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La dépression postnatale des papas affecte leur progéniture

La dépression postnatale est considérée comme un problème touchant les mères. Pourtant, de nombreux pères en souffrent, ce qui peut affecter leurs bébés.

Une nouvelle étude a démontré que les pères déprimés passaient moins de temps à parler et à jouer avec leurs bébés. Les chercheurs pensent que ces problèmes de communication, dès le début de l’enfance, peuvent affecter le développement de l’enfant.

L’étude, publiée dans la revue Psychological Medicine, indique que la maladie affecte jusqu’à 5 % des nouveaux pères. La dépression est souvent déclenchée par des nuits sans sommeil et le poids des responsabilités de la parentalité, selon les chercheurs de l’Université d’Oxford.

Les scientifiques croient que cette absence d’interaction dans les premiers mois de vie d’un enfant pourrait le mener à développer des problèmes comportementaux plus tard. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné 38 nouveaux pères.

D’autres études ont montré que les enfants dont les pères ont souffert de dépression courent un risque accru de difficultés psychologiques.

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La violence à la télé a un impact à long terme sur la santé des enfants

Comment la violence à la télévision, aussi minime soit le temps où l’enfant est exposé à ces scènes, peut-elle avoir un impact sur la santé des petits à long terme?

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont, pour une première fois au Québec, observé le comportement de 2120 enfants dès l’âge de 5 mois jusqu’à 8 ans.

Des études antérieures démontraient que la violence à la télévision, même si celle-ci était présentée par le biais de dessins animés, pouvait rendre les petits antisociaux et agressifs.

L’étude montréalaise, qui paraîtra en mai dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, prouve que ces comportements négatifs peuvent se prolonger à long terme.

En effet, c’est en demandant à des enseignants et à des parents de remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes qu’il est ressorti que les enfants qui regardent des scènes violentes manquent d’enthousiasme en classe, ont moins le goût d’apprendre, obtiennent de moins bons résultats scolaires, sont plus insensibles à leurs camarades, plus violents, moins attentifs et plus tristes, voire dépressifs.

Selon les chercheurs, ces petits sont même plus à risque de développer des psychopathologies au cours de leur vie.

Malgré ces constats inquiétants et les recommandations des pédiatres, La Presse mentionne que l’étude a noté que 73 % des parents estiment que leurs enfants voient des scènes violentes à la télévision au moins une fois par semaine, et rien ne semble changer pour autant.

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Les parents d’enfants autistes sont plus souvent malades

C’est ce que révèle une étude de l’Université de Northumbria publiée dans la revue Psychoneuroendocrinology dans le cadre du mois national de l’autisme en avril.

Ce sont les soins assidus, les efforts financiers et physiques, la pression sociale et émotionnelle ainsi que le stress qui placent la santé de ces parents d’enfants autistes dans une situation délicate, selon les chercheurs.

C’est en examinant des parents dans cette situation que les auteurs de l’étude ont même découvert des niveaux élevés de protéine C réactive chez ces derniers, soit un marqueur de l’inflammation qui est liée à un risque accru de développer une maladie coronarienne et du diabète.

La dépression et l’anxiété font également partie de la réalité de ces parents dont la santé est souvent grandement affectée.

Sous peu, l’équipe lancera un projet de recherche pour observer si écrire au sujet de ses émotions peut favoriser ou non la santé et le bien-être de ces adultes.

Des échantillons de salive et de sang seront recueillis, alors que les parents seront invités à écrire 20 minutes par jour sur un sujet obligatoire, et ce, durant trois jours.

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La consommation de malbouffe liée à la dépression

Des chercheurs de l’Université de Grenade ont confirmé un lien entre la consommation de nourriture des chaînes de restauration rapide et un risque accru de dépression.
 
En fait, la malbouffe augmente de 51 % les risques d’être dépressif.
 
L’étude parue dans le Public Health Nutrition a suivi 8964 personnes pendant six mois. Les participants n’avaient jamais reçu de diagnostic de dépression et n’avaient jamais pris d’antidépresseurs.
 
On constate que les personnes qui consommaient le plus de fast-food avaient une nette tendance à être plus dépressives. Et plus elles en mangent, plus les risques de dépression sont élevés.
 
De plus, ces consommateurs étaient aussi plus susceptibles d’être célibataires, moins actifs et d’avoir un mode de vie malsain. Ils consomment peu de fruits, de légumes et de poissons. Ils ont également plus tendance à fumer et à travailler plus de 45 heures par semaine.
 
