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Risque insoupçonné de la dépression postnatale

La dépression postnatale touche une grande partie des nouvelles mamans. On estime que 20 % d’entre elles en souffriront et que de 10 à 35 % de celles-ci répéteront cette expérience douloureuse.

Or, si l’on cherche toujours à mieux comprendre les causes, on vient d’établir une corrélation qui en surprendra plus d’une : une femme vivant une incontinence urinaire après l’accouchement courrait deux fois plus de risques de vivre une dépression postnatale.

Des chercheurs de l’Université McMaster ont suivi 1 900 femmes durant 6 semaines après la naissance de leur premier enfant. Le tiers d’entre elles ont donné naissance à leur bébé par césarienne. Aucun lien entre le mode d’accouchement et le postpartum n’a pu être établi.

En plus de l’incontinence urinaire, on a pu trouver quatre autres facteurs de risques importants quant à ce type de dépression. Une femme serait aussi plus encline à en souffrir si elle a moins de 25 ans, si elle a dû être réadmise à l’hôpital, si elle n’a pas été initiée à l’allaitement ou si elle a une santé bonne, moyenne ou pauvre après l’accouchement.

On ne saurait, pour l’instant, définir les raisons sous-jacentes de l’incontinence urinaire qui augmenteraient le risque de postpartum. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le British Journal of Obstetrics.

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La dépression postnatale, pour la vie?

Selon une recherche parue dans le Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry, la dépression postnatale pourrait avoir des répercussions sur l’enfant.

En fait, si ce type de dépression se résout le plus souvent quelque temps après la naissance, elle pourrait en entraîner une chez l’enfant si la mère en souffre durant une plus longue période.

Les premiers signes pourraient en être reconnus dès l’enfance et, dans la majorité des cas, durant l’adolescence. Plus précisément, les enfants dont la mère avait souffert d’une dépression postnatale étaient 40 % plus enclins à en vivre une, une fois l’âge de 16 ans atteint.

De plus, l’âge moyen des premiers signes d’une dépression a été établi à 14 ans. Les signes d’un problème d’attachement à la mère durant l’enfance seraient aussi en lien avec le développement de ce mal.

Ces chiffres ont été établis selon 100 mères, dont 58 avaient reçu un diagnostic de dépression postnatale. À différentes étapes de l’étude, soit à 18 mois, puis à 5, 8, 13 et 16 ans, l’enfant et la mère ont ensuite fait l’objet d’une évaluation.

Les chercheurs rappellent donc, à la lumière de ces résultats, l’importance du dépistage de la dépression chez les nouvelles mamans afin d’offrir le soutien nécessaire le plus tôt possible.

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Du soutien pour l’enfant ayant une mère dépressive

Si les jeunes enfants de mères dépressives semblent accuser plus de problèmes de comportement que les autres en grandissant, on pourrait minimiser les dégâts en leur offrant du soutien.

C’est ce que suggère une étude de l’Université d’Adélaïde, en Australie, parue dans Pediatrics. Précisément, les enfants de deux ans dont la mère est dépressive, mais qui passent au moins une demi-journée par semaine avec un autre adulte, vivraient moins de problèmes comportementaux plus tard.
 
Quatre heures hebdomadaires passées avec une gardienne ou un membre de la famille, ou passées dans un service de garde, suffisent à réduire manifestement lesdits problèmes.
 
Ces résultats proviennent d’une étude longitudinale ayant débuté en 1998. 557 femmes et leur enfant ont été suivis, et ce, à partir de la grossesse jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge de neuf ans. Au final, les données portant sur 438 femmes et leur enfant étaient accessibles aux fins de la recherche.
 
Les cas de dépression étaient évalués à deux moments, soit lorsque le bébé a eu deux ans, puis trois ans et demi. Parmi les 438 mères retenues, 303 ne souffraient pas de la dépression, tandis que 88 d’entre elles en vivaient des périodes et que 47 en étaient atteintes de manière constante.

Ajoutons, en contrepartie, que des problèmes de comportements étaient plus courants chez les enfants de cinq ans dont la maman souffrait d’une dépression continue.

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Des soins prénataux qui couvrent tout

On peut lire dans General Hospital Psychiatry une revue des soins apportés aux femmes dépressives durant leur grossesse.

Selon les données recueillies auprès de 20 centres de santé et 6 cliniques, on constate que ces femmes ne sont pas soutenues de manière suivie.

C’est-à-dire que les femmes enceintes atteintes de dépression tendent à ne pas recevoir un traitement continu. Cela a pour conséquence qu’elles passent souvent plus de temps à l’hôpital avant la naissance de leur enfant.
 
Les répercussions en sont importantes, tant pour le système de santé que pour la femme et les membres de sa famille.

Parallèlement, une étude précédente, publiée dans le Journal of Women’s Health, avait démontré que la dépression durant la grossesse était liée à un plus grand risque de complications et de prééclampsie, entre autres.

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La dépression n’a pas d’âge

Une étude controversée nous démontre que des enfants âgés d’à peine trois ans pourraient recevoir un diagnostic de trouble dépressif majeur.

Des chercheurs auraient en effet décelé certains modèles cérébraux chez des enfants dépressifs qui ressemblent beaucoup à ceux d’adultes atteints du même trouble.
 
Cette découverte est des plus surprenante, car on parle ici d’enfants âgés de seulement trois ans. La recherche menée par l’Université de Washington porte à croire, pourtant, que les enfants ont déjà les capacités cognitives et émotionnelles pour vivre une dépression.
 
Les chercheurs ajoutent qu’une dépression en bas âge laisse certaines marques au cerveau. Les enfants dépressifs semblent donc prédisposés à vivre une dépression une nouvelle fois, une fois qu’ils sont adultes.
 
