Une récente étude de la Yale University démontre qu’une femme ne sera pas plus encline à devenir dépressive si elle arrête sa prise d’antidépresseurs durant sa grossesse ou après celle-ci.
C’est ce qu’ont statué les chercheurs après avoir suivi 778 femmes qui avaient déjà souffert de la dépression. Certaines avaient décidé d’elles-mêmes d’arrêter de prendre leurs médicaments, d’autres avaient choisi de poursuivre leur traitement.
Aucune différence notable quant à la prédominance d’épisodes dépressifs n’a pu être remarquée entre les deux groupes. En général, les femmes sauraient si elles peuvent arrêter de prendre leurs médicaments, ayant l’expérience de ce qui survient chez elles en le faisant.
Toutefois, celles qui ont connu quatre épisodes dépressifs ou plus avant leur grossesse avaient plus tendance à en connaître un nouveau lorsqu’elles étaient enceintes, et ce, qu’elles prennent ou non des antidépresseurs.
Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans Epidemiology.