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Le postpartum, pour les papas aussi

Nous savons déjà que la mère peut présenter de réels signes de dépression après son accouchement. Or, il semble que le phénomène du postpartum touche aussi le nouveau papa.

C’est ce qu’a remarqué une équipe de l’Université du Michigan en étudiant le cas de 1 746 pères d’enfants âgés de 1 an nés entre 1998 et 2000. Environ 7 % de ces papas étaient dépressifs, à différents degrés.

Il semble que les pédiatres pourraient jouer un rôle important dans la résolution de ce problème, car parmi les pères dépressifs, 77 % en avaient parlé au médecin de leur enfant durant la dernière année.

D’autre part, on a pu remarquer quelques liens avec l’attention que portait un père à son enfant et les punitions qu’il pouvait lui infliger avec l’apparition de symptômes dépressifs. Par exemple, 41 % des dépressifs avaient donné une fessée à leur enfant, comparativement à 13 % pour les autres.

Il semble que le plus grand rôle joué par les pères d’aujourd’hui les rapproche ainsi des problèmes que peuvent vivre les nouvelles mamans. Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Conséquences de l’anxiété durant la grossesse

Une relation amoureuse malsaine durant la grossesse peut engendrer de tristes répercussions sur la santé du bébé à venir. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs norvégiens.

Les résultats de leur étude, parue dans BMC Public Health, démontrent que la relation de la future maman et son conjoint est à la base de plusieurs problèmes.

L’anxiété et la dépression durant la grossesse peuvent mener, dans de nombreux cas, à une naissance prématurée, un faible poids de naissance, voire une santé déficiente une fois que l’enfant a atteint l’âge scolaire.
 
Les chercheurs de la présente étude sont arrivés à ces résultats après avoir suivi 50 000 femmes enceintes. Ils ont questionné les participantes quant à leurs relations avec leur famille et leur conjoint, de même que leur travail.
 
Ils ont ensuite comparé ces données avec les dépendances à l’alcool, au tabac ainsi qu’aux problèmes de santé mentale vécus par ces femmes. Il en est ressorti que la détresse émotionnelle vécue durant la grossesse était le plus souvent liée à la relation qu’une femme vivait avec son conjoint.

D’autre part, une femme enceinte qui vivait une relation harmonieuse vivait mieux les difficultés provenant de son travail ou du manque d’argent, par exemple.

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Le postpartum influencé par le mode de vie

Une récente étude ayant porté sur 60 nouvelles mamans nous apprend que l’augmentation de leur IMC (indice de masse corporelle) est liée à la façon dont elles vivent leur postpartum.

Précisément, ce gain de poids serait causé par l’impact que le stress d’être parent a sur l’activité physique.

Chez les participantes de la recherche, la dépression était liée à une vie peu active et un IMC élevé. À l’inverse, peu ou pas de signes de la dépression était très lié à une vie active et un faible IMC.

Les mères qui présentaient plus de symptômes dépressifs reconnaissaient tout de même leurs qualités en tant que parent.

D’autre part, on a relevé que l’interaction sociale, qui est reconnue comme un indice de bien-être, était étroitement liée à un IMC plus élevé.

On croit donc que les nouvelles mamans voient beaucoup leurs proches, mais qu’en général, elles sont portées à privilégier une vie sédentaire, comme regarder beaucoup la télévision au lieu d’aller se promener avec leur bébé.

Malgré tout, on a pu démontrer, dans le cadre de cette étude parue dans Women & Health, que ce qui influence le plus le mode de vie des mères est leur façon de vivre le stress.

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Détecter les signes du stress chez l’enfant

Il est important de déceler les symptômes du stress chez notre enfant, car cela peut cacher d’autres problèmes latents.

Contrairement à ce que l’on pense, les enfants souffrent autant du stress que les adultes. Les signes en sont simplement différents.

