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Les enfants de parents qui se sont enlevé la vie ont plus de chance de se suicider

Voilà ce qui ressort de la plus grande étude américaine jamais réalisée à ce jour sur ce sujet. De plus, il semblerait que les enfants qui vivent le deuil de parents qui se sont suicidés ont également jusqu’à deux fois plus de risque d’être hospitalisés à la suite d’une tentative de suicide, d’une grave dépression, d’une psychose ou de troubles de la personnalité.

Selon les chercheurs de l’étude publiée dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, les adultes vivent de façon très différente le suicide, si l’on compare aux réactions infantiles.

Un éventail d’émotions négatives et lourdes telles que la peine, la culpabilité, la colère et la honte, après avoir perdu un parent à cause d’un suicide, pousse les jeunes à s’isoler au lieu de demander de l’aide. Selon les spécialistes, cela peut entrainer les enfants à commettre l’impardonnable encore plus que l’aspect héréditaire ou génétique.

En 2002, l’Organisation mondiale de la santé a affirmé que ceux qui restent après un suicide souffrent plus intensément que s’ils devaient affronter toute autre situation de deuil.

De plus en plus de programmes d’aide pour les enfants sont développés, dans divers pays, pour les soutenir après une telle tragédie. Au Québec, selon un article de La Presse, l’intervenante de la Ressource régionale suicide de Laval du CSSS local, Josée Lake, se démarque par la qualité de son programme et vient en aide à plusieurs enfants à travers la province.

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Travailler plus de 11 heures par jour augmente les risques de dépression grave

Une étude réalisée auprès de 2000 cols blancs britanniques âgés de 35 à 55 ans démontre que les fonctionnaires qui travaillent plus de 11 heures par jour ont deux fois et demie plus de chances de souffrir d’une dépression sévère que leurs collègues qui travaillent sept ou huit heures quotidiennement.
 
Les participants à l’étude étaient tous en bonne santé mentale au départ. Même en tenant compte des facteurs comme la tension au travail, la consommation de drogue, d’alcool et de tabac, on parvient à ces mêmes risques plus élevés de dépression avec des heures supplémentaires.
 
« Faire des heures supplémentaires peut avoir un effet bénéfique pour l’individu et la société, mais il est important de reconnaître que le fait de trop travailler est associé à un risque accru de dépression grave », confie la principale auteure des travaux, Marianna Virtanen, à la revue PLoS ONE.
 
Par le passé, une étude canadienne avait mentionné que des semaines de travail de plus de 41 heures favorisaient également le risque de dépression majeure.
 
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Les champignons magiques pour vaincre la dépression

Une équipe de l’Imperial College of Science, Technology and Medicine à Londres a découvert que la psilocybine, l’ingrédient actif des champignons hallucinogènes, pouvait aider les personnes à surmonter la dépression.

On a observé l’activité du cortex préfrontal, avec l’imagerie par résonnance magnétique, de 30 personnes en bonne santé auxquelles on a injecté, par intraveineuse, de la psilocybine.
 
Chez les personnes dépressives, l’activité du cortex préfrontal est hyperactive. Avec la substance des champignons hallucinogènes, cette activité est réduite.
 
De plus, une seconde étude parue dans le British Journal of Psychiatry affirme que la psilocybine favorise une remémoration de souvenirs heureux.
 
« Nos résultats soutiennent l’idée que la psilocybine facilite l’accès aux souvenirs personnels et aux émotions. Ces effets doivent faire l’objet d’investigations plus poussées, mais cela suggère que combinée à une psychothérapie, la psilocybine peut aider les dépressifs à se focaliser sur les événements positifs de leur vie et inverser leur tendance au pessimisme », indique Robin Carhart-Harris, un des auteurs des travaux.
 
On ne recommande pas aux gens de se droguer, mais on recommande aux médecins de prendre en considération certaines solutions de rechange.
 
En plus, une seule dose de psilocybine aurait des effets plus durables que la prise quotidienne d’antidépresseurs, et ce, sans les effets secondaires.
 
