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La télé, source de dépression?

Si l’on en juge une recherche menée par le Dr Brian A. Primack, du département de médecine de l’Université de Pittsburgh, accumuler les heures d’écoute de télévision ne serait pas sans conséquence pour les adolescents.

En effet, il semblerait qu’une fois adultes, les adolescents trop rivés sur le petit écran seraient plus à risque d’être touchés par la dépression. Cette incidence augmente pour chaque heure d’écoute supplémentaire quotidienne.

4 100 sujets ont participé à cette étude publiée dans Archives of General Psychiatry. Les chercheurs leur ont demandé de mettre un chiffre sur leur écoute de télévision pour ensuite les questionner sur leur état psychologique sept ans plus tard. 7,4 % d’entre eux affirmaient souffrir de troubles dépressifs, mais les chercheurs n’avancent toutefois pas que trop d’heures de télé causent automatiquement la dépression.

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Une autre vertu des oméga-3

Les travaux menés par le chercheur Michel Lucas et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université Laval les amènent à conclure que les oméga-3 diminuent la détresse psychologique et les symptômes dépressifs légers chez les femmes en périménopause et ménopause.

120 femmes âgées entre 40 à 55 ans ont participé à cette recherche publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Le groupe a été réparti en deux, alors que le premier consommait quotidiennement trois gélules d’oméga-3 pendant huit semaines, tandis que le second prenait des gélules contenant de l’huile de tournesol.

Par la suite, les chercheurs ont noté une amélioration significative de l’état psychologique chez le premier groupe. « Les différences que nous avons observées entre les deux groupes ne sont pas anodines. Surtout si on considère que les oméga-3 ont peu d’effets secondaires et qu’ils procurent des bienfaits sur le plan de la santé cardiovasculaire », a mentionné M. Lucas.

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Aucun lien entre la dépression et l’avortement

Des chercheurs, associés à l’Université Johns Hopkins de Baltimore aux États-Unis, ont analysé 21 études portant sur les conséquences psychologiques d’un avortement et concluent que les femmes ne sont pas plus dépressives à la suite de cet évènement.

« La meilleure recherche ne démontre pas l’existence d’un syndrome post-avortement qui pourrait se comparer au syndrome du stress post-traumatique », a mentionné le Dr Robert Blum. Il déplore que le mouvement pro-vie se serve de l’argument des conséquences traumatisantes d’un avortement pour convaincre les femmes de poursuivre leur grossesse.

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Les jeunes mères, plus touchées par la dépression

Selon des chercheurs britanniques, les adolescentes qui deviennent mères avant la vingtaine sont plus à risque de souffrir de dépression que les mamans un peu plus âgées. De plus, il semble qu’il en soit de même pour leurs bébés, qui sont davantage touchés par les troubles dépressifs une fois adultes.

Les chercheurs ont divisé les participantes en 3 groupes, selon l’âge auquel les femmes avaient donné naissance à leur premier enfant : 31 adolescentes âgées de 16 à 19 ans, 56 âgées de 20 à 22 ans et 89 autres âgées de 23 à 38 ans.

Chez les plus jeunes participantes, on a observé des antécédents dépressifs dans 41,9 % des cas, tandis que 18 % du groupe plus âgé avait souffert de dépression.

Quant aux bébés, ils étaient aux prises avec des désordres psycho-affectifs dans 19,4 % des cas quand leur mère était adolescente.

Pour l’auteur de cette étude, Cerith Waters de l’Université Cardiff, il ne fait pas de doute que les adolescentes sont plus vulnérables que les autres femmes et il importe de bien les encadrer pendant et après leur grossesse.

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L’incubateur pour prévenir la dépression

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans Psychiatry Research, nous apprend que les poupons placés dans un incubateur à la naissance ont deux à trois fois moins de risque d’être touchés par la dépression à l’âge adulte.

Ces résultats ont surpris les chercheurs des universités de Montréal et McGill, des centres de recherche du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital Douglas et de l’Institut de psychiatrie du King’s College au Royaume-Uni. Ils croyaient confirmer que la séparation mère-bébé, provoquée par un séjour dans l’incubateur, provoquait un traumatisme.

« Nous sommes partis de l’hypothèse que la séparation de la mère et de l’enfant, au moment où ce dernier était placé en incubateur, pouvait aggraver une dépression à l’adolescence ou à l’âge adulte. Nous avons plutôt découvert que les soins en incubateur pouvaient réduire de deux à trois fois les risques de dépression jusqu’à l’âge de 21 ans », a précisé un des auteurs, le Dr Richard E. Tremblay.

