Étiquette : dépression
Parue dans Development and Psychopathology, une récente étude universitaire confirme que les enfants rejetés socialement sombrent plus dans la dépression.
On y voit les possibles effets à long terme de la stigmatisation de certains enfants.
L’étude, étalée sur 3 ans, portait sur 130 filles et 101 garçons. On les a suivis de la troisième à la cinquième année du secondaire.
Les participants étaient invités à évaluer eux-mêmes s’ils étaient timides ou s’ils préféraient la solitude.
On a vite remarqué que les enfants ont tendance à rejeter ceux qui ont de faibles aptitudes sociales. Ils sont souvent considérés comme des êtres immatures ou agressifs.
Les chercheurs ont finalement pu conclure que les jeunes qui avaient des amis avaient moins tendance à vivre des symptômes dépressifs que ceux qui n’en avaient pas.
Il semble que l’amitié pourrait venir à bout des effets à long terme du rejet et de la solitude chez l’enfant.
Des chercheurs ont remarqué certaines différences physiques et émotives chez les bébés dont la mère a souffert de dépression durant la grossesse.
L’étude en question de l’Université du Michigan, parue dans l’Infant Behaviour and Development, indique que les cascades d’émotions vécues par la mère pourraient influer sur le développement du cerveau de son enfant.
Une fois venu au monde, celui-ci aurait moins de tonus musculaire et un taux plus élevé d’hormones du stress. Il y serait donc plus sensible et y répondrait de manière plus forte. Il pourrait aussi avoir plus de difficulté à gérer ce stress.
Cette étude et d’autres pourront mener à un meilleur encadrement des femmes enceintes souffrant de dépression et à la mise en place de programmes efficaces dans le traitement du post-partum.
Kirsten Dunst parle de sa dépression
Une étude des plus surprenante nous apprend que les bébés qui naissent durant la saison estivale sont les plus heureux.
Le résumé de cette étude, paru dans le journal Nature Neuroscience, ouvre la porte à une possible influence de l’ensoleillement durant nos premiers mois de vie sur l’humeur.
Pour tirer ces conclusions, des chercheurs ont donné 16 heures d’ensoleillement à un groupe de nouveau-nés, pour 8 heures de noirceur. Un second groupe n’a reçu que 8 heures d’ensoleillement, pour imiter les journées d’hiver.
Après quelques semaines et changements de groupe si nécessaire, les chercheurs ont plongé tous ces bébés dans le noir et ils ont observé leurs réactions.
Ceux qui avaient été élevés durant la saison estivale reproduite ont gardé leur routine quotidienne. Quant aux poupons qui avaient passé leurs premières semaines sous un ensoleillement d’hiver, ils ont eu de la difficulté à s’adapter au changement.
Il faudra maintenant vérifier à quel point et à quel moment notre horloge biologique se règle, de même que si cela est permanent ou temporaire.
Des études précédentes avaient déjà démontré que les personnes nées en hiver présentaient un plus haut taux de problèmes de santé mentale, comme la dépression saisonnière.
Une récente étude parue dans Nicotine & Tobacco Research a démontré que l’arrêt du tabagisme avait des effets positifs sur le moral des ex-fumeurs.
Cesser de fumer aurait donc une portée autre que celle sur la santé en général. Les médecins et scientifiques s’entendent pour dire que les gens se sentent plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été.
Pourtant, la croyance populaire voulait que certains fumeurs apaisent leurs symptômes d’anxiété et de dépression avec la cigarette.
Pour tirer ces conclusions, une équipe de chercheurs américains ont suivi 236 hommes et femmes qui souhaitaient cesser de fumer et qui étaient aussi de bons buveurs dans un contexte social.
Ils ont reçu des timbres, des conseils pour l’arrêt du tabagisme et ils ont convenu d’une date d’arrêt. Certains ont même pris quelques trucs pour boire plus modérément.
Parmi ceux qui ont recommencé à fumer après l’arrêt imposé, on a remarqué aux contrôles que leur esprit était plus clair lorsqu’ils ne fumaient pas. En recommençant à fumer, plusieurs symptômes de tristesse et de faible moral sont réapparus.
De 20 à 30 % des femmes ayant vécu une fécondation in vitro (FIV) seraient atteintes de dépression.
Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, en Israël, croient que le stress et les hormones seraient en cause, rapporte le Journal of Fertility and Sterility.
Le Dr Miki Bloch mentionne les tenants et aboutissants de la dépression chez les femmes, suivant un protocole à court et à long terme de fécondité.
Il soutient lui aussi que les hormones de la FIV sont une des causes de la dépression chez ces mères, mais il parle aussi d’autres facteurs possibles.
Selon lui, le stress lié à cette procédure, une dépression déjà existante et l’anxiété auraient plus d’impact sur l’apparition d’une dépression que le traitement d’hormonothérapie.
De plus, la combinaison de tous ces facteurs a une grande influence sur le résultat de la fécondation in vitro. Il faut donc s’en préoccuper.