Selon des chercheurs du Laboratoire du sommeil et de chronophysiologie associé à l’Université du Michigan, les femmes souffrant de dépression lors de l’accouchement sont plus à risque d’avoir un poupon qui aura des troubles du sommeil.
Lors de leurs six premiers mois d’existence, ces bébés auront plus de difficulté à s’endormir et auront un sommeil interrompu, comparativement aux nouveau-nés dont la mère n’est pas dépressive. Ce phénomène a été observé la nuit, mais également le jour, où la durée des siestes est plus courte.
Selon l’auteure de la recherche, la Dre Roseanne Armitage, les troubles du sommeil chez les bébés pourraient être causés par le cortisol, une hormone liée au stress que la mère sécrète davantage lorsqu’elle est touchée par la dépression.