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Les enfants migraineux enclins à la dépression à l’âge adulte

L’étude, menée au Brésil auprès de 1856 enfants âgés de 5 à 11 ans, apporte des résultats concluants. Plus les migraines sont fréquentes, plus les chances de développer un désordre comportemental sont élevées.

Selon medicalnewstoday.com, c’est ce que rapporte le directeur du Glia Institute de São Paulo, Marco Arruda, en collaboration avec Marcelo Bigal du Albert Einstein College of Medicine à New York.

Arruda explique : « Plus de 3 % des enfants souffrent de fréquents maux de tête dès la petite enfance, jusqu’à l’adolescence. Une étude ultérieure avait déjà démontré le lien avec les problèmes physiques et mentaux tels que l’hyperactivité, les problèmes d’attention, la dépression et l’anxiété ».

Cependant, les chercheurs affirment que la fréquence et la durée des migraines n’avaient pas été considérées auparavant. Maintenant que ces résultats confirment cette théorie, il sera possible, dans le milieu médical, de mieux traiter ces enfants de façon préventive.

Néanmoins, d’autres recherches plus poussées devront être menées afin de déterminer de façon plus précise l’impact des migraines infantiles sur le comportement psychologique adulte.

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Dépression post-partum : critique pour l’enfant même à long terme

Une recherche ultérieure a déjà fait étalage de l’une des conséquences de la dépression à la suite de la naissance d’un enfant, soit de voir le nourrisson retardé dans sa croissance pendant ses deux premières années de vie.

Les résultats de la nouvelle étude publiée dans l’édition d’octobre de la revue Pediatrics démontrent que le retard de croissance est plus important que prévu, puisqu’il s’étend également à plus long terme.

Comparativement aux autres enfants, ceux dont la mère était en dépression modérée à sévère avaient de 40 à 48 % plus de risque d’être en dessous du 10e percentile dans la courbe de croissance.

Les données précédentes s’arrêtaient à l’âge de deux ans, alors que dans la présente étude, elles s’étendaient à l’âge de 4 et même 5 ans.

Puisque la première tendance de la dépression post-partum consiste à de mauvaises habitudes alimentaires pour l’enfant ainsi qu’à une diminution du temps d’allaitement, il est normal que les chercheurs sonnent l’alerte. Ils encouragent la prévention, la détection et le traitement rapide des symptômes de la dépression.

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L’allaitement contre la dépression chez l’adulte

Les chercheurs ont vérifié ce fait auprès de 52 personnes en moyenne âgées de 44 ans. Ces patients étaient traités pour un diagnostic de dépression majeure. Leurs antécédents ont été comparés à 106 participants en bonne santé, n’ayant jamais souffert de dépression.

Le facteur soulevé consistait à savoir si le participant avait été allaité pendant au moins deux semaines ou, dans le cas des femmes, si elles avaient elles-mêmes allaité leurs enfants pendant la même durée.

Les résultats démontrent que 73 % des gens en santé interrogés avaient été allaités. Quant aux participants souffrant de dépression, seulement 46 % d’entre eux avaient profité du lait maternel.

Fait encourageant, les résultats ont été corroborés quant au risque de dépression lorsque les facteurs suivants ont été intégrés : l’âge, le sexe (féminin ou masculin) et le niveau d’éducation de la mère.

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Le sperme aurait des propriétés antidépressives

Une étude effectuée il y a dix ans sur 293 étudiants et parue dans les Archives of Sexual Behaviour refait surface aujourd’hui, avec les réserves de certains experts.
 
On mentionnait que le sperme possédait un composé antidépressif, et donc que les femmes qui n’utilisaient pas de préservatif durant leurs rapports sexuels étaient moins dépressives que les autres.
 
Questionnées sur leurs habitudes sexuelles et leurs symptômes de dépression, 87 % des femmes se disaient actives sexuellement, mais leur taux de dépression variait selon l’usage des préservatifs.
 
Ainsi, on notait que chez les femmes qui n’utilisaient pas les condoms, 4,5 % avaient tenté de se suicider, contre 7,4 % chez celles qui en utilisaient parfois, et 13,2 % chez les femmes qui utilisaient toujours ce moyen de contraception.
 
Toutefois, cette étude ne parlait pas de la nature de la relation amoureuse ou du fait qu’il y avait ou non une véritable relation amoureuse, de la durée de celle-ci et de la fréquence des rapports sexuels, des facteurs qui pourraient aussi influencer l’humeur des femmes.
 
Le sujet doit donc être plus approfondi.
 
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Le stress et la dépression réduisent la taille du cerveau

 

Le Nature Medicine rapporte que des chercheurs de l’université de Yale croient que les gens qui souffrent de stress chronique ou de dépression ont une perte du volume de leur cerveau. Ce qui expliquerait pourquoi certains développent des troubles affectifs et cognitifs.