Bien que d’autres études doivent être faites, on mentionne que ces résultats sont tout de même à prendre au sérieux. « Même consommé en petites quantités, le fast-food est lié à un risque significativement plus élevé de développer une dépression », explique le Dr Almudena Sánchez-Villegas, principal auteur des travaux.
Soulignons que la dépression touche 121 millions de personnes dans le monde.
 
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Les bienfaits de la méditation chez les enseignants

Dans un domaine où il y a un stress quotidien et où les compétences acquises peuvent être utiles chaque jour, il a été démontré que les effets de la méditation pratiquée par des enseignants pourraient être bénéfiques aux enfants de leur classe.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco, qui avaient préalablement rencontré des érudits bouddhistes, des scientifiques et experts en émotions à la maison du Dalaï-Lama, ont mené une étude auprès de 82 enseignantes âgées de 25 à 60 ans.

Dans l’étude, les enseignantes ont appris à mieux comprendre la relation entre émotion et cognition, à mieux reconnaître les émotions chez les autres ainsi que leurs propres habitudes émotionnelles, afin de mieux pouvoir résoudre les problèmes difficiles dans leurs relations.

La recherche, qui sera publiée en avril dans la revue Emotion, a tenté de mélanger les pratiques anciennes et spirituelles de méditation aux méthodes actuelles et scientifiques pour régulariser les émotions.

Elle a permis de découvrir que les enseignantes qui ont suivi un court programme intensif de méditation sont devenues moins déprimées, anxieuses et stressées, de même que plus compréhensives et conscientes d’autrui.

Des recherches antérieures ont lié la méditation à des changements positifs pour la pression sanguine, le métabolisme et la douleur. En ce qui a trait aux bénéfices de la pratique de celle-ci sur les émotions, il s’agit d’une première étude.

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Mère dépressive, jeune dépressif?

Il ne s’agit pas là d’une question héréditaire ou biologique, mais plutôt de traumatismes.

L’équipe du Pr Ian Colman de l’Université d’Ottawa a démontré, par le biais d’une étude longitudinale publiée dans la revue PLoS, qui s’est étendue de la naissance à l’adolescence pour 937 enfants canadiens, que la dépression chez la mère pouvait provoquer divers traumatismes chez ses enfants.

En effet, la dépression, qui touche environ une femme sur 8, peut conduire un enfant de 2 à 5 ans à ressentir un sentiment de perte lorsque sa mère, principale fournisseuse de soins, devient dépressive, mentionne Radio-Canada.

Déjà très tôt, le développement cognitif et social du jeune peut gravement écoper de la dépression maternelle et des périodes d’absence de la mère. Cela peut avoir des effets troublants, quelques années plus tard, sur la santé mentale de l’enfant.

Selon des données de l’Institut Douglas, les taux de dépression clinique sont peu élevés dans l’enfance et au début de l’adolescence, mais ils augmentent de façon importante à la fin de l’adolescence (environ 17 %), et ce, surtout pour les filles, même si le suicide chez les jeunes touche de plus en plus les garçons.

Le site dépressionnerveuse.fr a établi que les critères qui pouvaient conduire une femme à la dépression sont la grossesse, le syndrome prémenstruel, la puberté, la dépression post-partum, la ménopause, la pauvreté, des sévices physiques ou sexuels, une relation amoureuse difficile, de lourdes responsabilités, l’accumulation de tension et la sensibilité au stress.

Il y a environ deux fois plus de femmes que d’hommes parmi les dépressifs.

Le Professeur Colman rappelle qu’il est important pour les mères d’aller chercher de l’aide afin d’éviter que la dépression ne s’aggrave et pour faire en sorte de cerner le problème chez le jeune rapidement.

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Les aliments antidéprime

Il existe plusieurs moyens de traiter les dépressions, notamment avec un suivi médical et des médicaments, mais sachez que certains aliments peuvent aussi vous aider.
 
Sans être des remèdes miracles, ils peuvent tout de même vous aider à retrouver une certaine énergie ou combattre la déprime passagère.
 
Selon MedicMagic, l’huile de poisson augmente l’acide gras EPA dans le corps, qui fait souvent défaut chez les personnes déprimées. Elle est aussi riche en oméga-3 bons pour le cerveau. On retrouve également les oméga-3 dans les noix, les graines de lin, le saumon et le thon.
 
