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Oprah Winfrey au bord de la dépression

Après 25 ans à la tête d’un talk-show qui a été numéro 1 pendant toutes ces années, Oprah Winfrey décidait de tirer sa révérence en mai 2011 pour lancer sa propre chaîne de télévision, Oprah Winfrey Network (OWN). Seulement, elle croyait que le succès serait rapidement au rendez-vous.

 

La première année de la chaîne a été particulièrement difficile, n’attirant pas autant de téléspectateurs que l’on croyait. Winfrey a donc dû remanier grandement sa grille horaire pour tenter de mieux séduire les téléspectateurs. Toutefois, cette pression ressentie pour faire de OWN un succès l’a conduite vers la dépression nerveuse.

À l’été 2012, elle a donc pris un peu de recul. Elle a constaté qu’elle n’allait pas bien lorsqu’elle a interviewé Jason Russell, l’homme derrière la campagne Korn 2012, sur son effondrement émotionnel. « Jason a parlé du fait qu’il vivait une dépression nerveuse, et je me suis dit que j’avais aussi ces symptômes », a-t-elle confié à People.

Elle a alors senti le besoin de se retirer, et elle avoue que son partenaire de longue date, Stedman Graham, a été d’un grand secours. « Après 25 ans numéro 1, j’avais pris habitude du succès. Je ne m’attendais pas à un échec. J’ai été testée très profondément », raconte L’animatrice.

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La surqualification pourrait mener à la dépression

Êtes-vous trop qualifié pour le poste que vous occupez actuellement?

Votre niveau d’études est-il beaucoup plus impressionnant que votre feuille de route? Attention, ce genre de constat pourrait vous mener tout droit vers une dépression…

C’est du moins la conclusion à laquelle arrivent des chercheurs belges, notamment après avoir analysé les dossiers de plus de 16 000 employés à travers l’Europe.

Présentées devant l’American Sociological Association, ces conclusions parlent d’un risque accru de troubles de l’humeur et de dépression chez les gens trop qualifiés pour leur emploi actuel, entre autres explicable par un manque de motivation et de stimulation.

« La raison pour laquelle les gens surqualifiés présentent un risque élevé de détresse psychologique pourrait être parce que, par définition, ils ne sont pas stimulés dans leur emploi et ne peuvent pas utiliser toutes les compétences qu’ils ont acquises au cours de leurs études », explique Piet Bracke, une professeure belge, à Live Science.

Ces propos, repris par Top Santé, sont accompagnés d’une mise en garde voulant que si le marché du travail ne connaît pas la même croissance que la popularité des hautes études, les sociétés modernes pourraient se retrouver avec de plus en plus de travailleurs dépressifs.

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L’orgasme : un excellent moyen d’exercer le cerveau

Barry Komisaruk du Département de psychologie de l’Université Rutgers au New Jersey partage les résultats d’une étude récemment conduite sur les bénéfices de l’orgasme.

Pour arriver à ces conclusions, le professeur, qui a passé plus de 50 ans à étudier le plaisir sexuel féminin, a examiné l’activité cérébrale de femmes qui, confinées dans un scanneur en milieu médical, atteignaient l’orgasme.

Lorsqu’un sujet s’adonne à des exercices mentaux tels que des mots croisés ou des sudokus, quelques parties du cerveau seulement seraient activées. Or, l’orgasme à lui seul activerait absolument tout.

Se confiant à The Times, le chercheur de 72 ans dit : « Durant l’orgasme, c’est un incroyable flux sanguin qui se produit vers le cerveau. Je crois donc que ça ne peut être une mauvaise chose. Ça apporte tous les nutriments et l’oxygénation nécessaires ».

Il suggère également que ce type d’évènement pourrait bloquer la douleur et donc être utilisé notamment pour soulager celle de l’accouchement. Ou encore, il mentionne qu’en arrivant à exploiter le mécanisme de production du plaisir, on pourrait en faire bénéficier les gens atteints de dépression, d’anxiété et de toxicomanie.

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L’isoflurane pour combattre la dépression sévère

Une étude américaine relance une autre précédemment menée dans les années 90 sur l’effet des anesthésiants sur la dépression profonde.

Les travaux récemment publiés dans l’édition du 26 juillet de la revue PLoS ONE refont la lumière sur cette méthode qui pourrait remplacer la plus efficace jusqu’à ce jour, les électrochocs.

