Une étude, menée par le Centre de recherche Fernand-Séguin de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine et le Centre universitaire de santé McGill, démontre que la fusillade survenue le 13 septembre 2006 au Collège Dawson a laissé de graves séquelles chez les étudiants et le personnel.
L’étude voulait faire la lumière sur les conséquences du drame où Kimveer Gill avait ouvert le feu au Collège Dawson faisant une victime et 20 blessés. 1 000 questionnaires ont été remplis et quelques rencontres ont aussi été faites.
40 % des étudiants et employés ont mentionné avoir souffert de problèmes de santé mentale après les événements. 12 % de ceux qui ont vu ou entendu ce qui s’est produit ont vécu une dépression majeure au cours des 18 mois suivant le triste événement. La moitié de ces répondants ont eu des pensées suicidaires et 7 % ont souffert d’un violent stress post-traumatique.
L’étude fait toutefois un bilan positif de l’aide apportée aux gens après les événements, mais on note que certains groupes ont été négligés, comme le personnel de la cafétéria, qui n’est pas composé d’employés du Collège, et le personnel de soutien de l’établissement.
On recommande aussi fortement que l’aide apportée perdure au-delà des premières semaines après les événements afin de mieux aider les gens.