On apprend sur Nouvelobs qu’un test sanguin transformera le dépistage de la trisomie 21. Les entreprises californiennes Sequenom Inc. et Verinata Health Inc. le proposeraient d’ici 2012, vers le mois d’avril.
Le test sanguin en question, fait à partir de l’ADN fœtal dans le sang maternel, pourrait être effectué dès la neuvième semaine de grossesse. En ce moment, une femme enceinte doit attendre son quatrième mois de gestation avant de pouvoir subir une amniocentèse.
Cette innovation changera évidemment la réalité de plusieurs futurs parents, qui seront alors confrontés très tôt au choix difficile d’un avortement en cas de diagnostic anténatal.
Lors de son lancement, ce test pourrait être réservé aux femmes de 35 ans et plus, car elles sont celles qui présentent les plus hauts risques. Cependant, on prévoit déjà qu’il fera partie des tests de routine de toute femme enceinte.
N’entraînant aucun risque de fausse couche et causant moins de fausses alertes que ceux offerts en ce moment, ce test fera certainement baisser le taux d’amniocentèses pratiquées.
Les recherches sur la génétique ne cessent de progresser. De plus en plus de parents considèrent les tests de dépistage aux risques potentiels de maladies chez leurs enfants comme un bienfait. Néanmoins, si cela peut sembler rassurant, les pédiatres et psychologues affirment que ces tests comportent des risques.
On dénombre plus de 1 260 nouveaux cas de saturnisme (intoxication aiguë au plomb) en France en trois ans, nous apprend Relaxnews.
Une étude présentée par l’Institut de veille sanitaire a démontré que l’intoxication au plomb demeure inquiétante pour les enfants de moins de 18 mois.
Couvrant de 2005 à 2007, ce dépistage fait tout de même état d’une diminution des cas, et ce, depuis 2004. Par contre, ils avaient augmenté les 3 années précédentes, soit en 2001, 2002 et 2003.
La plombémie, présence de plomb dans le sang, serait estimée à 100 microgrammes par litre ou plus chez 5 333 enfants âgés de 1 à 6 ans.
De plus, 80 % des cas de saturnisme ont été remarqués lors du premier dépistage et 20 % lors de plombémie de suivi chez des enfants de moins 18 ans exposés au plomb.
Cela mène donc à croire qu’il faudra poursuivre dans la voie du dépistage en bas âge.