Bien que l’opinion publique y soit encore très résistante, les électrochocs ont depuis longtemps fait leurs preuves contre les dépressions résistantes aux traitements médicamenteux.

Étant beaucoup moins violents que la croyance populaire le veut, plusieurs effets secondaires nuisibles y sont par contre liés dont des troubles de la mémoire, de la concentration et de l’attention, et parfois aussi de l’amnésie temporaire.

Or, l’isoflurane offrirait d’aussi bons résultats en plus d’être exempt d’effets secondaires.

« Très peu d’études existent sur l’utilisation des anesthésiants dans le traitement de la dépression résistante aux antidépresseurs, mais l’isoflurane semble intéressante du fait de l’absence supposée d’effets secondaires latéraux », commente le Pr Franck Baylé, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne et professeur à l’Université Paris-Descartes.

« Si la piste de l’isoflurane est intéressante, des études de plus grande envergure sont indispensables », conclut-il.

Il s’agit d’une très bonne nouvelle, alors que c’est la première percée significative depuis les années 90 du en matière de traitement de la maladie mentale, fardeau de plus en plus présent au sein de notre société.

 

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Nouveau médicament contre l’anxiété

Alors que les troubles de l’humeur font de plus en plus ravages dans nombre de sociétés, c’est avec enthousiasme que cette nouvelle nous arrive de l’Université de Vanderbilt.

Le Pr Lawrence Marnett, directeur de l’université, explique que ce traitement pourrait non seulement aider à gérer les troubles d’humeurs, mais aussi prendre en charge la douleur, les troubles moteurs et possiblement aussi le cancer du côlon.

Santé Log donne des explications sur le procédé de cet inhibiteur. On peut y lire qu’il s’agit plus précisément d’un inhibiteur sélectif de COX-2, un enzyme qui, une fois bloqué, permet au traitement d’agir tel un anti-inflammatoire non stéroïdien. Il y arrive entre autres en activant des endocannabinoïdes naturels.

Il s’agit de molécules de signalisation qui activent des récepteurs du cerveau, les mêmes qui sont activées par l’ingrédient actif du cannabis. Elles sont responsables de plusieurs pathologies, dont l’anxiété.

De plus, ces nouveaux inhibiteurs, ne bloquant pas la production de prostaglandines, n’entraîneraient aucun effet secondaire désagréable sur le plan gastrique.

Les résultats de cette recherche devraient bientôt paraître dans la revue Nature Neuroscience.

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Deux tasses de café pourraient réduire les risques de suicide de moitié

Le Daily Mail (UK) propose une étude initialement publiée par des chercheurs de Harvard, qui tend à démontrer que le café serait bel et bien un outil de taille dans la lutte à la dépression.

Plus encore, selon l’étude, de deux à quatre tasses de café par jour permettraient de réduire les risques de suicide de 50 %.

Cette quantité permettrait même une meilleure protection que le thé et le chocolat. Par contre, les chercheurs préviennent les consommateurs et les gens qui souffrent de dépression ou de trouble de l’humeur que de consommer du café ne constitue pas un remède ou une médication adéquate.

Il s’agit simplement d’un impact découlant de la consommation du café, un effet démontré clairement lorsque les chercheurs ont comparé les dossiers médicaux des amateurs de caféine à ceux qui n’en consomment que peu ou pas du tout.

Les données compilées recoupaient les dossiers de 200 000 hommes et femmes, ce qui s’avère suffisant pour parler d’une recherche exhaustive!

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Prédire la dépression postnatale

C’est dans le Journal of Psychiatry Research qu’ont été publiés les résultats fort prometteurs d’une nouvelle recherche concernant la prédiction de la dépression postpartum. Le nombre de femmes en souffrant est estimé à 1 sur 7.

Lors de leurs recherches, les spécialistes de l’Université de Warwick en Angleterre et des hôpitaux du NHS ont trouvé deux gènes identifiés comme étant impliqués dans la réponse au stress, GE et CRH-R1.

Les prélèvements sanguins de 200 femmes enceintes ont révélé deux modifications génétiques dans ces gènes, et il a été déterminé que les femmes portant ces mutations avaient un risque élevé de souffrir d’une dépression postnatale.

Lors de l’accouchement, il se produit un changement du taux de corticotrophine, une hormone produite par le placenta. Le tout vient déséquilibrer l’axe HHS, un réseau biologique constitué de glandes et d’hormones liées au stress.