C’est pourquoi l’Académie américaine de pédiatrie a résumé les indices majeurs à remarquer chez notre enfant afin de déceler sa souffrance. Ils ont été publiés dernièrement sur HealthDay News.

Des douleurs physiques comme les maux de tête et de ventre sont de bons indicateurs que quelque chose ne va pas. On recommande aussi aux parents d’être attentifs si leur enfant ressent une grande fatigue, vit de l’anxiété ou si, au contraire, il est plus agité que d’habitude.

On doit aussi investiguer si notre enfant devient plus agressif et s’il perd soudainement son intérêt pour le sport ou une autre activité qu’il aimait beaucoup auparavant.

Ces changements dans son comportement peuvent aussi consister en du vol à l’étalage ou des mensonges.

Il est aussi possible que l’enfant entre dans un mutisme complet ou qu’il soit beaucoup moins volubile qu’avant. Il s’agit d’un signe de dépression, donc que le problème est assez avancé.

À l’observation de ces symptômes, il est important d’en parler avec son enfant et de consulter rapidement un médecin. Vivre du stress sur une longue période peut avoir des répercussions importantes sur la santé.

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La santé mentale des enfants obèses inquiète

Les enfants qui souffrent d’obésité connaissent souvent d’autres problèmes à l’adolescence ou à l’âge adulte, tels le diabète et la dépression. On a aussi pu faire un lien dans les dernières années entre l’obésité et le manque de sommeil.

Or, une récente étude a porté sur ce sujet. Menée par l’Université du Maryland, elle est parue dernièrement dans Journal of Sleep Research.

Ayant porté sur 13 568 adolescents âgés de 12 à 18 ans, elle a tout d’abord démontré que ceux qui dormaient 6 heures ou moins par nuit n’étaient pas plus souvent obèses que ceux qui avaient des nuits normales.

Pourtant, selon Christine Calamaro qui a dirigé cette étude, le lien semblait évident, car le manque de sommeil cause un débalancement endocrinien. Cela fait grimper nos taux hormonaux, dont celui de cortisone en raison de la fatigue et du stress, ce qui cause la faim.

Ainsi, en mangeant plus et en choisissant plus d’aliments riches en hydrates de carbone, notre taux de glucose augmente et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux.

Toutefois, cette recherche a fait un lien entre la durée du sommeil et l’apparition de la dépression, car les adolescents dépressifs ont deux fois plus de risques de devenir obèses, de même que ceux regardant la télévision de façon excessive avaient plus tendance (37 %) à développer l’obésité.

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La dépression liée à un manque d’oméga-3

Les chercheurs ont découvert qu’un manque en oméga-3 pouvait causer un dysfonctionnement du système nerveux, ce qui entraîne de nombreuses dépressions.
 
Selon la revue Nature Neuroscience qui publie les résultats de cette nouvelle recherche, les souris qui avaient un régime pauvre en oméga-3 avaient une tendance plus dépressive, étaient plus anxieuses et avaient moins d’interactions sociales.
 
Déjà, les oméga-3 étaient reconnus pour leurs effets bénéfiques contre le cholestérol, l’obésité et contre les problèmes cardiovasculaires.
 
Notre alimentation quotidienne devrait donc avoir un équilibre en acides gras, mais il est préférable de privilégier les poissons gras, comme le saumon ou le thon, plutôt que d’opter pour des compléments alimentaires qui n’apportent pas la quantité suffisante d’oméga-3 pour maintenir une bonne santé physique et mentale.
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Oméga-3 et grossesse : prévenir la dépression

Une récente recherche parue dans Nature Neurscience a démontré qu’une trop faible quantité d’oméga-3 dans le cerveau influence négativement la transmission nerveuse, et ce, dès le moment où le fœtus se trouve dans le ventre de sa mère.

On a en effet pu remarquer chez des souris qu’une telle carence affaiblissait le fonctionnement des neurones reliés aux comportements anxieux et dépressifs.