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Le divorce en soi n’affecte pas les enfants

Les résultats d’une étude au Pays Basque démontrent qu’il n’y a aucune raison pour que les enfants de parents divorcés aient plus de problèmes que ceux de parents mariés.

Tout cela dépend de la manière dont les parents s’adaptent de façon positive à leur nouvelle situation et évitent les conflits interparentaux, le manque de coparentalité et le climat familial inadapté.

Un questionnaire à remplir par les parents sans la présence des enfants a permis de cerner les principaux comportements problématiques que peuvent vivre les enfants à la suite d’un divorce, soit des syndromes comme l’introversion, la dépression, des problèmes d’attention ou de comportement délinquant.

Il semblerait que la moyenne des enfants de parents divorcés est bien ajustée émotionnellement. A priori, lors de l’annonce d’un divorce, les enfants ont de fortes réactions, mais tout se rétablit par la suite grâce au bon comportement des parents entre eux et le développement d’une saine relation.

Cette thèse pourrait contribuer à créer davantage de programmes de prévention pour promouvoir une meilleure résilience entre les adultes et avec leur progéniture.

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Suicide : 40 % des enfants pensent à la mort

Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik a rendu public son rapport intitulé Quand un enfant se donne la mort, publié aux Éditions Odile Jacob l’automne dernier.

Il semblerait malheureusement que le mal-être gagne des enfants de plus en plus jeunes. « 40 % des enfants pensent à la mort tant ils sont anxieux et malheureux », se désole l’auteur.

Difficile à estimer, mais de 30 à 100 enfants se tuent chaque année, avance Boris Cyrulnik. « Avant l’âge de 13 ans, 16 % des enfants pensent que la mort pourrait être une solution à leurs problèmes de famille, d’école ou de relations amicales », indique-t-il.

Pour éviter que ces chiffres ne cessent de grimper, le neuropsychiatre suggère de repenser l’école, de renforcer l’aide parentale et d’être plus attentif à la vulnérabilité émotionnelle de l’enfant, et ce, dès sa naissance. De mauvaises ondes pourraient d’ailleurs être envoyées par le parent, même in utero.

Des raisons qui peuvent sembler si dérisoires pour l’adulte, comme un accrochage avec un parent, une mauvaise note scolaire ou une interdiction de manger des sucreries, pourraient pousser l’enfant à commettre le pire.

Ceux-ci utiliseraient en majorité des outils à proximité, comme se pencher par la fenêtre ou traverser la rue en courant pour passer à l’acte.

Deuxième cause de décès chez les jeunes de 16 à 25 ans, le suicide serait gravement sous-estimé par ces derniers.

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Une alimentation sans gluten favorise la dépression

Les femmes qui ont une intolérance au gluten sont plus sujettes au stress, à la dépression et aux troubles de l’image corporelle si elles suivent un régime strict sans gluten.
 
177 femmes atteintes de la maladie coeliaque ont participé à cette recherche rapportée dans le journal Chronic Illness.
 
Cette maladie est causée par un trouble du système immunitaire après une consommation de gluten, soit les féculents comme le pain et les pâtes. Elle cause des douleurs abdominales, de la constipation, une baisse d’appétit, de la diarrhée, des nausées et des vomissements.
 
De plus, avec une diète qui limite la consommation de gluten, on note également plus de détresse psychosociale.
 
« Les sorties au restaurant et les repas entre amis peuvent être mal vécus par ces personnes, car elles doivent rester vigilantes. Elles peuvent avoir le sentiment d’être un fardeau pour leurs hôtes. Dans de nombreux cas, le seul traitement qu’on leur propose est de surveiller ce qu’elles mangent », mentionne un des auteurs de l’étude, John Smyth, dans un communiqué.
 
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Parents alcooliques : la santé mentale des enfants atteinte

L’étude Bottling It Up: The Next Generation, réalisée en Ukraine au cours de la dernière année, a démontré que dans ce pays, plus de 12 000 personnes avaient joint des groupes d’aide et que 2,6 millions d’enfants vivaient avec au moins un parent alcoolique.

La santé mentale de ces jeunes peut être affectée par l’alcoolisme parental, se traduisant par des désordres alimentaires, la dépression et même le développement d’une psychose à l’âge adulte.

