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Une nouvelle méthode à l’étude pour traiter la dépendance au jeu

La stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) est déjà utilisée en neurologie et en psychiatrie, mais le CHU de Nantes étudie maintenant la possibilité de l’utiliser contre la dépendance au jeu.
 
« La rTMS est utilisée en neurologie pour le traitement de la douleur et en psychiatrie dans les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les hallucinations auditives dans la schizophrénie », explique la Dre Anne Sauvaget.
 
Le signal magnétique dépolarise certains neurones spécifiques et modifie leur activité. Ce traitement indolore, qui ne nécessite aucune anesthésie, est bien toléré et complète à merveille les traitements pharmacologiques et psychothérapiques.
 
En ce moment, 42 patients dépendants au jeu testent la méthode.
 
Rappelons que ceux qui souffrent d’une dépendance sévère au jeu sont de trois à dix fois plus susceptibles d’être dépendants à des substances psychoactives.
 
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Le somnambulisme touche plus les personnes dépressives

Une étude américaine dévoile que le somnambulisme touche davantage les personnes dépressives, ayant des dépendances à l’alcool ou qui sont victimes de troubles obsessionnels compulsifs.
 
Selon The American Academy of Neurology,l’équipe de chercheurs a interrogé 19 136 personnes sur leur état de santé mentale, leur consommation de médicaments et leurs antécédents familiaux. De plus, on leur a demandé la fréquence de leurs périodes de somnambulisme, ou encore de décrire certains symptômes comme les peurs nocturnes et les excès de colère.
 
Les personnes ayant des troubles mentaux étaient 3,5 fois plus sujettes à être somnambules, et celles qui prenaient des antidépresseurs se levaient trois fois plus que les autres durant la nuit pour déambuler, soit deux fois par mois en moyenne.
 
« Nous n’avons aucun doute sur l’existence d’un lien entre somnambulisme et désordres mentaux. Mais nous ne pouvons pas encore expliquer pourquoi. Est-ce que ce sont les troubles qui provoquent des épisodes de somnambulisme ou l’inverse? Ou alors, c’est le traitement que prend le patient qui est responsable de ces crises », affirme le Pr Maurice Ohayon.
 

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Ces bébés dépendants des opiacés

C’est le terrible constat qu’ont fait des chercheurs de l’Université du Michigan qui ont publié leurs résultats en ligne dans le Journal of American Medical Association.

Entre 2006 et 2009, il a été démontré que le nombre de nouveau-nés ayant le syndrome de sevrage néonatal a triplé comparativement à il y a 10 ans, et que les femmes enceintes consommant des opiacés a quintuplé.

C’est donc environ 16 % des adolescentes enceintes et environ 7,5 % des femmes enceintes âgées de 18 à 25 ans qui consomment des drogues illicites.

Pour la majorité des nouveau-nés qui avaient un manque, celui-ci était dû à l’utilisation d’opiacés par la mère durant la grossesse. Bien entendu, d’autres drogues et médicaments pouvaient être concernés par la recherche.

Les bébés avec un syndrome de sevrage néonatal sont plus à risques d’avoir un faible poids à la naissance et de rencontrer des complications respiratoires et des difficultés à se nourrir.

En plus de passer en moyenne 16 jours à l’hôpital, ces petits coûtent cher au système de santé. Aux États-Unis, guérir un nourrisson de sa dépendance à une drogue peut engendrer des frais d’hospitalisation évalués entre 39 400 $ et 53 400 $.

Mentionnons qu’entre 1999 et 2008, les causes de décès en lien avec la consommation d’opiacés et les ventes de ces analgésiques ont quadruplé chez nos voisins du sud.

Pour les chercheurs, il s’agit d’une urgence de santé publique et d’un problème de société qui devraient attirer davantage l’attention de tous les paliers gouvernementaux et des professionnels de la santé.

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Un outil pour vous aider à prévenir le surmenage

Des chercheurs norvégiens ont mis sur pied l’Échelle Bergen qui, d’après sept critères de base, peut vous aider à prévenir le surmenage en identifiant les signes avant-coureurs d’une dépendance à votre travail.
 
