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L’amour est une vraie dépendance

Le Journal of Neurophysiology dévoile une toute nouvelle étude démontrant clairement que l’amour est une véritable dépendance.

Les chercheurs ont observé l’activité cérébrale d’hommes et de femmes qui avaient le cœur brisé, pour s’apercevoir que cette activité imitait parfaitement les envies de toxicomanie.

Cette activité contrôle les émotions, le sentiment d’attachement, la douleur physique et la détresse.

Selon l’auteure de l’étude, Helen E. Fisher, l’amour est une dépendance. Bonne lorsque tout va bien, mais horrible lorsque les choses tournent mal.

Quinze volontaires ont participé à la recherche. Dix femmes et cinq hommes qui avaient été laissés deux mois auparavant, après deux ans de relation en moyenne. Ils étaient encore amoureux des personnes qui les avaient rejetés.

Ils ont visionné des images de leur ex-amoureux en se remémorant des souvenirs de leur temps passé ensemble et des photos de connaissances.

L’activité cérébrale était plutôt neutre avec des photos de simples connaissances. Toutefois, avec leur ex, on notait de l’activité dans la zone associée à la motivation et à la récompense ainsi que dans le cortex préfrontal, des parties liées à la dépendance à la cocaïne et à la cigarette.

Voilà pourquoi tant de personnes ont du mal à se détacher de l’être aimé et pourquoi certaines se tournent vers le chocolat, par exemple, pour se consoler. Elles cherchent une compensation.

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L’Internet cause-t-il la dépression?

Le journal Psychopathology rapporte des résultats préoccupants d’une étude sur le comportement de navigation internet des gens.
 
1 319 personnes âgées de 16 à 51 ans ont répondu à un questionnaire en ligne sur l’utilisation qu’elles faisaient de l’Internet et leur tendance dépressive.
 
On constate que 1,2 % des internautes sont totalement dépendants du Web au point d’être incapables de limiter leur temps de navigation et ainsi négligent non seulement leurs activités quotidiennes, mais aussi leurs relations sociales.
 
Alors que plusieurs personnes se servent du Web comme outil de paiement pour leurs factures, pour envoyer des courriels ou s’informer, d’autres passent le plus clair de leur temps sur des sites de réseaux sociaux comme Facebook ou sur des sites de clavardage. Leur vie sociale dans la réalité s’en trouve à ce point négligée qu’elle devient même inexistante.
 
On note que ces personnes dépendantes ont plus de risques de vivre une dépression modérée ou sévère. Par contre, les chercheurs souhaitent effectuer de nouvelles études pour savoir si c’est l’Internet qui cause la dépression ou si ce sont les personnes dépressives qui naviguent le plus sur le Web.
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La cocaïne modifie le gène de la dépendance

Une exposition prolongée à la cocaïne provoque des changements permanents sur la façon dont les gènes sont activés et désactivés dans le cerveau.

Selon une équipe de l’École de médecine Mount Sinai de New York qui a voulu savoir comment cette drogue modifie le cerveau, cette découverte pourrait éventuellement mener à de meilleurs traitements contre la dépendance.

Pour les besoins de l’étude, on a exposé des souris à la cocaïne et on a constaté qu’une dépendance chronique est due à une enzyme spécifique qui éteint le travail des autres gènes dans les circuits du plaisir dans le cerveau, ce qui déclenche une plus grande dépendance.

Par contre, on croit que les effets pourraient être renversés si on augmentait l’activité du gène 9A, celui qui est touché par les effets de la drogue.

Ce fonctionnement sur la dépendance ne serait pas unique à la cocaïne. Selon ce que rapporte la revue Science, ceci expliquerait également les dépendances à l’alcool et à la nicotine notamment.

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Un succédané à la méthadone

L’équipe du Dr Martin Schechter, directeur de la School of Population and Public Health de l’Université de la Colombie-Britannique, affirme qu’un traitement d’héroïne pharmaceutique est plus efficace pour vaincre la dépendance à cette drogue que la méthadone.

De plus, le chercheur affirme que ce type de traitement a l’avantage de faire diminuer les activités illicites entourant la consommation de drogues chez les héroïnomanes.

« Sans ce traitement, ces gens se retrouvent à la rue et s’exposent davantage à mourir d’une overdose, au VIH et à des activités illégales. Tôt ou tard, ils doivent aller chercher de l’aide pour d’autres traitements et celui-ci a l’avantage d’être moins coûteux pour la société », ont souligné les auteurs de cette recherche.

251 participants ont été les sujets de cette étude et parmi ceux à qui l’on a administré de l’héroïne pharmaceutique, 88 % ont continué les traitements, comparativement à 48 % pour le groupe traité à la méthadone.

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La nicotine et le syndrome de stress post-traumatique

Une recherche menée auprès de vétérans américains démontre que fumer une cigarette est loin d’apaiser les personnes souffrant du syndrome de stress post-traumatique. Au contraire, il semble que la nicotine affecte des zones du cerveau liées à l’humeur et à l’anxiété, ce qui a pour conséquence d’empirer ce trouble psychologique.