Les oméga-3, des acides gras, jouent un rôle essentiel dans le développement du cerveau depuis le passage dans l’utérus jusqu’à l’adolescence.

Dans la présente expérience ayant porté sur des souris, on a pu statuer que la carence en oméga-3 influence deux parties du cerveau, soit le cortex préfrontal et le noyau accumbens. Ces parties sont responsables de la régulation émotionnelle et de la motivation, entre autres.

Rappelons finalement que les oméga-3 ne sont pas fabriqués par le corps et doivent être fournis par l’alimentation. Leur déficit est courant dans les pays industrialisés. On recommande de varier l’alimentation plutôt que de prendre des gélules.

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Les avortements ne causent pas plus de problèmes psychiatriques

Une nouvelle étude confirme des résultats antérieurs disant qu’un avortement ne provoque pas de dépression chez la femme.
 
Selon le New England Journal of Medicine, des chercheurs danois ont noté très peu de différence entre les visites psychiatriques avant ou après un avortement.
 
Les scientifiques ont suivi 84 620 filles et femmes ayant subi un avortement et 280 930 ayant eu un premier accouchement.
 
Les femmes qui avaient vécu un avortement ne vivaient pas plus de dépression ou de syndrome de stress post-traumatique. Plusieurs études n’ont jamais réussi à établir un lien clair.
 
Bien que les femmes qui avaient eu un avortement aient eu un peu plus de problèmes de santé mentale, le nombre de visites chez le psychiatre avant et après la procédure marquait une différence de seulement 0,5 %.
 
On croit également que ces problèmes de santé mentale sont déjà présents avant même l’avortement, ce qui fait sans doute que les femmes choisissent cette option d’ailleurs.
 
Pour les femmes ayant accouché, les visites avant et après la naissance chez le psychiatre augmentaient de 0,4 %.
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L’arthrite est souvent accompagnée de dépression

Les millions de personnes qui souffrent d’arthrite doivent bien souvent composer avec la dépression également, rapporte le Daily Mail.
 
Une étude de l’organisme Arthritis Car a observé 2 263 personnes. 68 % d’entre elles étaient déprimées, quatre sur cinq se sentaient fatiguées et la moitié disaient se sentir faibles et sans défense. Bien souvent, les patients ressentent également la peur et la solitude.
En effet, on constate que les personnes atteintes, qui ont moins de 34 ans, cessent souvent d’avoir une vie sociale et de mener une vie normale.
 
Les femmes sont les plus touchées par la dépression. Celle-ci est souvent due à leur détresse devant la douleur et au manque d’informations pour continuer à mener une vie normale.
 
L’arthrite est une pathologie douloureuse et invalidante. Les trois quarts des personnes affirment que la douleur les empêche de dormir la nuit et le tiers dit que cela les empêche également d’avoir des relations intimes.
 
Il est donc important que les médecins tiennent également compte de l’impact émotif de l’arthrite sur le patient.
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L’enfant épileptique et la dépression de maman

Chez les femmes apprenant un diagnostic d’épilepsie chez leur enfant de 24 mois et moins, de 30 à 38 % souffriraient ensuite de dépression.

Or, on apprend dans Epilepsia que cet état de santé de la mère affecte grandement la qualité de vie de l’enfant.

Toutefois, les répercussions dépendent de l’entourage familial et des ressources d’aide dont elle dispose.

L’apparition de la dépression est commune chez les mères apprenant que leur enfant est épileptique. Une maladie chronique ou grave représente un très haut facteur de stress chez le parent.

Ce constat provient d’un récent sondage de l’Université de l’ouest de l’Ontario réalisé auprès de 339 femmes. Ces dernières avaient toutes un enfant faisant partie de la Health-related Quality of Life of Children with Epilepsy Study (HERQULES).

L’incidence de la dépression serait donc de 30 % si le diagnostic survient à 6 mois, de 32 % à 12 mois et de 30 % à 24 mois. À la base, 38 % des mères concernées sont à risque.