Une étude publiée cette semaine dans le Proceedings of the National Academy of Sciences démontre qu’un nouveau traitement testé sur des rats de laboratoire est efficace pour diminuer la consommation excessive d’alcool et également diminuer le risque de rechute.
Cette nouvelle méthode consiste à augmenter la dose dans le cerveau d’une protéine dérivée des cellules gliales, surnommée facteur neurotrophique (GDNF), aussi utilisée auprès des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Outre le fait que seulement 10 minutes après l’utilisation de cette technique, les rats n’avaient plus envie de boire d’alcool, les chercheurs se réjouissent qu’aucun effet secondaire désagréable n’ait été observé chez les rongeurs.
« Seulement trois médicaments ont été approuvés pour traiter l’alcoolisme, mais malheureusement, ils comportent des limites. Nos découvertes ouvrent la porte d’une nouvelle ère dans la lutte contre cette dépendance », a souligné le Dr Dorit Ron, l’auteur principal de la recherche.