Les chercheurs ont découvert, dans ces deux pathologies, un interrupteur génétique qui freine l’expression de plusieurs gènes nécessaires à la formation de connexions synaptiques entre les neurones. Ce phénomène finit par entraîner une perte de volume du cerveau.

« Nous avons voulu vérifier que le stress entraîne une perte de synapses chez les humains. Nous montrons que les circuits normalement impliqués dans l’émotion et dans la cognition sont perturbés lorsque ce facteur de transcription unique est activé », explique l’auteur principal de l’étude, Ronald Duman.

Chez les gens déprimés, par exemple, on a noté des niveaux moindres de l’expression des gènes liés aux connexions entre les neurones.

Si on trouve le moyen de renforcer ces connexions, on entrevoit la possibilité de développer des traitements plus efficaces que les antidépresseurs.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

 

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Le yoga contre la dépression durant la grossesse

Les hormones des femmes enceintes influent sur leur humeur.

En fait, l’étude américaine, publiée dans la revue Complementary Therapies in Clinical Practice, démontre qu’une femme enceinte sur cinq souffre de dépression durant sa grossesse. C’est qu’avec le yoga, les futures mamans se sentiraient plus proches de leurs enfants.

La dépression et l’anxiété sont de plus en plus fréquentes chez les femmes en pleine grossesse. Il est important qu’elles soient traitées, puisqu’elles peuvent nuire à la santé du poupon. Il se pourrait que la femme mette au monde un enfant plus petit que la normale, qu’elle accouche prématurément ou souffre de pré-éclampsie.

De plus, les futures mères n’osent pas toujours prendre des antidépresseurs.

L’auteure de la recherche, Maria Muzik, soutient que cette découverte démontre que le yoga « peut être une alternative efficace au traitement pharmaceutique ».

Rappelons qu’aussi peu que 12 minutes de yoga quotidiennement pendant huit semaines suffisent à réduire le niveau de stress en diminuant les inflammations de l’organisme.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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En Nouvelle-Zélande, un jeu vidéo aide les ados à combattre la dépression

(AUCKLAND (Nouvelle-Zélande)-AFP) – Parfois considérés comme abrutissants et facteurs d’enfermement, les jeux vidéo peuvent aussi aider les adolescents déprimés.

En Nouvelle-Zélande, un jeu mis au point par des psychiatres met en scène un monde imaginaire où le jeune sauve le monde du désespoir.

Plutôt que d’encourager à détruire pour le plaisir, le jeu SPARX cherche à apprendre aux adolescents à faire face à la dépression, sur la base d’une méthode thérapeutique dite comportementale et cognitive (CBT).

Tout aussi important, ses concepteurs ont voulu créer un outil ludique et captivant pour des patients souvent réticents à demander conseil, ou agacés par les recommandations des adultes.

Dans le monde imaginaire présenté par SPARX, le joueur entre dans la peau d’un avatar qui détruit les pensées négatives avec des boules de feu pour sauver le monde du désespoir et du pessimisme.

Directrice du projet, Sally Merry, pédopsychiatre à l’Université d’Auckland, explique que cette approche peu conventionnelle séduit les ados, car elle leur permet de faire face à leurs problèmes par eux-mêmes et à leur rythme.

« On n’est pas obligé de traiter des difficultés psychologiques de manière effroyablement sérieuse », dit-elle. « La thérapie ne doit pas forcément être déprimante en elle-même, on peut aussi s’amuser ».

Parmi les pays riches, la Nouvelle-Zélande est un de ceux qui arrivent régulièrement en tête en matière de suicide chez les jeunes, selon des études internationales. Et Sally Merry veut rendre plus accessible le traitement à cette maladie.

« La dépression chez les jeunes est un phénomène international. C’est fréquent et la plupart du temps, on ne la soigne pas », indique-t-elle.

Le jeu vidéo compte sept niveaux d’une quarantaine de minutes chacun — une durée similaire aux traditionnelles consultations avec un praticien — et s’adresse aux adolescents âgés de 13 à 17 ans.

Aidé par un guide, le joueur évolue au sein des différents niveaux, qui à chaque fois apportent au joueur des solutions pour mieux gérer la colère, résoudre les conflits ou apprendre à se relaxer avec des exercices de respiration.

Au fil des étapes, l’univers dans lequel il avance devient plus lumineux et moins menaçant.

Les résultats d’un essai clinique publiés en début d’année dans le British Medical Journal montrent que ce jeu vidéo est aussi efficace pour lutter contre la souffrance que des consultations en tête à tête avec un psychothérapeute.

SPARX a suscité l’intérêt des États-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Grande-Bretagne, ainsi que d’autres pays non anglophones qui veulent le traduire.

