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Les dépressifs ne retrouvent pas leur rythme cardiaque normal rapidement

La revue Psychophysiology rapporte que des chercheurs montréalais ont découvert que les personnes qui souffrent de dépression mettent plus de temps que les autres à retrouver un rythme cardiaque normal après un effort.
 
886 personnes ayant en moyenne 60 ans ont participé à l’étude. 6 % ont reçu un diagnostic de dépression, et une minute après l’effort, ces dernières ont réduit leur fréquence cardiaque de 18 battements par minute, contre 22 battements chez les personnes non dépressives.
 
« L’allongement du délai de récupération de la fréquence cardiaque révèle un dysfonctionnement de la réaction au stress. Nous pensons que ce dysfonctionnement peut contribuer à majorer le risque de maladie cardiaque des personnes atteintes de dépression », mentionne Simon Bacon de l’Université Concordia et chercheur à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM).
 
On croit également que les personnes dépressives ont tendance à ruminer après un effort désagréable, ce qui freine un retour de la fréquence cardiaque à la normale.

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La dépression saisonnière traitée par le biais des oreilles

Un nouvel appareil finlandais, le Valkee, pourrait aider les personnes souffrant de dépression saisonnière, de changements d’humeur et même de décalage horaire.
 
Le Valkee illumine des parties du cerveau par les oreilles. Il a la taille d’un iPod, mais les écouteurs émettent un faisceau de lumière de fibre optique plutôt que de la musique.
 
92 % des personnes qui l’ont testé de 8 à 12 minutes par jour ont noté une amélioration de leur état. Son fonctionnement s’appuie sur le fait que le cerveau serait aussi sensible à la lumière, comme la peau et les yeux.
 
La dépression saisonnière se manifeste généralement à l’automne, alors que les heures d’ensoleillement sont moins nombreuses. On note une baisse de l’estime de soi, de l’anxiété, de la tristesse et, dans certains cas, plus de fringales et plus d’heures de sommeil.
 
On recommande souvent l’activité physique quotidienne pour vaincre ce passage dépressif ou encore les lampes spéciales de luminothérapie qui émettent une lumière artificielle bénéfique.
 
Le Valkee pourrait devenir une solution moins encombrante. Vendu à 300 $ environ, il devrait apparaître sur le marché américain sous peu.
 
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L’hypertension cause la dépression

Des chercheurs viennent d’établir un lien entre l’hypertension et la dépression. Une femme qui a fait de l’hypertension avant sa grossesse serait plus à risque d’avoir des symptômes dépressifs qu’une autre en ayant souffert à partir du moment de sa grossesse.

Selon les résultats parus dans General Hospital Psychiatry, une femme enceinte présentant une hypertension préexistante se retrouve avec 55 à 65 % plus de risques de vivre une dépression ou devoir prendre des antidépresseurs. Aucun lien n’a pu être établi entre l’hypertension de grossesse et la dépression.

Afin de tirer ces conclusions, on a suivi 2398 femmes qui faisaient l’objet de soins prénataux dans un hôpital universitaire, de janvier 2004 à janvier 2009.

On recommande donc que les femmes qui ont un historique d’hypertension soient dépistées quant à leurs éventuels symptômes dépressifs.

Rappelons que la dépression prénatale est associée, entre autres, à de plus hauts risques de naissance prématurée et à un faible poids de naissance.

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Le bébé ressent la dépression de sa mère

Une nouvelle étude parue dans Psychological Science soutient que le fœtus ressent tout de ce que vit la mère durant la grossesse. Si la mère vit une dépression, l’enfant en vivra des conséquences dans sa vie future.

La raison en est que des signaux chimiques sont transmis par le placenta, dont certains concernant l’état mental de la future maman. On savait déjà que la vie intra-utérine était marquée par l’environnement, mais cela ne consiste pas qu’aux effets du rythme cardiaque ou à l’écoute de la musique.

Par exemple, on rappelle que les enfants nés pendant la famine de 1994 en Hollande avaient eu plus de risques de souffrir d’obésité ou de diabète plus tard dans leur vie.

On a, cette fois-ci, remarqué que les bébés ne suivaient pas le même développement si l’état de la mère se trouvait changé avant et après la grossesse. Ainsi, les bébés dont la mère avait été déprimée avant et après leur naissance ne se portaient pas plus mal que d’autres dont la mère était bien.

C’est lorsqu’est survenu un changement que le développement des bébés a été influencé. Les enfants dont la mère avait vécu une dépression durant la grossesse, mais qui s’était sentie mieux après, ou l’inverse, avaient eu un développement plus lent.

Faudrait-il donc laisser une mère déprimée durant sa grossesse dans cet état après la naissance de l’enfant, pour le bien-être de celui-ci? Le vrai problème serait en fait que l’on ne diagnostique pas assez efficacement la dépression prénatale.

L’enjeu est majeur, car la dépression de la mère peut entraîner de futurs problèmes neurologiques ou psychiatriques chez l’enfant.

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Effets de la dépression du papa

Selon une récente recherche de la New York School of Medicine, la dépression d’un père de famille pourrait avoir de graves conséquences sur les enfants.

Comme nous le lisons dans Pediatrics, un enfant qui vit au sein d’une famille où le père présente des symptômes de dépression ou qui souffre d’un autre problème de santé mentale fera face à d’importants enjeux. Il sera plus enclin que les autres enfants à avoir des problèmes de comportement ou affectifs.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi plus de 20 000 enfants qui vivaient avec leurs deux parents. Il s’est avéré que si la mère a des symptômes dépressifs, l’enfant risque encore plus d’avoir des problèmes émotifs ou comportementaux si son père en présente aussi.

