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Grossesse : les méthamphétamines causent des problèmes de comportement chez l’enfant

Hyperactivité, dépression et anxiété ne sont que quelques-uns des problèmes qui guettent les enfants qui ont été exposés à des méthamphétamines in utero. Elles peuvent avoir été consommées sous forme hydrochlorée, appelée Pervitin®, ou sous forme solide et cristalline, aussi connue sous le nom de crystal meth.

L’étude réalisée par des chercheurs de la Brown University à Providence a permis de voir chez des enfants d’âge préscolaire des effets secondaires néfastes de cette drogue synthétique psychostimulante hautement addictive lorsque prise au-delà des dosages médicinaux.

Dans la revue en ligne Pediatrics, les chercheurs ont rapporté que ces enfants avaient plus de chances de souffrir d’une plus grande réactivité émotionnelle et de niveaux plus élevés d’anxiété et de dépression que leurs pairs non exposés à la drogue in utero.

À l’âge de 5 ans, des problèmes de comportement d’extériorisation (acting out) et d’attention avec hyperactivité (TDAH) ont été également remarqués.

Il s’agit là des premières études pour connaître l’effet de la drogue sur le comportement de la petite enfance. Les effets néfastes ont déjà été prouvés en ce qui concerne la croissance fœtale, le neurocomportement infantile et la motricité fine.

L’exposition prénatale à la méthamphétamine est inquiétante, selon les chercheurs, car elle est utilisée davantage par les femmes que par les hommes, et elle est plus populaire que la cocaïne et les opiacés combinés. Une étude prospective, longitudinale et complémentaire à cette recherche est en cours aux États-Unis.

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Dépression: les adolescents ont besoin de plus de traitements efficaces

En effet, plus de 2 millions d’adolescents souffrent de dépression aux États-Unis. Les récents avertissements sur certains médicaments et les résultats d’études ont conduit à la controverse entourant ces traitements.  

Un rapport sur les derniers résultats de recherche sur les médicaments antidépresseurs et les stratégies thérapeutiques appropriées a d’ailleurs été publié dans le Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology.
 
« Il n’existe aucun traitement radicalement nouveau à l’horizon pour le traitement de la dépression, et nous devons donc faire mieux avec les traitements dont nous disposons », a affirmé le docteur Graham J. Emslie, directeur de la Child Psychiatry at University of Texas Southwestern Medical Center de Dallas.
 
Il souligne également que « peu de jeunes souffrant de dépression reçoivent un traitement adéquat. »
 
D’autre part, « La dépression est un problème majeur de santé publique chez les jeunes, en particulier les adolescents, mais beaucoup de gens ont du mal à en parler », a déclaré Harold S. Koplewicz, MD, rédacteur en chef du Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology.
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La dépression détectée par un test sanguin

Des chercheurs néerlandais ont examiné les différences génétiques de l’ADN entre des individus en santé et d’autres ayant un trouble dépressif majeur. Selon le WorldWideHealth, on a noté des différences génétiques majeures sur sept gènes dans le sang des personnes. 

Il s’agit de la première découverte du genre et cela marque une étape importante pour le diagnostic moléculaire de la dépression.
 
Il faut rappeler que les diagnostics de dépression sont parfois difficiles à poser car certaines personnes sont moins à l’aise à communiquer. Un test sanguin qui permettrait de poser un diagnostic serait donc d’un grand secours.
 
Détecter la dépression par des tests sanguins permettrait aussi de mieux cibler les traitements à effectuer. On espère que cette découverte ouvrira aussi la voie sur de nouveaux marqueurs de la maladie.

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Les pères dépressifs ont un impact négatif sur les enfants

Les enfants ayant un père dépressif sont plus susceptibles d’avoir des problèmes affectifs ou comportementaux, selon une nouvelle étude.

La plupart des recherches antérieures ont porté sur des mères déprimées, ont expliqué les chercheurs de la NYU School of Medicine.

Cette étude, publiée en ligne dans le Maternal and Child Health Journal, a suivi des ménages américains. Les résultats ont montré qu’environ 25 % des enfants dont la mère et le père avaient montré des signes de dépression ont eu des problèmes émotionnels ou comportementaux.

Ces résultats mettent en lumière « la nécessité urgente de reconnaître le rôle des pères dans la vie des enfants et des familles », a expliqué l’auteur de l’étude, le Dr Michael Weitzman.
 
Le meilleur prédicateur de la dépression chez les pères est le chômage. Les papas sans emploi étaient 6,5 fois plus susceptibles d’être déprimés.
 
Les pères jouent un rôle très important dans la vie des enfants et des familles. « Ils sont trop souvent oubliés dans nos efforts pour aider les enfants », mentionne l’un des chercheurs.
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Moins de dépression avec les statines

Le Journal of Clincical Psyhciatry publie une étude disant que les personnes avec cardiopathies diminuent considérablement leur risque de faire une dépression si elles sont sous statines.
 
Les chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ont suivi 776 personnes non dépressives pendant six ans. 520 étaient sous statines.
 
Dans le groupe qui prenait des statines, 18,5 % ont développé une dépression, alors que ce pourcentage grimpe à 28 % dans le groupe qui n’était pas sous statines.
 
« Cela donne à penser que les statines peuvent avoir un effet protecteur à long terme contre la dépression, peut-être en aidant à prévenir l’athérosclérose dans le cerveau, qui peut contribuer aux symptômes dépressifs », explique la Dre Mary Whooley.
 
Ainsi, avec des maladies cardiaques, il serait préférable de prendre des statines pour réduire de 38 % les risques de faire une dépression.
 
