis, Jeffrey Passel, du Pew Hispanic Center au journal New York Times.
L’expert dit que les naissances de bébés blancs demeurent les plus importantes, avec 49,6 % du total, alors que les blancs représentent 63,4 % de la population, majoritairement vieillissante.
Toutefois, le fait est que les blancs sont principalement des baby-boomers, alors que les immigrants sont de récents arrivants ou les descendants d’immigrés dans la fleur de l’âge pour procréer (27 ans en moyenne). Cela fait renverser la vapeur tranquillement, mais sûrement.
« Entre 2000 et 2010, le nombre de naissances aux États-Unis dans les familles hispaniques a été supérieur au nombre de nouveaux immigrants arrivés dans le pays », explique en d’autres termes le spécialiste cité par l’Agence France-Presse.