Catégories
Uncategorized

Les conséquences de la dépression chez les nouveau-nés

Selon des chercheurs du Laboratoire du sommeil et de chronophysiologie associé à l’Université du Michigan, les femmes souffrant de dépression lors de l’accouchement sont plus à risque d’avoir un poupon qui aura des troubles du sommeil.

Lors de leurs six premiers mois d’existence, ces bébés auront plus de difficulté à s’endormir et auront un sommeil interrompu, comparativement aux nouveau-nés dont la mère n’est pas dépressive. Ce phénomène a été observé la nuit, mais également le jour, où la durée des siestes est plus courte.

Selon l’auteure de la recherche, la Dre Roseanne Armitage, les troubles du sommeil chez les bébés pourraient être causés par le cortisol, une hormone liée au stress que la mère sécrète davantage lorsqu’elle est touchée par la dépression.

Catégories
Uncategorized

Taux de dépression et vie rurale

Une étude menée par Samia Mechakra-Tahiri, du Département de médecine sociale et préventive de l’Université de Montréal, nous apprend que le taux de dépression chez les aînés est plus élevé selon l’endroit où ils habitent.

Ainsi, la dépression touche 17 % des personnes âgées lorsqu’elles habitent en campagne, comparativement à 15 % en milieu urbain.

Cet écart entre la campagne et la ville a particulièrement été observé chez les 85 ans et plus, alors que la prévalence de la dépression est plus du double en milieu rural (24,3 %) qu’en région métropolitaine (10 %).

Selon les chercheurs, plusieurs facteurs, comme un cercle social important, du bénévolat ou la présence d’un conjoint et d’enfants au quotidien, peuvent aider à prévenir la dépression.

Catégories
Uncategorized

Le ronflement chez les enfants

L’équipe de la Dre Eeva T. Aronen, du Centre hospitalier universitaire de Helsinki en Finlande, affirme que les enfants âgés de trois à six ans qui ronflent sont plus à risque de souffrir de divers troubles comme la dépression, l’anxiété, des retards de langage ou des troubles d’attention.

Les scientifiques ont travaillé avec 43 enfants d’âge préscolaire qui ronflaient d’une à deux fois par semaine et 46 enfants moins bruyants durant leur sommeil.

« 22 % des enfants ronfleurs ont des troubles au niveau de l’humeur assez sérieux pour nécessiter de l’aide professionnelle, comparativement à 11 % chez les autres enfants », affirme Mme Aronen.

Parmi les autres troubles associés au ronflement, on note également de la difficulté à s’endormir, des cauchemars ou des conversations durant le sommeil.

Catégories
Uncategorized

Naissances multiples et dépression

Les femmes qui donnent naissance à plus d’un bébé sont plus à risque de souffrir de dépression majeure que les mères qui accouchent d’un seul enfant à la fois.

« Notre recherche démontre que 19 % des mères ayant connu des naissances multiples ont des symptômes modérés à sévères liés à la dépression neuf mois après avoir accouché, comparativement à 16 % quand il y a naissance unique », a souligné l’auteure de l’étude, la Dre Yoonjoung Choi.

Les chercheurs déplorent que seulement 27 % des femmes aux prises avec la dépression post-partum décident de consulter un médecin pour obtenir de l’aide.

Tous les détails de cette recherche se retrouvent dans la revue médicale Pediatrics.

Catégories
Uncategorized

La dépression nuit au diabète

Une vaste recherche, menée auprès de 11 525 diabétiques de type 2 pendant près de 10 ans, a réussi à démontrer que ceux qui avaient souffert de dépression au cours de cette période, soit 6 % du groupe, avaient un taux plus élevé d’hémoglobine A1C, qui permet d’évaluer et de mieux contrôler la glycémie.

L’auteur de cette étude, le Dr Leonard Egede de l’Université de la Caroline du Sud, déplore ces résultats, d’autant plus qu’on estime qu’environ 30 % des personnes souffrant de diabète vont un jour être aux prises avec la dépression.

De plus, toute hausse du taux d’hémoglobine A1C entraîne des complications du diabète.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans le General Hospital Psychiatry.