Ces enfants seraient également portés à expérimenter les mondes de l’alcool et des drogues plus tôt que les autres.

En effet, sur 1000 parents alcooliques, 52 % autorisent leurs enfants à consommer. Soixante-dix-sept pour cent d’entre eux donnent le feu vert avant que l’adolescent ait 16 ans, et 6 % ne disent rien lorsque leurs enfants boivent avant l’âge de 10 ans.

Seuls 28 % de ces adultes sont conscients que leur problème d’alcool fait manquer des cours ou nuit à la concentration de leurs bambins en classe.

La moyenne de consommation quotidienne était de 10 fois la limite permise, soit l’équivalent de trois bouteilles de vin ou 15 chopines de bière.

Près de la moitié des gens qui ont rejoint des groupes d’aide sont des mères qui ont trois enfants ou plus et qui craquent à l’idée d’être des « supermamans ».

Pour déconnecter, sauver les apparences et tenter d’être toujours à la hauteur, la plupart des femmes boivent en cachette, le soir, lorsque les enfants sont au lit. Certaines vont même jusqu’à prendre de la vodka pour éviter l’odeur trop forte d’autres boissons.

Certaines disent que le manque de soutien de leur conjoint les pousse à sombrer dans l’alcool.

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De plus en plus de troubles de santé mentale au travail

Un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique démontre que 20 % des salariés des pays membres de l’Organisation souffrent de problèmes de santé mentale.
 
Une plus grande exposition au stress et aux tensions dans les dix dernières années explique ce phénomène croissant. Un travailleur sur cinq est touché, et plusieurs ont du mal à s’en sortir.
 
« La précarisation croissante des emplois et l’augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir », peut-on lire dans le rapport.
 
Trois travailleurs sur quatre qui souffrent de troubles de santé mentale notent une diminution de leur productivité et des absences plus fréquentes.
 
Cinquante pour cent des personnes malades ont des troubles graves.
 
Il est donc important de commencer à traiter une personne dès les premiers signes de dépression ou d’anxiété, avant que son cas s’aggrave. Alors que la moitié des troubles apparaissent dès l’adolescence, il serait judicieux de faire des suivis médicaux plus adéquats.

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Maman dépressive, enfant vulnérable?

Il semble que la dépression de la mère influence le comportement et le bien-être des enfants, lit-on dans Pain. En effet, il semble qu’un enfant dont la mère est dépressive ait plus de risques de souffrir d’anxiété ou de développer un problème de comportement.

Cette situation n’est pas aussi rare que l’on puisse s’imaginer. La dépression post-partum touche près de 15 % des femmes, et sûrement plus, car de très nombreux cas ne sont pas diagnostiqués.

Des effets à long terme se répercutent alors sur les enfants, en particulier en ce qui concerne leur développement social et affectif.

Par cette nouvelle recherche, on envisage plusieurs traitements potentiels qui pourraient donner de grands résultats. De plus, on peut déjà entrevoir de meilleures pistes de prévention.

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La vie foetale et la dépression

La prééclampsie et le retard de la croissance fœtale ont été associés à de plus forts risques de dépression et de maladie cardiovasculaire. Cette corrélation s’est même avérée plus importante chez les femmes que les hommes, dans le cadre d’une étude présentée par le Brigham and Women’s Hospital et la Harvard Medical School.

Une exposition à ces problèmes de la vie fœtale pourrait même représenter un indice pour reconnaître les personnes plus à risque de dépression ou de maladie du cœur, lit-on sur Medical News Today.

Pour en venir à ces conclusions, on a suivi 295 personnes, qui ont subi des tests sanguins, cardiaques et psychiatriques. Des échantillons recueillis lorsque les mères des sujets étaient enceintes ont aussi fait partie de l’analyse.

Ainsi, certains indicateurs touchant le système immunitaire, endocrinien ou hormonal de la femme enceinte peuvent déterminer des facteurs indiquant la prévalence d’une future dépression ou maladie cardiovasculaire de l’enfant à naître.