Catégories
Uncategorized

Un traitement contre l’acné associé à la dépression

Une recherche publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry démontre que l’incidence de dépression double lorsque la personne consomme le médicament Accutane, ou isotrétinoïne.

« La dépression est tout de même un effet secondaire très rarement observé lors d’un traitement d’Accutane », a noté la Dre Anick Bérard, du CHU Sainte-Justine. Celle-ci ajoute que le fabricant pharmaceutique pourrait ajouter les résultats de sa recherche dans le guide d’utilisation du médicament afin de bien informer les consommateurs.

De 1984 à 2003, 30 496 sujets ont participé à cette étude; parmi eux, 126 ont avoué avoir souffert de dépression majeure. Mme Bérard recommande aux médecins de se montrer plus vigilants et d’exercer un meilleur suivi auprès des personnes qui prennent de l’isotrétinoïne afin de détecter d’éventuels troubles dépressifs.

Catégories
Uncategorized

Le dépistage de la dépression par test sanguin

Selon une étude réalisée au département de médecine de l’université de l’Illinois, à Chicago, il est facile de diagnostiquer la dépression avec un simple test sanguin, grâce à une protéine dans le cerveau qui agit comme biomarqueur.

L’auteur principal de cette étude, Mark Rasenick, voit un autre avantage à cette découverte. « Le test peut servir à vérifier l’efficacité des antidépresseurs rapidement, entre quatre à cinq jours à partir du début du traitement. Cela éviterait aux patients d’attendre des mois avant de savoir si la médication leur convient », a-t-il mentionné.

Dans un cas négatif, il serait plus facile de déterminer quel type d’antidépresseurs pourrait mieux convenir au patient.

« Le test serait très simple et pourrait être fait en clinique », a ajouté M. Rasenick.

Catégories
Uncategorized

Hausse des prescriptions d’antidépresseurs chez les étudiants

Le quotidien Le Nouvelliste nous apprend qu’il y a une hausse des prescriptions de médicaments pour lutter contre la dépression chez les étudiants qui fréquentent les cégeps du Québec.

Toutefois, Marc Bournival, responsable du service de psychologie du Cégep de Trois-Rivières, mentionne qu’on est encore loin d’une génération dépressive et que la majorité des cégépiens ne sont pas aux prises avec ce trouble de plus en plus fréquent.

« On ne peut pas ne pas s’en préoccuper », a mentionné M. Bournival, qui rappelle qu’il existe un lien entre la consommation d’antidépresseurs et les tendances suicidaires.

Le fait que les étudiants consultent de plus en plus des spécialistes démontre qu’il y a une réelle volonté de se prendre en main.

Catégories
Uncategorized

Le cercle vicieux de la dépression

Une équipe de chercheurs de l’Université du Wisconsin démontre que les personnes qui souffrent de dépression ont davantage de difficulté que les personnes en bonne santé à réprimer les pensées négatives.

Pour en arriver à de telles conclusions, les scientifiques ont observé les cerveaux à l’analyseur alors qu’ils présentaient des images à connotation négative. Chez les dépressifs, on a observé une activité intense dans les zones du cerveau associées à l’oubli des pensées négatives.

Lorsque ces zones cérébrales sont stimulées, on remarque que cela génère des réactions sur l’amygdale, une zone du cerveau liée à la peur.

Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, une personne dépressive est plus susceptible d’être atteinte à nouveau par des épisodes dépressifs lorsqu’un premier diagnostic a été fait. De plus, dans 5 à 10 % des cas, la dépression s’accompagne des symptômes bipolaires.

Catégories
Uncategorized

La migraine associée à la dépression

Une recherche du journal médical Headache associe les migraines aux troubles dépressifs.

L’équipe du docteur Tetsuhiro Maeno, de l’Université de Tsukuba, au Japon, a suivi pendant un an 177 patients qui souffrent de maux de tête. Le groupe devait répondre à un questionnaire et préciser la durée, le degré de sévérité, les symptômes et tout changement relatif à la migraine.

Les scientifiques ont découvert que 25 % des personnes observées souffraient de dépression majeure. Les personnes les plus touchées sont celles dont les maux de tête étaient plus intenses et sévères.

M. Mateo suggère aux médecins d’être vigilants : « Quand un de leurs patients souffre depuis plus de six mois de migraine ou que celle-ci s’accompagne de multiples symptômes, ils doivent s’assurer qu’il n’y a pas de troubles dépressifs. »

Catégories
Uncategorized

Les commotions répétitives liées à la dépression

Le docteur Alain Ptito et son équipe de chercheurs de l’Université McGill ont analysé les effets des commotions cérébrales répétitives sur le cerveau des sportifs.

Ils en concluent un lien direct entre cette perturbation de la fonction cérébrale et les troubles dépressifs.

« On démontre en fait qu’il y a quelque chose qui se passe au niveau du cerveau. Les symptômes de dépression dont se plaignent les joueurs ressemblent d’une façon très proche à ce qu’on observe dans la dépression majeure », a précisé M. Ptito.

Les commotions nuisent aux capacités cérébrales. En effet, les autopsies de deux sportifs notoires ont révélé que leur cerveau ressemblait à celui d’un homme de 80 ans et atteint par la maladie d’Alzheimer, tellement il était abîmé par les chocs répétitifs.