Catégories
Uncategorized

L’alcool exacerbe le risque de dépression

Une recherche, menée auprès de 1 055 personnes nées en 1977, a permis au Dr M. Ferguson et ses collègues, du Christchurch School of Medicine & Health Sciences de Nouvelle-Zélande, de conclure que la surconsommation et la dépendance d’alcool pourraient augmenter le risque de dépression de 1,9 fois.

« Les mécanismes derrière cette association demeurent mystérieux. Plusieurs recherches proposaient que ce risque pouvait augmenter à cause des facteurs héréditaires, alors que l’alcool agit sur les marqueurs génétiques qui haussent l’incidence de dépression majeure », a souligné M. Ferguson, qui recommande que d’autres recherches soient menées afin d’en avoir le coeur net.

Les détails de cette recherche se retrouvent dans l’édition de mars du Archives of General Psychiatry.

Catégories
Uncategorized

Le diabète de grossesse augmente les risques de dépression

Selon une récente étude de l’Université Harvard, les risques de dépression après un accouchement augmentent de 60 % si la femme a fait du diabète durant sa grossesse.

Sur les dossiers de 11 000 femmes à faible revenu du programme Medicaid, des chercheurs ont noté une différence significative entre celles qui n’avaient pas fait de diabète et celles qui en avaient souffert.

5,9 % des femmes n’ayant pas eu de diabète ont fait une dépression post-partum, contre 9,6 % chez celles atteintes de la maladie durant la grossesse.

Catégories
Uncategorized

Dépression va de pair avec cancer

Selon la Dre Susanne O. Dalton et ses collègues de la Société danoise du cancer à Copenhague, les cancéreux sont plus à risque d’être hospitalisés parce qu’ils souffrent de dépression majeure.

Ce risque d’hospitalisation est plus élevé dans l’année qui suit un diagnostic de cancer et demeure, même après une rémission de la maladie.

Pour mieux comprendre l’association entre la dépression et le cancer, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 608 591 adultes ayant reçu un diagnostic de la maladie. Ils ont découvert que l’incidence d’hospitalisation pour cause de dépression doublait dans la première année où les patients apprenaient qu’ils souffraient d’un cancer.

Les chercheurs espèrent donc que les médecins porteront une attention particulière aux symptômes de la dépression chez leurs patients cancéreux afin d’agir plus rapidement et de prévenir l’hospitalisation.

Catégories
Uncategorized

La télé, source de dépression?

Si l’on en juge une recherche menée par le Dr Brian A. Primack, du département de médecine de l’Université de Pittsburgh, accumuler les heures d’écoute de télévision ne serait pas sans conséquence pour les adolescents.

En effet, il semblerait qu’une fois adultes, les adolescents trop rivés sur le petit écran seraient plus à risque d’être touchés par la dépression. Cette incidence augmente pour chaque heure d’écoute supplémentaire quotidienne.

4 100 sujets ont participé à cette étude publiée dans Archives of General Psychiatry. Les chercheurs leur ont demandé de mettre un chiffre sur leur écoute de télévision pour ensuite les questionner sur leur état psychologique sept ans plus tard. 7,4 % d’entre eux affirmaient souffrir de troubles dépressifs, mais les chercheurs n’avancent toutefois pas que trop d’heures de télé causent automatiquement la dépression.

Catégories
Uncategorized

Une autre vertu des oméga-3

Les travaux menés par le chercheur Michel Lucas et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université Laval les amènent à conclure que les oméga-3 diminuent la détresse psychologique et les symptômes dépressifs légers chez les femmes en périménopause et ménopause.

120 femmes âgées entre 40 à 55 ans ont participé à cette recherche publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Le groupe a été réparti en deux, alors que le premier consommait quotidiennement trois gélules d’oméga-3 pendant huit semaines, tandis que le second prenait des gélules contenant de l’huile de tournesol.

Par la suite, les chercheurs ont noté une amélioration significative de l’état psychologique chez le premier groupe. « Les différences que nous avons observées entre les deux groupes ne sont pas anodines. Surtout si on considère que les oméga-3 ont peu d’effets secondaires et qu’ils procurent des bienfaits sur le plan de la santé cardiovasculaire », a mentionné M. Lucas.