Étiquette :
Dépistage du stress par la salive
Des chercheurs montréalais sont parvenus à créer un outil pour détecter des hormones de stress dans la salive. Les résultats de cette recherche ont été présentés lors du Colloque de la santé mentale au travail qui s’est tenu à Montréal le 18 septembre dernier.
Le dépistage vise à intervenir rapidement auprès des personnes à risque, avant même que les symptômes de stress ne surviennent.
Le taux d’hormones de stress élevé influence le glucose, l’insuline et le cholestérol, ce qui peut mener au diabète, à des troubles de mémoire et des problèmes immunitaires.
L’outil mesure donc les taux d’adrénaline et de cortisol, deux hormones associées à la dépression et à l’épuisement professionnel.
Les chercheurs mentionnent que les entreprises pourraient s’en servir afin de repenser les tâches, offrir du soutien et favoriser un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
Toutefois, cette percée n’est pas accueillie favorablement par tous. Du côté syndical, on craint que des résultats insatisfaisants nuisent à l’embauche de candidats intéressants ou discréditent des employés ayant des antécédents de stress au travail.
Bien entendu les chercheurs préconisent un encadrement sérieux du côté éthique.
Une lettre envoyée à la direction générale du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) nous apprend l’inquiétude d’un groupe de médecins nucléaires, qui estiment que certains tests de dépistage du cancer du sein sont de « piètre qualité ».
Les professionnels de la santé citent en exemple certaines mesures, appliquées à l’Hôtel-Dieu de Montréal, qui nuisent au diagnostic de la maladie, comme la disparition d’isotopes médicaux, l’utilisation de personnel de l’hôpital à des fins privées et le déplacement constant de l’équipement médical.
C’est le Dr Raymond Taillefer, ancien directeur du département de médecine nucléaire, qui est visé par cette lettre. À son départ au printemps dernier, le Dr Taillefer aurait transféré de l’équipement médical du CHUM à la clinique privée Imatech, qui offre des services d’imagerie.
La direction du CHUM a refusé de commenter cette affaire, qui fait maintenant l’objet d’une enquête.
En mesurant le taux d’une hormone, la corticolibérine, contenue dans le placenta lors de la grossesse, des chercheurs seraient en mesure d’évaluer si la femme enceinte souffrira par la suite de dépression post-partum.
« Si l’on est capable de prévoir à l’avance le niveau de risque de la dépression post-partum, alors on peut intervenir auprès de ces femmes bien avant que les premiers symptômes n’apparaissent », a mentionné la psychologue Ilona S. Yim, de l’Université de la Californie à Irvine.
Lors de ses travaux, la chercheuse a trouvé un taux élevé de corticolibérine dès la 25e semaine de gestation chez les participantes qui ont souffert du syndrome du troisième jour.
Toutefois, le test a une fiabilité de 75 %.
Un article publié dans le quotidien La Presse nous apprend que M. Robert Salois, commissaire à la santé et au bien-être du Québec, recommande le test de dépistage gratuit du syndrome de Down chez toutes les Québécoises enceintes.
En ce moment, il faut débourser pour subir une échographie de clarté nucale combinée à une prise de sang. L’amniocentèse est offerte gratuitement pour les femmes enceintes considérées à risque.
La décision de M. Salois est toutefois nuancée alors qu’il souhaite que les médecins aient le consentement « libre et éclairé » des parents avant que le test soit effectué. « On devra parler des risques, mais aussi de comment vivre avec un enfant trisomique et aussi parler de ce que les personnes trisomiques peuvent apporter à la société », a mentionné la commissaire adjointe à l’éthique, Guylaine de Langavant.
Les hommes mariés ou en couple recevraient un diagnostic plus précoce du cancer de la prostate que ceux qui sont célibataires, selon une étude publiée dans la revue médicale Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention.
En effet, selon l’auteure principale derrière ces résultats, la Dre Lauren P. Wallner de l’Université du Michigan, les hommes ayant des antécédents familiaux de ce type de cancer sont 40 % moins susceptibles de recevoir un tel diagnostic s’ils sont célibataires, comparativement à ceux qui sont en couple.
La Dre Wallner croit que ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait que les femmes ou les conjointes insistent davantage pour que leur homme rencontre un médecin pour des examens de santé annuels.
Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus virulent chez les hommes américains.
Dans le cadre de la Journée nationale d’évaluation de la mémoire, qui se tiendra le 18 novembre prochain, la Fondation d’Alzheimer pour les proches aidants au Canada (FAPAC) va faire passer des tests gratuits afin d’évaluer la mémoire des participants.
Cette initiative de la FAPAC a pour but de dépister, de manière précoce, des troubles de la mémoire et de favoriser une intervention appropriée.
Les personnes qui ont des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer ou qui éprouvent des problèmes de mémoire sont particulièrement ciblées par cette campagne de prévention.
L’opération se tiendra dans plus de 50 magasins Wal-Mart, 10 pharmacies London Drugs, ainsi que dans les centres d’accueil, les maisons de soins infirmiers et les cabinets de professionnels de la santé.
Dépistage gratuit du VIH
Grâce à la campagne de prévention Il y a des propositions qui ne se refusent pas, des tests de dépistage du VIH seront offerts gratuitement à la clinique médicale l’Actuel et ce, dès le 29 septembre.
En moins de 30 minutes, les clientèles les plus vulnérables pourront obtenir un diagnostic.
« Il faut intensifier et diversifier nos interventions auprès des populations les plus touchées. La prévalence du VIH chez les hommes gais au Québec est aussi importante que dans certains pays d’Afrique. C’est un drame humain dans la communauté gaie », a mentionné le Dr Réjean Thomas, président de la clinique.
Du même souffle, le Dr Thomas rappelle qu’une personne sur trois infectée par le VIH ignore qu’elle est porteuse du virus. « En offrant gratuitement le test de détection rapide, nous espérons améliorer l’accessibilité et diminuer les barrières au dépistage », a-t-il conclu.