Le Journal of Neurophysiology dévoile une toute nouvelle étude démontrant clairement que l’amour est une véritable dépendance.
Les chercheurs ont observé l’activité cérébrale d’hommes et de femmes qui avaient le cœur brisé, pour s’apercevoir que cette activité imitait parfaitement les envies de toxicomanie.
Cette activité contrôle les émotions, le sentiment d’attachement, la douleur physique et la détresse.
Selon l’auteure de l’étude, Helen E. Fisher, l’amour est une dépendance. Bonne lorsque tout va bien, mais horrible lorsque les choses tournent mal.
Quinze volontaires ont participé à la recherche. Dix femmes et cinq hommes qui avaient été laissés deux mois auparavant, après deux ans de relation en moyenne. Ils étaient encore amoureux des personnes qui les avaient rejetés.
Ils ont visionné des images de leur ex-amoureux en se remémorant des souvenirs de leur temps passé ensemble et des photos de connaissances.
L’activité cérébrale était plutôt neutre avec des photos de simples connaissances. Toutefois, avec leur ex, on notait de l’activité dans la zone associée à la motivation et à la récompense ainsi que dans le cortex préfrontal, des parties liées à la dépendance à la cocaïne et à la cigarette.
Voilà pourquoi tant de personnes ont du mal à se détacher de l’être aimé et pourquoi certaines se tournent vers le chocolat, par exemple, pour se consoler. Elles cherchent une compensation.