Étiquette : dépression
Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de remettre en question l’efficacité des médicaments antidépresseurs.
Après une méta-analyse de six essais cliniques étendus qui comparaient différents antidépresseurs tandis que les patients recevaient un placebo, on arrive à la conclusion que les antidépresseurs, comparés au placebo, n’ont aucun effet ou des effets négligeables sur les dépressions légères ou modérées. Par contre, les cas de dépressions graves arrivent à être bien traités.
Ces résultats sont plutôt surprenants, selon le Dr Jay Fournier qui a dirigé la recherche. Plusieurs patients souffrant de dépressions légères ou modérées reçoivent des prescriptions d’antidépresseurs, mais cette nouvelle étude démontre clairement que les médicaments sont donnés pour rien.
Ainsi, le public et peut-être même les médecins ignorent que l’efficacité de ce type de traitement est uniquement basée sur des essais cliniques avec des cas de dépressions majeures. Une donnée importante qui est écartée en ce moment.
Tous les résultats de cette étude américaine ont été publiés dans le Journal of American Medical Association.
Maintenant que les chances de survie des bébés prématurés ont été grandement améliorées, il est possible d’évaluer l’impact d’une telle naissance sur le développement.
Selon la revue Pediatrics, une étude du Collège de médecine de l’Université de l’Iowa révèle que les naissances prématurées causent souvent des problèmes de comportement plus tard.
On a évalué le dossier de 104 enfants. 49 d’entre eux étaient nés très prématurément, soit entre la 24e et la 33e semaine de grossesse, avec un poids se situant entre 2,2 et 3,3 kilos.
On a étudié ces jeunes âgés de 7 à 16 ans et on a constaté que bien que leur quotient intellectuel était normal, ces jeunes étaient souvent hyperactifs ou souffraient d’un déficit d’attention. De plus, il y avait plus de risques qu’ils présentent des symptômes de dépression et d’anxiété.
La plupart n’avaient toutefois pas de troubles majeurs. On a conclu que 18 % étaient hyperactifs ou avait un déficit d’attention qui nécessitait un suivi médical rigoureux, alors que 14 % étaient dépressifs et anxieux.
Des psychiatres et chercheurs du Canadian Network for Mood and Anxiety se sont penchés sur les alternatives de la médecine douce comme traitement de la dépression.
Ils ont analysé des études effectuées entre 2000 et 2008. En effet, dans les cas de dépressions légères à modérées, il existe des alternatives intéressantes à la prise d’antidépresseurs ou encore comme complément à cette thérapie traditionnelle.
D’abord, on reconnaît au bien connu millepertuis des effets qui s’apparentent à la dernière génération d’antidépresseurs. Il faut toutefois éviter de prendre du millepertuis avec des antidépresseurs. L’oméga-3 également donne des preuves suffisantes de son efficacité contre la maladie, mais cette fois avec les médicaments d’ordonnance.
On a aussi examiné la luminothérapie et celle-ci, au fil des ans, s’est montrée particulièrement efficace contre la dépression saisonnière. Une exposition quotidienne à une lumière intense pendant 30 minutes, le matin de préférence, diminue les symptômes de l’état dépressif.
On s’est également penché sur le supplément alimentaire composé de S-adénosyl-L-méthionine, couramment appelé SAMe. Celui-ci agit sur les neurotransmetteurs et devrait être considéré seulement en traitement secondaire.
Finalement, le 5-HTP ne semble pas présenter de résultats concluants contre la dépression.
De plus, on ajoute que l’activité physique et le yoga sont également des alternatives en compléments des antidépresseurs pour contrer les dépressions légères et modérées.