Ce pourcentage représente le nombre d’enfants qui naissent avec une prédisposition 4 fois plus élevée de se retrouver avec un QI inférieur à 85.
Ceux qui sont dans cette catégorie présentent un trouble de la glande thyroïde, en plus d’une anomalie génétique de l’enzyme déiodonase. Cette enzyme est impliquée dans le traitement des hormones thyroïdiennes à l’intérieur des cellules.
La recherche, effectuée par les experts de l’Université Cardiff et l’Université de Bristol, a été présentée à la Society for Endocrinology Annual BES Conference.
Les données génétiques de 3123 enfants de 7 ans ont été analysées, et leur QI testé. Les chercheurs ont réalisé que seule la combinaison d’un niveau d’hormones thyroïdiennes plus bas que la normale et de la variante génétique du déiodonase-2 affectait le QI.
Les données se sont avérées inchangées malgré l’ajout des facteurs environnementaux et socio-économiques.
« Si d’autres études confirment nos résultats, il faudrait réfléchir aux avantages reliés à un test génétique pratiqué en même temps que la vérification de la glande thyroïde à la naissance. Nous serions à même d’identifier les enfants le plus à risque », a expliqué le Dr Peter Taylor, responsable de la recherche.