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La méditation serait aussi efficace que les antidépresseurs

Les chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM) de Toronto ont découvert que la thérapie cognitive basée sur la méditation était aussi efficace que les antidépresseurs pour diminuer les chances de récidives de dépression chez un patient.
 
Les scientifiques ont comparé les effets des médicaments et la thérapie cognitive chez 84 patients en rémission d’une dépression, âgés de 18 à 65 ans. Tous étaient sous médication et ne présentaient aucun signe de dépression depuis sept mois, rapportent les Archives of General Psychiatry.
 
Un premier groupe a suivi une thérapie cognitive basée sur la méditation qui préconise de reconnaître ses émotions et les éléments déclencheurs qui pourraient mener à une rechute. Un deuxième groupe a reçu des antidépresseurs et un troisième groupe a finalement reçu un simple placebo.
 
Après 18 mois, on note que le taux de récidives de dépression chez le premier groupe avec la thérapie était de 28 %. Chez ceux ayant eu les antidépresseurs, le taux était de 27 %, alors que pour le placebo, les récidives étaient de 71 %. 
 
Cela démontre que la thérapie basée sur la méditation et les antidépresseurs ont le même effet. « Le fait de suivre une thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience a le même degré de protection que celui des médicaments. Il ne s’agit pas ici d’un traitement contre la dépression, mais d’une alternative intéressante pour éviter une rechute et retrouver une vie normale », explique Zindel Segal du CTSM.
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Une puberté précoce est associée à la dépression chez les filles

De plus en plus, les jeunes filles vivent leur puberté à un jeune âge. Ceci s’explique notamment par leur alimentation et le niveau élevé de pollution.
 
Les chercheurs constatent toutefois que les filles qui ont leurs premières menstruations plus tôt sont souvent plus dépressives lorsqu’elles atteignent le milieu de l’adolescence.
 
Selon la recherche menée aux universités de Bristol et Cambridge, les jeunes filles ayant eu leur puberté à 11,5 ans démontraient plus de signes de dépression que les autres à 13 ou14 ans, rapporte le British Journal of Psychiatry
 
La puberté est une étape critique du développement et implique plusieurs changements biologiques, cognitifs et sociaux. Souvent, il y a plus de conflits avec les parents et c’est aussi le moment des premiers amours, du changement de l’image corporelle et du niveau d’hormones qui fluctue.
 
Les jeunes filles y sont bien malheureusement mal préparées, surtout si elles connaissent leur maturité à un jeune âge. On recommande donc de leur offrir un bon encadrement et de les aider à faire face à ces changements marquants.
Rappelons qu’une puberté précoce est également liée à un risque accru de cancer du sein et d’autres problèmes, car les jeunes filles sont exposées aux hormones de femmes adultes plus longtemps.
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L’amitié et la dépression chez les jeunes

Parue dans Development and Psychopathology, une récente étude universitaire confirme que les enfants rejetés socialement sombrent plus dans la dépression.

On y voit les possibles effets à long terme de la stigmatisation de certains enfants.

L’étude, étalée sur 3 ans, portait sur 130 filles et 101 garçons. On les a suivis de la troisième à la cinquième année du secondaire.

Les participants étaient invités à évaluer eux-mêmes s’ils étaient timides ou s’ils préféraient la solitude.

On a vite remarqué que les enfants ont tendance à rejeter ceux qui ont de faibles aptitudes sociales. Ils sont souvent considérés comme des êtres immatures ou agressifs.

Les chercheurs ont finalement pu conclure que les jeunes qui avaient des amis avaient moins tendance à vivre des symptômes dépressifs que ceux qui n’en avaient pas.

Il semble que l’amitié pourrait venir à bout des effets à long terme du rejet et de la solitude chez l’enfant.

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Les répercussions d’une dépression durant la grossesse

Des chercheurs ont remarqué certaines différences physiques et émotives chez les bébés dont la mère a souffert de dépression durant la grossesse.

L’étude en question de l’Université du Michigan, parue dans l’Infant Behaviour and Development, indique que les cascades d’émotions vécues par la mère pourraient influer sur le développement du cerveau de son enfant.

Une fois venu au monde, celui-ci aurait moins de tonus musculaire et un taux plus élevé d’hormones du stress. Il y serait donc plus sensible et y répondrait de manière plus forte. Il pourrait aussi avoir plus de difficulté à gérer ce stress.

Cette étude et d’autres pourront mener à un meilleur encadrement des femmes enceintes souffrant de dépression et à la mise en place de programmes efficaces dans le traitement du post-partum.

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Kirsten Dunst parle de sa dépression

Deux ans après avoir passé un séjour au centre Cirque Lodge dans l’Utah, l’actrice Kirsten Dunst a choisi de parler ouvertement de sa dépression.
 
« Je sais ce que c’est de se perdre et de ne plus savoir faire la différence entre ce qui est bien et mauvais », confie-t-elle au magazine BlackBook.
 
Elle mentionne que de faire face à ses démons lui a permis de mieux incarner son rôle dans le film All Good Things qui prend l’affiche demain (9 décembre) avec Ryan Gosling. « J’étais prête à jouer quelque chose comme ça. J’avais vécu ma vie sur la surface, émotionnellement, et je me sentais vraiment vulnérable, de sorte que j’étais prête à faire n’importe quoi à ce moment-là », ajoute-t-elle.
 
Toutefois, l’attention portée en 2008 à sa réadaptation lui a fait douter de son retour sous les projecteurs, d’autant plus qu’on lui a attribué des problèmes de drogue et d’alcool, alors qu’elle ne vivait qu’une dépression. « Mes amis et ma famille ont été dans une position où ils ont dû me défendre, cela a été un moment terrible », dit Dunst.
 