Si vous ne comptez pas les heures supplémentaires, que vous travaillez hors de votre bureau et que vous ne parvenez pas à décrocher, il y a lieu de s’inquiéter. Les excès de travail peuvent mener à des troubles de santé physique et psychologique.
 
Le questionnaire offre un choix de réponses multiples : jamais, rarement, parfois, souvent et toujours. Si vous répondez « souvent » ou « toujours » au moins à quatre reprises aux affirmations ci-dessous, vous êtes dépendants à votre travail.
 
– Vous cherchez des solutions afin de trouver du temps pour travailler plus.
– Vous passez plus de temps que prévu au travail.
– Vous travaillez pour diminuer votre sentiment de culpabilité, d’anxiété, d’impuissance et de déprime.
– Vos proches vous ont déjà dit de réduire vos heures de travail, en vain.
– À l’idée de ne pas pouvoir travailler, vous angoissez.
– Vous délaissez vos loisirs et activités physiques pour travailler plus.
– Votre travail a des répercussions sur votre santé.
 
« Des recherches antérieures ont déjà montré que le surmenage provoquait des insomnies, un épuisement professionnel et un stress permanent chez les dépendants, entraînant par ailleurs des conflits familiaux », déclare l’auteure principale de l’étude, la Dre Cecilie Schou Andreassen au Journal of Psychology.
 
Comme toute dépendance, le premier pas vers la guérison est d’admettre que l’on a un problème.
 
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La dépendance aux opioïdes serait la pire

C’est ce que révèle une étude réalisée par le Centre de la toxicomanie et de la santé mentale du Canada, publiée dans la revue Drug and Alcohol Dependance. Il s’agit de la plus grande et longue étude menée sur la longévité des consommateurs de drogues en Amérique du Nord.

Lors de cette étude, plus de 800 000 participants hospitalisés ont été suivis de 1990 à 2005, dont 188 000 sont morts avant la fin.

Par rapport à un individu du même âge, en bonne santé, du même sexe et de même race, le consommateur d’opioïde a 5,71 fois plus de risque de mourir.

Les consommateurs de méthamphétamine réguliers sont les plus exposés à ce risque. Viennent ensuite les fumeurs de cannabis, les alcooliques puis les cocaïnomanes.

En fait, lorsque 10 personnes meurent dans la population générale, 57 meurent parmi les consommateurs d’opioïdes.

Rappelons que la cocaïne entraîne des changements permanents au niveau du fonctionnement des gènes dans le cerveau.

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Vaincre sa dépendance au café

Bien qu’une consommation modérée de café soit bénéfique pour la santé, en boire trop peut avoir l’effet contraire.
 
Alors, si vous êtes accro au café, que vous êtes incapable de vous en passer, MedicMagic rappelle qu’il vaudrait mieux réduire votre consommation, surtout si vous souffrez de troubles gastriques ou d’autres problèmes médicaux où le café peut être encore plus dommageable pour vous.
 
Une consommation excessive de café peut entraîner de l’hypertension, des maux de tête, de l’anxiété, des vertiges, des tremblements, de l’insomnie et des troubles de fertilité chez les femmes.
 
Pour réduire votre consommation, il est préférable de le faire progressivement. Aussi, buvez d’autres boissons qui ne contiennent pas de caféine et bougez. L’activité physique et une saine alimentation peuvent vous aider à réduire votre dépendance. Ne négligez pas la consommation d’eau ni les heures de sommeil. Vous pourriez même faire du yoga.
 
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Une nouvelle thérapie contre l’alcoolisme

Une étude préliminaire menée en France et publiée dans la revue Alcohol and Alcoholism mentionne que le relaxant musculaire baclofène serait efficace à forte dose contre la dépendance à l’alcool.
 
Des essais cliniques devront être effectués, mais les premiers résultats sont plutôt encourageants.
 
Le baclofène est un médicament ancien qui était d’abord prescrit en neurologie. En ce moment en France, de plus en plus de personnes l’utilisent pour contrer l’alcoolisme, sans toutefois avoir l’autorisation de mise en marché (AMM).
 