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Les femmes répondent mieux aux antidépresseurs

Selon une étude menée par le Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression (STAR*D), les femmes aux prises avec une dépression majeure qui sont traitées avec l’antidépresseur Citalopram répondent mieux à la médication que les hommes.

La Dre Elizabeth A. Young et son équipe ont observé les réactions à la médication chez près de 2 876 sujets âgés de 18 à 75 ans. Ces derniers ont consommé de 20 à 60 milligrammes de cet antidépresseur pendant 14 semaines.

Si les symptômes liés aux troubles dépressifs étaient plus sévères chez les femmes au début de l’étude, les participantes ont été traitées avec succès contre la dépression dans 29,4 % des cas, comparativement à 24,1 % des cas masculins.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à l’effet de l’oestrogène sur la sérotonine, une amine qui est moins secrétée dans le cerveau lors d’une dépression.

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1 Américain sur 20 souffre de dépression

Le Centre américain de contrôle et prévention des maladies (CDC) des États-Unis a publié, cette semaine, les dernières statistiques concernant la dépression. On y apprend qu’un Américain sur 20 est aux prises avec des troubles dépressifs.

Ce sont les personnes âgées de 40 à 59 ans (7,3 %), les noirs (8 %) et les femmes (6,7%) qui sont les plus touchés par la maladie.

Chez les personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté, le taux de dépression peut aller jusqu’à 22,4 % dans la tranche de population âgée de 40 à 59 ans.

Le CDC évalue à 83 milliards de dollars annuellement les pertes et les coûts engendrés par les conséquences des troubles dépressifs, qui vont de l’absentéisme au travail à la perte de productivité ou à des problèmes d’adaptation.

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Le Viagra et les femmes dépressives

Une recherche publiée dans le journal de l’American Medical Association nous en apprend un peu plus sur les effets de la célèbre pilule bleue chez les femmes.

Si les effets sur la libido et le désir féminin ne semblent pas concluants, le Viagra améliorerait tout de même la vie sexuelle et l’atteinte de l’orgasme chez 72 % des femmes qui prennent des antidépresseurs.

Les chercheurs, qui ont mené cette étude, croient donc que le Viagra n’est pas suffisamment efficace pour déjouer les antidépresseurs, médicaments dont les effets secondaires atténuent la libido, mais qu’il favoriserait tout de même l’atteinte de l’orgasme.

L’auteur principal de cette recherche, le Dr Stanley Althof, se dit par ailleurs préoccupé que 43 % des participantes aient avoué souffrir de migraines, alors que cette condition ne touchait que 27 % de celles qui prenaient le placebo.

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Quand la dépression entraîne des maladies cardiaques

Une recherche menée auprès de 5 000 personnes de plus de 40 ans démontre un lien entre la dépression et les maladies cardiaques, particulièrement chez les femmes. Parmi les participants, 16,8 % des femmes et 10,9 % des hommes ont avoué avoir souffert de dépression au cours d’une période de 12 ans.

L’incidence des maladies du coeur augmente de 70 % chez les femmes qui ont été dépressives, tandis que chez les hommes, la hausse se limite à 1 %, selon l’auteure principale de l’étude, Heather Gilmour.

La dépression semble donc être un facteur de risque pour développer une maladie cardiaque, tout comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogue, une mauvaise alimentation ou encore la sédentarité.

Cette étude démontre pour la première fois une relation possible entre la dépression et les maladies cardiovasculaires.

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La réaction au stress diffère selon le sexe

Les travaux menés sur des rats par des scientifiques montréalais du Centre de recherche Fernand-Seguin démontrent que la réaction neurologique face au stress varie selon le sexe.

Si c’est l’hémisphère droit des rongeurs mâles qui est activé dans des situations tendues, c’est l’hémisphère gauche qui réagit davantage chez les femelles.

Des recherches antérieures avaient prouvé qu’une sollicitation de l’hémisphère gauche entraînait des symptômes dépressifs, troubles que les femmes développent deux fois plus souvent que les hommes en situation stressante.

L’un des auteurs de l’étude, le Dr Ron Sullivan, apporte toutefois quelques nuances à ces découvertes : « Aucun des deux sexes n’emploie exclusivement un hémisphère ou l’autre dans une situation stressante. Cependant, l’hémisphère dominant semble être différent selon le sexe, ce qui nous permet de croire que les hommes et les femmes présentent une réactivité différente face au stress qui, elle, pourrait être reliée à la plus grande vulnérabilité observée chez les femmes. »