En résumé, le taux de problèmes de comportement et affectifs, chez les enfants, s’est avéré de 25 % si les parents avaient les symptômes cités, 19 % si seule la mère en souffrait, et 11 % si la situation ne touchait que le père.

Six pour cent des enfants présentaient finalement des problèmes si aucun des parents ne souffrait d’une dépression ou d’un autre problème de santé mentale.

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La dépression augmente les risques de démence chez les femmes

C’est déjà connu que les femmes sont deux fois plus à risque de souffrir de dépression que les hommes. Autre mauvaise nouvelle pour elles, la dépression augmente les risques de démence, comme la maladie d’Alzheimer, plus tard.
 
C’est ce que révèle une étude rapportée par le Daily Mail. Les chercheurs ont constaté que les femmes dépressives avaient une tendance à souffrir de démence plus tard dans leur vie. Mais attention, la dépression peut causer certains problèmes cognitifs également, sans pour autant mener à la démence.
 
Il est donc important de rechercher de l’aide lorsqu’on souffre de dépression, afin d’être soigné le plus adéquatement possible.
 
Les femmes sont plus touchées par la dépression, sans doute en raison du fait qu’elles doivent souvent jongler avec différentes sphères de leur vie, prendre soin des enfants, des parents, travailler.
 
Elles gèrent le stress différemment, en plus du fait que leurs cycles hormonaux peuvent également avoir un impact sur leur santé. Faire de l’exercice et bien manger aide à se sentir mieux.
 
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Dépression post-partum : données inquiétantes

Presque la moitié des mères qui souffrent d’une dépression post-partum n’en parleraient pas à leur médecin. Un rapport anglais sonne l’alarme quant à cette triste réalité, nous apprend Mail Online.

On apprend par ailleurs que près de 70 000 femmes souffrent d’une dépression postnatale, et ce, au Royaume-Uni seulement. Mentionnons que ce mal touche tout autant les femmes qui n’ont jamais connu de problèmes de santé mentale. Le rapport indique que 49 % de toutes les femmes atteintes ne demandent pas d’aide.

L’une des raisons majeures de ce silence serait que les femmes craignent qu’on leur enlève leur bébé si elles recevaient un tel diagnostic. Un tiers des femmes dépressives n’en parleraient à personne pour cette raison.

On apprend aussi, par ce rapport présenté par 4Children, que près du tiers des femmes concernées n’avaient pas réalisé qu’elles souffraient d’une dépression. Plus de la moitié des répondantes ne pensaient pas, quant à elles, que leurs symptômes étaient assez sérieux pour recourir à un traitement.

On recommande que plus d’efforts soient mis dans la prévention et la détection de la dépression postnatale, car plus tôt elle est diagnostiquée, plus les effets de son traitement sont efficaces.

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Le café préviendrait la dépression

La Harvard Medical School vient de publier une étude dans l’Archives of Internal Medicine sur les bienfaits du café.

Selon les résultats obtenus, les femmes ayant consommé une seule tasse de café par jour ou moins ont 15 % plus de chance de faire une dépression que celles qui en consomment plus de deux tasses par jour. Celles qui boivent plus de quatre tasses par jour voient leur chance de faire une dépression être diminuée de 20 %.

Pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs ont étudié le cas de 50 000 infirmières américaines, entre 1996 et 2006.

Les auteurs de l’étude n’ont pas encore toutes les réponses, mais ils croient que la caféine contenue dans le café pourrait modifier la chimie du cerveau. Le café décaféiné n’aurait pas les mêmes effets.

Les scientifiques de Harvard vont donc poursuivre leur recherche pour décrypter ce mystère. Ils jugent cependant qu’il est trop tôt pour conclure que les femmes doivent augmenter leur consommation de café.

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Le café préviendrait la dépression

La Harvard Medical School vient de publier une étude dans l’Archives of Internal Medicine sur les bienfaits du café.

Selon les résultats obtenus, les femmes ayant consommé une seule tasse de café par jour ou moins ont 15 % plus de chance de faire une dépression que celles qui en consomment plus de deux tasses par jour. Celles qui boivent plus de quatre tasses par jour voient leur chance de faire une dépression être diminuée de 20 %.

Pour parvenir à leur conclusion, les chercheurs ont étudié le cas de 50 000 infirmières américaines, entre 1996 et 2006.

Les auteurs de l’étude n’ont pas encore toutes les réponses, mais ils croient que la caféine contenue dans le café pourrait modifier la chimie du cerveau. Le café décaféiné n’aurait pas les mêmes effets.

Les scientifiques de Harvard vont donc poursuivre leur recherche pour décrypter ce mystère. Ils jugent cependant qu’il est trop tôt pour conclure que les femmes doivent augmenter leur consommation de café.

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La dépression chronique liée au statut socioéconomique

Les chercheurs de l’Inserm ont mis en évidence un lien entre le statut socioéconomique et la dépression persistante.
 
L’étude, publiée dans le Molecular Psychiatry, a suivi 12 650 personnes pendant 13 ans. Les chercheurs ont effectivement remarqué un lien entre la dépression et la courbe du statut économique et professionnel.
 
« Les personnes qui travaillent dans une catégorie socioprofessionnelle intermédiaire ou faible auraient jusqu’à 4,5 fois plus de risques de développer une dépression qui dure, au long cours, que les plus hautes catégories socioprofessionnelles », expliquent les auteurs des travaux.
 
Ainsi, pour traiter la dépression, on ne devrait pas seulement cibler les groupes à risque selon le sexe ou les antécédents familiaux, mais également tenir compte des différents groupes socioéconomiques, car tout le monde peut être affecté par la maladie à un moment ou à un autre.