On apprend dans The American Journal of Psychiatry que durant l’année suivant le traitement pour une dépression majeure de leur mère, les enfants voient eux-mêmes leurs symptômes d’un problème psychiatrique s’estomper.
Les risques sont en effet plus élevés, pour un enfant dont l’un des parents est gravement dépressif, de vivre un désordre psychiatrique. Cette amélioration conjointe est donc des plus encourageante.
Il s’agit là des résultats d’une étude menée par l’Institut national de santé mentale (États-Unis) ayant porté sur 80 mères.
On a ainsi remarqué que si une rémission rapide avait des effets sur la mère et son enfant, dans le cas d’une rémission plus tardive, les symptômes de l’enfant disparaissent aussi, mais il a encore de la difficulté à fonctionner, à la maison et à l’école.
Finalement, lorsque la mère est en dépression pendant plus de deux ans, et ce, sans réduction de ses symptômes, l’enfant a des risques accrus d’en avoir aussi, comme des problèmes de comportement, par exemple.