Ce type de déséquilibre peut alors causer des symptômes dépressifs tels que l’anxiété, l’irritabilité, des pleurs sans raison et des difficultés relationnelles.

Heureusement, moyennant des recherches plus approfondies, une simple prise de sang pourrait déterminer les risques d’une future maman de souffrir de ce trouble malheureusement très commun.

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Les médias sociaux en prévention du suicide

Les médias sociaux ont souvent eux-mêmes mauvaise presse et sont vus de haut par d’aucuns, parfois à tort ou à raison, mais il existe un phénomène qui semble difficile à contredire.

En effet, si les médias sociaux sont un lieu d’intimidation fréquent, et qu’il s’agit d’un problème de société flagrant chez la jeune génération, ces mêmes systèmes peuvent aussi sauver des vies.

De plus en plus de cas sont observés et rapportés, de jeunes (et moins jeunes) individus qui se tournent vers la toile et leurs médias sociaux favoris pour demander de l’aide en situation de crise et de détresse psychologique.

C’est le phénomène rapporté par le Daily Mail (UK), alors qu’une nouvelle étude fait état du réflexe des jeunes à se tourner vers les technologies pour partager leurs émotions les plus sombres et leurs idées suicidaires, plutôt que de parler à un proche ou d’appeler une ligne anti-suicide.

Des chercheurs de l’Ohio, auteurs de deux études sur le même sujet, croient qu’il faut concentrer les efforts de prévention du suicide vers le web et ce genre de plateformes, là où se trouvent véritablement les jeunes et les adolescents.

Ici, au Québec, plusieurs cas qui abondent dans ce sens ont aussi été rapportés.

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Un nouveau test pourrait mieux définir le traitement de la dépression

Les antidépresseurs demeurent une bonne avenue pour soigner certains cas de dépression, mais on constate de plus en plus que certains abus pourraient être évités.

De plus, beaucoup d’études commencent à démontrer, voire prouver, que la solution la plus efficace à long terme pour permettre une véritable rémission s’avère la bonne vieille psychothérapie.

Bien entendu, chaque situation commande une action différente, et c’est justement ce principe qui a mené des chercheurs d’Atlanta, en Géorgie, à mettre au point un test qui permet de mieux comprendre chaque situation et d’offrir le bon traitement qui s’y rattache, explique le Daily Mail (UK)

Le test, sous forme de numérisation, analyse différents taux et différentes fonctions du cerveau qui, sans entrer dans les détails complexes, permettent de poser un bien meilleur diagnostic que celui d’une simple dépression.

Un diagnostic plus précis signifie inéluctablement un traitement plus efficace.

« Ces nouvelles données suggèrent que si vous traitez un patient selon le type de cerveau (et de ces résultats d’analyse), vous augmentez les chances de rémission de celui-ci », confirme la Dre Helen Mayberg, professeure de psychiatrie et auteure principale de cette étude fort intéressante.

De plus en plus de spécialistes s’accordent pour dire que la hausse des prescriptions d’antidépresseurs représente un problème de société relativement inquiétant.  

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Les garderies à l’aide des mères dépressives et leur famille

Il est estimé que 30 à 40 % des nouvelles mamans souffriront un jour ou l’autre de dépression. Devant ces chiffres, des chercheurs canadiens ont effectué une étude afin de déterminer s’il était préférable d’envoyer les enfants de mères dépressives à la garderie.

Les résultats de la recherche publiés dans le journal JAMA Psychiatry se sont montrés fort concluants, alors que seulement 7 % des enfants suivis qui allaient à la garderie montraient des signes de problèmes émotionnels, contre 32 % pour ceux qui restaient exclusivement avec leur mère.

À la lumière de ces chiffres, Alan Kadzin, professeur en psychiatrie infantile œuvrant à la réputée Université Yale, a déclaré : « Le message principal à retenir est l’énorme différence qu’offre le service de garderie à ces enfants. Ce n’est pas anodin, mais il ne s’agit pas de simple gardiennage ».

Malheureusement, l’incidence de la dépression rend souvent les mères affectées moins engagées, consistantes et à l’écoute. Elles ont une tendance plus négative avec leurs petits.

En garderie, ces enfants jouissent d’un contact social important, de jeux, jouets et activités, pendant que les mères vivant le stress de la dépression peuvent se reposer.