Une analyse hâtive de ces marques cérébrales, soit dès l’âge de quatre ou cinq ans, permettrait une intervention plus rapide auprès des enfants atteints.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans le Journal of Affective Disorders.

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Un test sanguin pour diagnostiquer une dépression

Des chercheurs japonais de la Keio University à Tokyo ont mis au point une nouvelle façon de diagnostiquer une dépression. Par un simple test de sang, il est maintenant possible de poser un diagnostic, et ce, même à un stade précoce.
 
Ce test mesure le niveau d’acide phosphorique dans le sang des patients. Chez les personnes déprimées, il est moins important. Selon le Telegraph, le taux de réussite de ce test sanguin serait de 82 %.
 
Comme toute autre maladie, la dépression se traite plus facilement lorsqu’elle est encore à un stade précoce, car elle est plus légère. Une dépression grave nécessite non seulement des médicaments, mais un suivi psychologique et parfois même une hospitalisation.
 
Les tests sanguins semblent vouloir devenir une voie prometteuse, car rappelons que récemment, des chercheurs étaient parvenus à en créer un pour dépister la maladie d’Alzheimer.
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Les enfants très joyeux vivront moins longtemps

Des chercheurs affirment que les résultats d’une étude démontrent que les enfants « très joyeux » ont une vie plus courte que leurs compagnons plus calmes. Le Telegraph rapporte que la principale raison à cela réside au niveau des choix effectués plus tard dans leur vie adulte.

En effet, les enfants anormalement heureux, et ce, à des moments inappropriés, seraient plus enclin à développer une bipolarité ou à effectuer des choix de vie dangereux ou nocifs pour leur santé.

L’analyse, provenant de plusieurs universités, remonte aux années 1920, les enfants choisis ayant été suivis jusqu’à leurs vieux jours. En outre, les chercheurs ont découvert que le fait de tenter d’être heureux se soldait par un comportement d’autant plus dépressif.

La professeure June Gruber, coauteure du département de psychologie de l’Université Yale, explique : « Lorsque l’on tente les exercices proposés par nos lectures et que ceux-ci ne fonctionnent pas, nous éprouvons de la déception et la joie s’en trouve diminuée, contrairement à l’effet escompté. »

En résumé, la clé du bonheur consiste à entretenir des relations sociales gratifiantes avec nos proches et nos amis. Le reste n’est qu’illusion.

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La digestion de bébé en lien avec l’anxiété

Si l’on a appris récemment que les maladies intestinales seraient en lien avec la dépression infantile, on revisite maintenant les problèmes digestifs, les voyant comme le centre de problèmes psychologiques, au lieu de l’un de leurs effets.

Selon PLoS One, des chercheurs de la l’École de médecine de l’Université Stanford, des problèmes digestifs chez les poupons, même de courte durée, pourraient mener plus tard à l’anxiété, voire à la dépression.
 
Il semble que l’irritation gastrique des premiers jours de bébé reprogrammerait le cerveau à un perpétuel état dépressif.
 
Les chercheurs soutiennent toutefois que les effets sont en fonction du moment de l’irritation gastrique durant le développement, de la même façon que tous les maux d’estomac ne mènent pas à des problèmes de santé mentale.

Cette étude a été réalisée sur des rats. Les recherches devront maintenant porter sur le processus cérébral impliqué et conséquemment s’il peut exister de nouvelles façons de traiter la dépression et l’anxiété chez l’humain.

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Les antidépresseurs aident à la production de nouveaux neurones

On connait mieux maintenant le fonctionnement des antidépresseurs.
 
Même à l’âge adulte, le cerveau continue de produire des neurones, mais cette production est considérablement diminuée lors d’une dépression.
 
Les chercheurs de l’Inserm ont fait des tests sur des souris mises en état de stress, auxquelles on a donné du Prozac.
 
Ce médicament, largement répandu pour traiter les états dépressifs, joue un rôle important dans la production de nouveaux neurones. Lorsque cela se produit, ses effets sont plus rapides, mentionne le journal Molecular Psychiatry.
 
Lorsque les chercheurs ont détruit les neurones aux rayons X, le Prozac n’avait plus aucun effet et les souris demeuraient dépressives. Donc, pour bien fonctionner, les antidépresseurs ont besoin de nouveaux neurones. Sinon, ils ne sont pas efficaces.
 
« Cette découverte est importante et va bien au-delà de la dépression, car le stress cause aussi d’autres maux, comme l’anxiété, la douleur chronique, mais aussi le suicide », mentionne une des auteures de l’étude, Catherine Belzing.
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L’obésité, l’asthme et l’anxiété reliés à la fatigue chronique?

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) chez de jeunes enfants serait plus fortement relié à l’obésité et à des troubles de l’humeur qu’il ne l’est chez les adultes, apprend-on dans Sleep.

C’est ce que concluent des chercheurs du Penn State College of Medicine en Pennsylvanie après qu’ils aient suivi 508 enfants.
 
Précisément, ces résultats font un lien entre le SFC et les facteurs médicaux, les médicaments pour l’asthme, le tour de taille et la mention des parents de symptômes dépressifs ou anxieux, entre autres.
 
Rappelons que le SFC est l’incapacité à demeurer éveillé durant le jour. Il peut avoir des effets néfastes sur le fonctionnement d’une journée normale.

Les chercheurs suggèrent donc quelques pistes à suivre pour prévenir ce problème, dont la perte de poids, le traitement de la dépression et de l’anxiété ainsi que des méthodes nocturnes de prévention de l’asthme, le cas échéant.