Le riz brun est riche en vitamines B1 et B3, en plus d’avoir de l’acide folique qui libère graduellement du glucose dans le sang, ce qui aide à contrôler les changements d’humeur.
 
La levure contient quant à elle des vitamines B1, B2 et B3, en plus de 16 acides aminés essentiels au système nerveux et 14 minéraux.
 
De leurs côtés les flocons d’avoine contiennent de l’acide folique, de l’acide pantothénique et des vitamines B6 et B1, ce qui aide à réduire le mauvais le cholestérol et à contrôler l’humeur.
 
Finalement, le chou vous apporte de la vitamine C et de l’acide folique, aidant donc à prévenir le stress, les infections et les maladies cardiaques.
 
De plus, pour combattre la déprime, faites des activités matinales sous le soleil et ayez l’habitude de faire des exercices physiques au moins trois fois par semaine.
 
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Les femmes qui mangent moins de viandes rouges sont plus dépressives et anxieuses

Le Psychotherapy Psychosomatics dévoile une étude qui démontre que les femmes qui consomment moins que la portion suggérée de viande rouge (70 g par jour) sont deux fois plus susceptibles de souffrir de dépression et d’anxiété.
 
Bien que la viande rouge présente des risques pour la santé lorsqu’on en consomme trop, elle est aussi importante, et il ne faut pas la couper complètement.
 
Durant l’étude, les femmes qui consommaient peu de viande rouge étaient deux fois plus susceptibles d’être dépressives et anxieuses.
 
Ces résultats étaient toujours présents en tenant compte des autres facteurs de risques pour ces troubles de santé mentale, comme le statut socio-économique, le niveau d’activité physique, le tabagisme, le poids et l’âge.
 
Toutefois, pour les autres protéines, provenant notamment du poulet, il n’y avait aucun lien avec la santé mentale.
 
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Les électrochocs contre les dépressions sévères

Neuf personnes souffrant de dépression sévère ont reçu des électrochocs et auraient vu leur état s’améliorer grandement.
 
Ces électrochocs au cerveau sont administrés sous anesthésie. Ils diminuent l’hyperconnectivité de certaines zones du cerveau qui sont liées à la dépression.
 
Après les traitements d’électrochocs, les chercheurs ont étudié le cerveau des personnes. Ils ont remarqué que les connexions se faisaient moins intenses dans certaines zones et que la dépression était moins sévère.
 
De plus, on ajoute que cette hyperconnectivité qui caractérise les dépressions permettrait un dépistage des troubles de l’humeur et une nouvelle voie de traitements ciblés.
 
Selon la revue PNAS de l’Académie américaine des sciences, les électrochocs sont déjà utilisés depuis de nombreuses années dans des circonstances spécifiques, mais elles peuvent entraîner certains effets secondaires, comme des troubles de mémoire.
 
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La dépression post-partum touche davantage les femmes carriéristes

Tout cela parce qu’elles n’ont pas le sentiment de pouvoir contrôler, avance Silje Marie Haga de l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a réalisé une étude auprès de 350 nouvelles mères.

L’experte a constaté de 16,5 % de ce nombre déclaraient souffrir d’une dépression, alors que leur bébé n’étant pas encore âgé de six mois.

En effet, la majorité des femmes touchées par le problème postnatal ont avoué que les choses ne se déroulaient pas comme prévu et qu’elles trouvaient difficile et déshonorant de ne pas avoir été capables d’accoucher par voie naturelle ou encore d’allaiter.

La spécialiste croit que ces femmes qui attendent plus tard dans leur vie pour avoir un bébé ont travaillé si fort pour établir un ordre de choses, avoir un emploi valorisant et un bon coussin financier qu’elles sont complètement désabusées et inflexibles lorsqu’elles se retrouvent devant des situations surprenantes et incontrôlables, souvent provoquées par leur petit.

Elle ajoute, dans un article du DailyMail : « Ce n’est pas la nécessité d’un contrôle en soi, mais plutôt l’incapacité à réaliser les attentes spécifiques qui peuvent déclencher une dépression. En revanche, les femmes qui prennent une approche plus détendue à la maternité avec des attentes plus indéfinies font mieux face à des défis inattendus ».

Mme Haga propose maintenant sur Internet un programme de prévention qui sera affilié à un centre de santé mentale en Norvège. Il permettra de venir en aide en surveillant les mères enceintes, de la 22e semaine de grossesse jusqu’à six mois après la naissance.