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Un remède anti-stress surprenant

Faire le ménage de façon énergique peut être aussi efficace qu’une autre activité physique contre le stress et la dépression.
 
Selon le British Journal of Sport Medicine, 20 minutes de ménage effectué avec énergie une fois par semaine réduisent les risques de stress et d’anxiété.
 
Des scientifiques écossais ont suivi 3000 personnes pour en arriver à ces résultats. Celles qui disaient faire du sport régulièrement avaient 33 % moins de risques d’être stressées ou anxieuses, alors que celles qui avouaient faire le ménage de façon énergique chaque semaine réduisaient leur facteur de risque de 20 % également.
 
De plus, cela diminuait aussi les risques de troubles cardiovasculaires et les inflammations.
 
Avoir un lieu propre et rangé aurait des effets tant physiques que sur le moral. C’est comme si on nettoyait notre esprit. Cela augmente les capacités de concentration et de mémorisation. Cela permet aussi de se remémorer de beaux souvenirs en nettoyant des objets reçus en cadeau, par exemple.
 
« En faisant le ménage, tout le corps est sollicité, mis en mouvement. Or, bouger permet de rétablir les connexions avec le cerveau et de débloquer les crispations. À l’inverse, vivre dans un milieu en désordre peut faire perdre le moral : la vision d’un intérieur envahi par les objets et mal entretenu peut en effet donner le sentiment qu’on ne gère ni sa maison ni sa vie », explique l’entraîneur de vie et auteur de livres de bien-être, Dominique Loreau.
 
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Les travailleurs qui s’entraînent ont moins de dépression et d’épuisement professionnel

Une autre étude apporte des bienfaits à l’exercice physique et démontre que les entreprises qui offrent une salle d’entraînement à leurs employés font un geste particulièrement bénéfique pour eux.
 
Selon les travaux des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, publiés dans le Journal of Applied Psychology, les travailleurs qui brûlent des calories au gym vivent moins de dépression et d’épuisement professionnel.
 
Il suffirait d’au moins quatre heures par semaine d’entraînement physique pour que cela ait des effets bénéfiques sur l’humeur.
 
Les chercheurs ont suivi 1632 personnes qui ont été divisées en quatre groupes. Le premier groupe ne faisait aucune activité physique, le deuxième en faisait de 75 à 150 minutes, le troisième s’exerçait de 150 à 240 minutes par semaine, et le dernier groupe le faisait au moins 240 minutes hebdomadairement.
 
Les dépressions et les épuisements professionnels étaient beaucoup moins élevés dans les groupes qui s’exerçaient régulièrement. Plus l’activité physique était élevée, moins les risques de dépression et d’épuisement professionnel étaient grands.
 
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Plus de dépressions chez les mamans âgées

C’est ce que suggère une étude qui a observé 8000 mères d’enfants âgés de cinq ans. On a trouvé un taux de dépression beaucoup plus élevé chez celles qui étaient âgées de 40 à 44 ans que chez celles qui étaient plus jeunes.

Bien que la cause ne soit pas claire, l’anxiété et l’exposition à une multitude de problèmes de santé pendant la grossesse pourraient être des facteurs importants, selon Giulia Muraca, étudiante au doctorat à l’Université canadienne de la Colombie-Britannique.

La spécialiste explique également que la solitude que peuvent ressentir ces mères n’aide pas. Leurs amies ayant souvent eu des enfants plus jeunes, ces femmes se sentent peu soutenues et comprises.

Malgré les risques qui guettent la santé du bébé et de la mère, les grossesses dans la quarantaine ont triplé au cours des dernières années, selon les statistiques officielles.

Les femmes qui retardent la maternité, souvent par souci professionnel, sont plus à risque de donner naissance à un bébé mort-né, faire une fausse-couche, être déstabilisée mentalement plus facilement, avoir une moins bonne qualité pour les spermatozoïdes et les ovules.

Les femmes plus âgées sont plus susceptibles d’avoir des bébés avec le syndrome de Down et d’autres troubles génétiques, de développer elles-mêmes de l’arthrite, un cancer et des attaques cardiaques.

Il est dit également que les enfants d’hommes plus âgés ont un risque accru de schizophrénie, rapporte le Daily Mail.

Les médecins disent que l’âge optimal pour donner naissance serait de 20 à 35 ans.

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Y a-t-il un lien entre le VIH et les troubles psychiatriques chez les enfants?

Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.

Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.

Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.

Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.

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Quand l’éducation rime avec dépression

Selon Amélie Quesnel-Vallée, sociologue médicale à l’Université McGill, et Miles Taylor, professeur adjoint au Département de sociologie de la Florida State University, l’éducation des parents peut influencer le développement de problèmes de santé mentale chez les enfants lorsqu’ils deviennent adultes.

Des données d’une enquête longitudinale et nationale qui a duré 29 ans ont permis aux chercheurs d’examiner les liens entre le niveau d’éducation des parents pour leurs enfants, le revenu des ménages et les symptômes dépressifs.

Une éducation parentale plus élevée signifie moins de problèmes de santé mentale chez les enfants, une fois devenus adultes. Il semblerait même que les parents les plus instruits ont tendance à avoir des enfants avec plus d’éducation et qui occuperont des emplois mieux rémunérés, disent les experts.

Selon eux, cela signifie que le fait qu’un enfant devenu adulte grimpe dans l’échelle sociale est intimement lié à la manière dont il a été éduqué.

Ces résultats suggèrent donc que les politiques visant à accroître les possibilités d’éducation pour tous, indépendamment du milieu social, peuvent aider à briser le cycle intergénérationnel du faible statut socioéconomique et de la mauvaise santé mentale.