La poursuite du bonheur n’a pas que du bon, selon les experts qui croient qu’elle a précisément créé les problèmes qu’elle était censée empêcher.
En fait, à cause des parents qui couvent trop leurs enfants, ceux-ci entrent dans la vie en s’attendant à ce que le succès soit facile. Toutefois, ils développent des tendances dépressives, voire suicidaires, lorsqu’ils font face à l’adversité.
Les jeunes provenant de milieux où on les a surprotégés sont plus susceptibles de tomber en dépression.
De plus, certains experts soutiennent que l’on nait avec un niveau d’estime de soi prédéterminé, tandis que d’autres croient plutôt que c’est notre résilience qui nous aide à nous forger une bonne estime de nous.
« Les enfants qui se suicident de façon inattendue viennent de familles qui les soutiennent et ont de bons résultats à l’école, mais n’ont jamais fait face à l’adversité auparavant. […] Lorsqu’ils le font, que ce soit pour des problèmes amoureux, des échecs scolaires ou des problèmes avec leurs parents, ils n’ont pas les habiletés pour passer à travers », expliquait au Daily Mail la spécialiste Lucy Bailey.
Rappelons qu’une éducation parentale plus élevée signifie moins de problèmes de santé mentale chez les enfants, une fois devenus adultes. Il semblerait même que les parents les plus instruits ont tendance à avoir des enfants avec plus d’éducation et qui occuperont des emplois mieux rémunérés, disent les experts.
Ce sont les effets secondaires « physiques » des traitements comme la radiothérapie qui feraient en sorte que bien des enfants ayant souffert d’un cancer seraient victimes d’anxiété et de dépression à l’âge adulte.
C’est ce que révèle une nouvelle étude de l’Université de Northwestern publiée dans le Journal of Clinical Oncology et dont les données ont été recueillies au centre Childhood Cancer Survivor.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont examiné la santé psychologique de 14 000 adultes qui avaient combattu un cancer durant l’enfance et l’ont comparée à celle d’un frère ou d’une sœur de la même famille qui n’avait pas été malade.
Les survivants qui ont eu une perte de cheveux avaient un risque accru d’anxiété. Les filles qui ont perdu leurs cheveux sont plus susceptibles d’être dépressives, tout comme ceux et celles qui ont des cicatrices en raison de biopsies, qui sont défigurés ou à qui il manque un bras ou une jambe à la suite d’une amputation.
L’étude de l’infirmière spécialisée Karen Kinahan vient confirmer que les traitements du cancer peuvent affecter l’apparence physique des survivants et leur qualité de vie, à une période beaucoup plus tardive que durant la maladie.
La radiothérapie est connue pour un risque accru de détresse émotionnelle et de problèmes sociaux. La spécialiste affirme que des efforts supplémentaires devraient être faits dans le but de venir en aide précocement aux enfants susceptibles d’être plus psychologiquement atteints dans le futur. Les médecins devraient également tenter de minimiser encore plus les risques d’altérations physiques.
L’alimentation liée à la dépression
Alors qu’il y a quelques jours, une étude du Social Science Research Institute révélait que les mères dépressives avaient tendance à réveiller inutilement leur nourrisson durant la nuit, alors qu’il n’avait besoin de rien, une nouvelle enquête vient ajouter un autre élément qui touche ce type de femmes.
En effet, les mères dépressives seraient 15 fois plus susceptibles d’ajouter des céréales dans le biberon de leur petit.
Quant aux femmes à faible revenu, monoparentales et stressées (24 %), elles auraient tendance également à utiliser cette méthode qui peut conduire à l’obésité infantile, déclare une étude présentée le 28 avril au Congrès annuel des Pediatric Academic Societies à Boston.
Pour arriver à cette conclusion, 254 mères ont répondu à des questionnaires concernant leur mode de vie, leur santé psychique, physique et financière.
Les chercheurs ont tenté de trouver le lien qui pouvait être établi entre ces derniers facteurs, les éléments socio-économiques de la femme (âge, emploi, race, scolarité, etc.) et le fait que certaines d’entre elles nourrissent davantage leur bambin.
Mentionnons que l’ajout de céréales dans le biberon de lait n’est pas recommandé par diverses organisations, dont l’American Academy of Pediatrics, car ceci peut provoquer l’excès de poids chez un enfant.
« Nous avons déterminé que les mères avec des symptômes élevés de dépression sont plus susceptibles de s’inquiéter excessivement de leurs bébés la nuit que les autres mères », dit le directeur associé du Social Science Research Institute et professeur de développement humain, psychologie et pédiatrie, Douglas M. Teti.
L’étude a montré que lorsque les mères dépressives allaient voir leur enfant la nuit, ce dernier n’avait besoin de rien. Or, les femmes ayant moins de symptômes de la dépression n’étaient pas portées à réveiller leurs enfants en pleine nuit ou à aller les voir, à moins que leur enfant soit en détresse.
Le professeur Teti souligne également que si la dépression où l’inquiétude de la mère nuit au sommeil de l’un des deux sujets, la relation entre la mère et l’enfant pourrait être affectée à long terme.
Toutefois, l’étude a aussi montré que les infants se réveillant souvent durant la nuit pouvaient aggraver les symptômes de dépression de leur mère.
De nombreuses solutions existent pour réduire ce phénomène. Les médecins peuvent tenter d’alléger les symptômes de dépression chez la mère, réduire les soucis inutiles au sujet du sommeil du poupon, encourager le soutien du conjoint ou encore fournir de l’information sur les bienfaits d’une bonne nuit de sommeil pour le bébé.