« Tous les médecins ont peur quand leurs patients arrêtent de fumer, car ils craignent que leur situation empire. Or, il n’y a aucune preuve scientifique pour appuyer cette théorie », a souligné la Dre Jean Beckham de l’Université Duke en Caroline du Nord.

Environ 8 millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui se caractérise par une anxiété paralysante, de l’irritabilité et de l’insomnie.

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La première cigarette qui rend accro

Selon les chercheurs qui ont mené l’étude NICO auprès de 1 293 jeunes Québécois, la dépendance à la nicotine pourrait débuter dès la première cigarette.

« Pendant plusieurs années, la communauté scientifique a cru que l’accoutumance à la nicotine se développait seulement après deux ou trois ans de consommation régulière. Notre étude révèle au contraire que les symptômes de dépendance à la nicotine, y compris les états de manque, apparaissent rapidement, bien avant la consommation hebdomadaire et quotidienne », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin de l’Université de Montréal.

Cette recherche nous apprend aussi que cesser de fumer n’est pas une sinécure puisque sur 68 % des adolescents qui tentent de cesser de fumer, 92 % rechutent après un an.

Ce sont les porteurs du gène CYP2A6 qui semblent démontrer plus de dépendance à la cigarette puisque ce marqueur génétique métabolise plus lentement la nicotine.

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La dépendance au sucre

Le Dr Bart Hoebel, un professeur de l’Université Princeton, croit que le sucre provoque les mêmes réactions de dépendance observées dans le cerveau que peut provoquer la consommation de drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne.

« Boire de l’eau sucrée lorsque l’on a faim cause des changements neurochimiques dans le cerveau qui ressemblent étrangement à ceux chez les personnes qui consomment de la drogue. Ça va bien au-delà du syndrome de sevrage », a observé le Dr Hoebel.

Pour cette étude, les chercheurs ont privé de nourriture des rats de laboratoire pendant 12 heures quotidiennement, pour ensuite les nourrir d’aliments contenant du glucose et du sucre blanc.

Lors de l’ingestion de ces aliments, les chercheurs ont observé une hausse de dopamine dans le cerveau. Cet acide aminé est souvent associé à la réaction neurologique lors de la dépendance aux drogues.

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Une nouvelle thérapie pour vaincre la dépendance à la cocaïne

L’équipe du Centre national de la recherche scientifique a mené des recherches sur la désintoxication à la cocaïne et conclut qu’un environnement stimulant pourrait être une piste de solution.

Les scientifiques ont travaillé avec des souris placées dans de grandes cages, munies d’une petite maison, d’une roue pour courir, de tunnels et d’autres jouets. L’objectif consistait à stimuler leur curiosité et leur activité sociale et physique.

Étonnamment, les rongeurs placés dans ces types de cage ne semblaient plus ressentir les symptômes liés à un sevrage de cocaïne, ce qui fait croire aux chercheurs qu’un environnement similaire pour l’être humain pourrait être une thérapie intéressante.

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Une solution de rechange à la méthadone

Des scientifiques attachés à la North American Opiate Medication Initiative affirment que l’héroïne pharmaceutique pourrait remplacer la méthadone pour vaincre la dépendance à l’héroïne.

Réalisée auprès de 251 participants, à Vancouver et Montréal, leur étude démontre que l’usage de l’héroïne pharmaceutique a conduit à un taux de rétention de 88 % pour l’héroïne pharmaceutique, comparativement à 54 % pour la méthadone.

Autre avantage? Après 12 mois de traitement à l’héroïne pharmaceutique, les chercheurs ont observé une diminution d’environ 70 % de la consommation d’héroïne illicite, alors que les héroïnomanes dépensaient environ 1 500 $ par mois pour acheter leur drogue avant le début des travaux menés par le Dr Martin Schecter.

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Gare à la fumée secondaire!

Selon une recherche québécoise, publiée dans Addictive Behaviors, les parents qui fument en présence de leurs enfants pourraient les rendre aussi dépendants qu’eux à la cigarette.

Même s’ils n’ont jamais grillé une cigarette, ces enfants sont beaucoup plus à risque de fumer, une fois adulte, que les enfants qui n’ont jamais été exposés à la fumée secondaire.

De plus, ils présentent des symptômes souvent observés lors du sevrage à la nicotine, comme la dépression, l’insomnie, les problèmes de concentration et l’irritabilité.

« Notre étude démontre qu’il importe de mettre en oeuvre des interventions de santé publique pour inciter les gens à ne pas fumer en présence d’enfants. Elle fournit aussi un argument de poids aux politiques visant à interdire l’usage de la cigarette dans les véhicules lorsque des enfants sont présents », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Jennifer O’Loughlin.