« On pense qu’il y a 20 000 à 30 000 personnes qui prennent du baclofène en France, pour des problèmes d’alcool, hors AMM. C’est beaucoup », déclare le Pr Philippe Jaury.
 
Sur les 132 personnes évaluées, 80 % étaient devenues sobres (78 sur 132) ou des consommateurs modérés (28 sur 132).
 
Ce serait le traitement le plus efficace jusqu’à présent contre l’alcoolisme.
 
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La crème glacée crée autant de dépendance que la drogue

Des chercheurs de l’Oregon viennent de démontrer que la crème glacée peut provoquer une dépendance aussi forte que la drogue. 

Les scientifiques ont observé le cerveau de personnes qui consommaient de la crème glacée à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM). Ils ont constaté que cela cause le même genre d’envie que celle associée à la toxicomanie. Le cerveau perçoit la crème glacée comme une récompense, rapporte l’American Journal of Clinical Nutrition.
 
Ainsi, une surconsommation peut éventuellement causer une sensation de manque pour une personne qui souhaite réduire sa consommation par la suite.
 
« Ce modèle de régulation à la baisse est observé chez les consommateurs de drogues. Plus un individu consomme de drogue, moins il éprouvera de plaisir. Ainsi, l’individu en prendra plus encore pour atteindre le niveau de satisfaction qu’il a connu. Beaucoup de personnes essaient de fumer, de boire ou de jouer, mais ils ne développent pas de dépendance. D’autres, en revanche, ne peuvent plus s’en passer. C’est ce qui arrive avec la nourriture. Répétée, la consommation de ce type d’aliment peut aussi amener à un excès de calories » explique le Dr. Kyle Burger.
 
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La dépendance au Web modifie la structure du cerveau

Une étude publiée dans la revue PLoS ONE démontre que la dépendance à l’Internet modifie la structure du cerveau.
 
Avec l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), les chercheurs ont observé le cerveau de 17 adolescents ayant une dépendance au Web et 16 n’en ayant pas.
 
Ils ont constaté que les adolescents dépendants à l’Internet présentaient une altercation des fibres de la substance blanche du cerveau qui relie les régions gérant les émotions, l’attention, l’exécution, la prise de décision et le contrôle cognitif.
 
Rappelons que la dépendance à l’Internet est maintenant un trouble reconnu caractérisé par une incapacité à contrôler l’usage de l’Internet. Elle présente le même genre de mécanismes psychologiques que d’autres troubles cognitifs et la toxicomanie.
 
Avec cette découverte de la modification du cerveau, les médecins pourront dorénavant faire un diagnostic précis, ce qui permettra éventuellement de proposer un traitement ciblé.

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On recommande au moins deux jours par semaine sans prendre d’alcool

Il est plutôt difficile d’établir avec certitude la consommation d’alcool exacte recommandée, car chaque personne réagit différemment à la boisson.
 
Bien que les hommes ne devraient pas dépasser 3 verres par jour, et les femmes 2, le Comité parlementaire britannique des sciences et technologies ajoute que l’on devrait avoir au moins deux jours d’abstinence par semaine.
 
« Nous savons que le Royaume-Uni compte 1,5 million de personnes dépendantes à l’alcool, qui boivent tous les jours. Or, si vous parvenez à faire une pause deux jours par semaine, c’est un très bon indicateur que vous n’êtes probablement pas dépendant », explique Sir Ian Gilmore à la BBC.
 
« Il faut rester attentif à ce qui pousse une personne à boire », souligne le médecin.
 
« Est-ce un simple plaisir ou une béquille nécessaire pour affronter une situation? A-t-elle besoin de boire dès le matin pour être en forme? La quantité, même si elle doit être prise en compte, ne dit pas tout », ajoute le Dr Patrick Fouillard.
 
Ainsi, les recommandations peuvent susciter un questionnement sur les habitudes de consommation des gens, mais pour chaque personne, la quantité raisonnable pourrait varier.
 
De plus, il n’est pas nécessaire d’être alcoolique pour mourir d’un cancer ou d’une maladie cardiovasculaire liée à la consommation excessive d’alcool.