 

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Le yoga pour réduire le stress et l’inflammation

 

(Relaxnews) – D’après une nouvelle étude de l’University of California, Los Angeles (UCLA), 12 minutes de yoga par jour pendant huit semaines suffisent à réduire le niveau de stress en diminuant les inflammations de l’organisme.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Psychoneuroendocrinology : pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs se sont penchés sur 45 personnes qui s’occupent de membres de leur famille atteints de sénilité, qu’ils ont répartis en deux groupes.

Le premier groupe devait pratiquer le yoga chaque jour pendant douze minutes, sur une période de huit semaines, et le second écoutait de la musique apaisante douze minutes par jour sur la même période. Le type de yoga choisi par les chercheurs était le Kirtan Kriya alliant méditation et chants, dérivé du yoga Kundalini.

Les chercheurs ont ainsi découvert chez les sujets ayant pratiqué le yoga un changement de réaction dans 68 gènes en réponse à la méditation, ce qui a entraîné une baisse des inflammations dans l’organisme.

Les inflammations peuvent entraîner toutes sortes de problèmes de santé, des maladies cardiaques à la dépression, en passant par le diabète.

« C’est un résultat encourageant », d’après la chercheuse Helen Lavretsky, professeure de psychiatrie à UCLA, dans un communiqué daté du 24 juillet. « Les personnes qui aident un parent sénile n’ont souvent ni le temps, ni l’énergie, ni les contacts qui leur apporteraient un peu de répit dans leur stress quotidien; cette forme brève de médiation yogique, facile à apprendre, est un outil utile ».

Dans une étude antérieure d’UCLA, le Kirtan Kriya a été associé à un taux inférieur de dépression chez les personnes qui le pratiquent, ainsi qu’à une amélioration des fonctions cognitives par rapport à d’autres formes de relaxation.

Pour en savoir plus sur le Kirtan Kriya, voici une démonstration en vidéo (en anglais) :
youtube.com/watch?v=yMzitUCItVM

 

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La dépression durant la grossesse liée à la prématurité

Selon la recherche publiée dans l’American Journal of Obstetrics & Gynecology, des chercheursont pu déterminer que plusieurs facteurs pouvaient causer les naissances avant terme, dont la race, l’âge et la dépression.

Bien que d’autres facteurs entrent en ligne de compte, la dépression est une forme sérieuse de stress qui peut affecter la santé du foetus.

De plus, les femmes qui consomment des antidépresseurs sont plus à risque de donner naissance à un bébé prématuré.

Les chercheurs ne savent toutefois pas si un traitement par médicaments ou par thérapie aiderait les femmes dépressives à mettre leur bébé au monde au bon moment.

Les chercheurs croient plutôt qu’une solution pourrait être de continuer à sensibiliser les femmes aux risques que leur dépression comporte pour leur enfant à naître.

Rappelons que des chercheurs de l’Université de Montréal ont démontré qu’une partie du cerveau d’enfants nés d’une mère dépressive, l’amygdale, était plus grosse.

L’amygdale (complexe amygdalien) est un noyau situé dans le lobe temporal. Cette partie du cerveau est reliée à la réponse émotive.

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Éteindre la lumière pour prévenir la dépression

(Relaxnews) – À la nuit tombée, la moindre source de lumière, par exemple la diode rouge qui reste allumée lorsqu’un téléviseur est en veille, peut conduire à la dépression, d’après une étude. La seule solution : se plonger dans le noir le plus complet, en éteignant toutes les lumières.

C’est la dernière étude en date qui établit un lien entre les lumières nocturnes et la dépression. Les chercheurs estiment également que regarder la télé ou surfer sur Internet tard dans la nuit peut aussi plonger dans des états dépressifs.

Dans le cadre de cette étude, des hamsters exposés à une lumière tamisée pendant la nuit, sur une période de quatre semaines, ont montré par la suite des signes de dépression : les rongeurs s’intéressaient moins à l’eau sucrée qu’ils lapaient allègrement par le passé, en comparaison avec le groupe contrôle.

Ces résultats indiquent que l’exposition à des lumières artificielles la nuit pourrait avoir contribué à la hausse du taux de dépression chez les humains depuis 50 ans, d’après la chercheuse Tracy Bedrosian de l’Ohio State University aux États-Unis.

« L’avènement de la lumière électrique a permis aux humains de se départir des cycles naturels du jour et de la nuit », ce qui peut avoir potentiellement troublé nos rythmes biologiques, d’après Tracy Bedrosian.

« Les personnes qui se couchent tard en restant devant la télé ou l’ordinateur peuvent contrecarrer certains des effets néfastes en revenant à un cycle lumière-obscurité et en minimisant leur exposition à la lumière artificielle pendant la nuit », explique Tracy Bedrosian.

Des études antérieures ont démontré que l’exposition à la lumière artificielle pendant la nuit pouvait augmenter le risque de prise de poids et de certains types de cancer.

L’étude a été publiée en ligne par la revue Molecular Psychiatry.