Maintenant, elle a choisi de partager son expérience afin de venir en aide à des personnes qui pourraient se retrouver dans la même situation pour qu’elles sachent qu’elles ne sont pas seules.
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Les bébés de l’été seraient plus heureux que les autres

Une étude des plus surprenante nous apprend que les bébés qui naissent durant la saison estivale sont les plus heureux.

Le résumé de cette étude, paru dans le journal Nature Neuroscience, ouvre la porte à une possible influence de l’ensoleillement durant nos premiers mois de vie sur l’humeur.

Pour tirer ces conclusions, des chercheurs ont donné 16 heures d’ensoleillement à un groupe de nouveau-nés, pour 8 heures de noirceur. Un second groupe n’a reçu que 8 heures d’ensoleillement, pour imiter les journées d’hiver.

Après quelques semaines et changements de groupe si nécessaire, les chercheurs ont plongé tous ces bébés dans le noir et ils ont observé leurs réactions.

Ceux qui avaient été élevés durant la saison estivale reproduite ont gardé leur routine quotidienne. Quant aux poupons qui avaient passé leurs premières semaines sous un ensoleillement d’hiver, ils ont eu de la difficulté à s’adapter au changement.

Il faudra maintenant vérifier à quel point et à quel moment notre horloge biologique se règle, de même que si cela est permanent ou temporaire.

Des études précédentes avaient déjà démontré que les personnes nées en hiver présentaient un plus haut taux de problèmes de santé mentale, comme la dépression saisonnière.

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Cesser de fumer est bon pour le moral

Une récente étude parue dans Nicotine & Tobacco Research a démontré que l’arrêt du tabagisme avait des effets positifs sur le moral des ex-fumeurs. 

Cesser de fumer aurait donc une portée autre que celle sur la santé en général. Les médecins et scientifiques s’entendent pour dire que les gens se sentent plus heureux qu’ils ne l’ont jamais été.

Pourtant, la croyance populaire voulait que certains fumeurs apaisent leurs symptômes d’anxiété et de dépression avec la cigarette.

Pour tirer ces conclusions, une équipe de chercheurs américains ont suivi 236 hommes et femmes qui souhaitaient cesser de fumer et qui étaient aussi de bons buveurs dans un contexte social.

Ils ont reçu des timbres, des conseils pour l’arrêt du tabagisme et ils ont convenu d’une date d’arrêt. Certains ont même pris quelques trucs pour boire plus modérément.

Parmi ceux qui ont recommencé à fumer après l’arrêt imposé, on a remarqué aux contrôles que leur esprit était plus clair lorsqu’ils ne fumaient pas. En recommençant à fumer, plusieurs symptômes de tristesse et de faible moral sont réapparus.

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Rappel des dangers des commotions cérébrales

Les commotions cérébrales sont le lot de nombreux sportifs professionnels comme les hockeyeurs, les lutteurs, les boxeurs et les footballeurs. Ces traumatismes à répétition causent toutefois d’importants dommages à l’organe le plus fragile de notre corps.
 
Les personnes qui sont victimes de commotions cérébrales sont plus susceptibles de développer des maladies comme la dépression ou la démence.
 
Une commotion cérébrale suit habituellement un coup à la tête qui cause un déplacement violent du cerveau dans la boîte crânienne. Cela perturbe alors le fonctionnement de cet organe.
 
Il en résulte donc des nausées, des vomissements, des vertiges, de la confusion, de la fatigue, de la faiblesse et des céphalées.
 
L’Association américaine de neurologie a émis un avis demandant aux sportifs victimes de commotions cérébrales d’être évalués et de ne pas reprendre le jeu tant et aussi longtemps que tous les symptômes n’ont pas disparu.
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La dépression causée par la fécondation in vitro

De 20 à 30 % des femmes ayant vécu une fécondation in vitro (FIV) seraient atteintes de dépression.

Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, en Israël, croient que le stress et les hormones seraient en cause, rapporte le Journal of Fertility and Sterility.

Le Dr Miki Bloch mentionne les tenants et aboutissants de la dépression chez les femmes, suivant un protocole à court et à long terme de fécondité.

Il soutient lui aussi que les hormones de la FIV sont une des causes de la dépression chez ces mères, mais il parle aussi d’autres facteurs possibles.

Selon lui, le stress lié à cette procédure, une dépression déjà existante et l’anxiété auraient plus d’impact sur l’apparition d’une dépression que le traitement d’hormonothérapie.

De plus, la combinaison de tous ces facteurs a une grande influence sur le résultat de la fécondation in vitro. Il faut donc s’en préoccuper.

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Traiter la dépression à la source

Les dépressions graves résistent souvent aux thérapies actuelles, mais des chercheurs américains de l’Université Cornell viennent de trouver un moyen qui pourrait régler le problème à la source.
 
Au lieu de traiter seulement les symptômes du patient, on propose maintenant une thérapie génétique.
 
Une étude menée sur des souris a permis de restaurer un gène à l’origine de la protéine p11 qui fait justement défaut aux personnes dépressives dans la zone du cerveau appelée le noyau accumbens.
 
Cette protéine est essentielle à l’être humain, car elle permet de ressentir le plaisir et la satisfaction. Durant une dépression, ces sentiments sont bien souvent absents.
 
 « Étant donné ces résultats, nous disposons potentiellement d’une nouvelle thérapie pour cibler ce que nous pensons être l’une des causes profondes de la dépression chez l’homme. Alors que les antidépresseurs donnent de bons résultats chez de nombreux patients, ceux souffrant d’une dépression avancée et ne répondant pas à ces médicaments devraient, nous l’espérons, bénéficier de notre nouvelle approche », mentionne le Dr Michael Kaplitt, coauteur de l’étude.