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Nouvel étiquetage des antiépileptiques

La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ordonne aux fabricants de médicaments contre les crises d’épilepsie de modifier leur étiquetage. En effet, ils devront indiquer clairement la mention « danger : risques suicidaires ».

Cette recommandation fait suite à une étude clinique qui mentionnait que la hausse des pensées suicidaires augmentait dans un ratio d’un patient sur 500.

« Tous les patients qui sont traités en ce moment ou qui commencent un traitement antiépileptique, quelle qu’en soit l’indication, devraient être surveillés pour des changements notables de comportement, indice de l’apparition ou de l’aggravation de pensées ou de comportement suicidaires, et de dépression », a indiqué la FDA.

Les médicaments visés sont, entre autres, le Lamictal de GlaxoSmithKline, le Topamax de Johnson & Johnson et le Lyrica de Pfizer.

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Aucun lien entre la dépression et l’avortement

Des chercheurs, associés à l’Université Johns Hopkins de Baltimore aux États-Unis, ont analysé 21 études portant sur les conséquences psychologiques d’un avortement et concluent que les femmes ne sont pas plus dépressives à la suite de cet évènement.

« La meilleure recherche ne démontre pas l’existence d’un syndrome post-avortement qui pourrait se comparer au syndrome du stress post-traumatique », a mentionné le Dr Robert Blum. Il déplore que le mouvement pro-vie se serve de l’argument des conséquences traumatisantes d’un avortement pour convaincre les femmes de poursuivre leur grossesse.

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Les jeunes mères, plus touchées par la dépression

Selon des chercheurs britanniques, les adolescentes qui deviennent mères avant la vingtaine sont plus à risque de souffrir de dépression que les mamans un peu plus âgées. De plus, il semble qu’il en soit de même pour leurs bébés, qui sont davantage touchés par les troubles dépressifs une fois adultes.

Les chercheurs ont divisé les participantes en 3 groupes, selon l’âge auquel les femmes avaient donné naissance à leur premier enfant : 31 adolescentes âgées de 16 à 19 ans, 56 âgées de 20 à 22 ans et 89 autres âgées de 23 à 38 ans.

Chez les plus jeunes participantes, on a observé des antécédents dépressifs dans 41,9 % des cas, tandis que 18 % du groupe plus âgé avait souffert de dépression.

Quant aux bébés, ils étaient aux prises avec des désordres psycho-affectifs dans 19,4 % des cas quand leur mère était adolescente.

Pour l’auteur de cette étude, Cerith Waters de l’Université Cardiff, il ne fait pas de doute que les adolescentes sont plus vulnérables que les autres femmes et il importe de bien les encadrer pendant et après leur grossesse.

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L’incubateur pour prévenir la dépression

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans Psychiatry Research, nous apprend que les poupons placés dans un incubateur à la naissance ont deux à trois fois moins de risque d’être touchés par la dépression à l’âge adulte.

Ces résultats ont surpris les chercheurs des universités de Montréal et McGill, des centres de recherche du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital Douglas et de l’Institut de psychiatrie du King’s College au Royaume-Uni. Ils croyaient confirmer que la séparation mère-bébé, provoquée par un séjour dans l’incubateur, provoquait un traumatisme.

« Nous sommes partis de l’hypothèse que la séparation de la mère et de l’enfant, au moment où ce dernier était placé en incubateur, pouvait aggraver une dépression à l’adolescence ou à l’âge adulte. Nous avons plutôt découvert que les soins en incubateur pouvaient réduire de deux à trois fois les risques de dépression jusqu’à l’âge de 21 ans », a précisé un des auteurs, le Dr Richard E. Tremblay.

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La dépression et l’anxiété exacerbent la douleur chronique

Selon le Dr Matthew J. Bair, du centre médical Roudebush d’Indianapolis aux États-Unis, la douleur chronique semble plus intense chez les personnes qui souffrent également de dépression et d’anxiété.

500 sujets, dont l’âge moyen était de 59 ans, ont participé à cette étude visant à analyser le lien entre la douleur chronique, la dépression et l’anxiété.

Quand les participants souffraient de ces deux conditions, les chercheurs ont recensé 43 jours de douleur chronique au cours des 3 mois d’étude. De plus, la douleur semblait plus intense selon les sujets.

« Ceux qui sont aux prises avec la dépression et l’anxiété ont une qualité de vie inférieure », a souligné le Dr Bair.

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La dépression fait accoucher plus tôt

Des chercheurs d’Oakland en Californie ont suivi la grossesse de 791 femmes pour conclure que celles qui ont connu une dépression majeure lors de la gestation avaient deux fois plus de chance d’accoucher avant la 37e semaine de grossesse.

Pour l’auteur de cette étude, le Dr De-Kun Li, cette découverte est un premier pas dans la compréhension des naissances avant terme et de la mortalité lors de l’accouchement.

Traiter la dépression chez les femmes enceintes est peut-être un moyen de prévenir les naissances avant terme.

Les résultats complets de cette recherche sont publiés dans la version en ligne de Human Reproduction.

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Pluie et mauvaise humeur vont de pair

Une récente étude, dont les résultats complets sont publiés dans l’édition d’octobre du magazine Emotion, affirme que la température a un effet direct sur le moral des gens.

Ainsi, si le manque de soleil en hiver augmente la sensation de fatigue, le temps gris rime avec sentiment déprimé et irritabilité.

Le retour du beau temps n’a toutefois pas un impact direct sur l’humeur des gens, croient les chercheurs de l’université de Humboldt, en Allemagne, qui ont observé 1 233 sujets âgés de 13 à 68 ans pour en arriver à ces conclusions.

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La crise financière cause bien des soucis

Les cotes de la bourse, qui jouent au yoyo, n’ont pas que des répercussions financières. Elles affectent aussi la santé psychologique des investisseurs, qui avouent souffrir d’insomnie et de détresse psychologique, selon des experts du National Council for Community Behavioral Healthcare.

« Les gens sont inquiets et ils sont encore plus anxieux lorsqu’ils sont sur le point de prendre leur retraite et qu’ils voient leurs économies fondre comme neige au soleil », a précisé la présidente de l’organisme, Mme Linda Rosenberg.

De son côté, Kenneth Ruge, un consultant du Marble Collegiate Church à New York, avoue avoir observé une hausse des cas d’insomnie et de troubles gastriques depuis que la crise financière mondiale perdure.

Les experts recommandent donc de ne pas paniquer et de ne pas se laisser influencer par les médias.

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Le débat sur la santé mentale se poursuit

The Globe and Mail a publié un article où l’on apprend que Lucy Maud Montgomery, l’auteure du roman Anne… la maison aux pignons verts, s’est suicidée en 1942.

Cette révélation, faite par la petite-fille de l’écrivaine, Kate Macdonald Butler, relance ainsi le débat autour des tabous qui entourent les maladies mentales.

Mme Macdonald Butler souhaite que ce secret entourant sa grand-mère, qui souffrait de dépression, permette de mieux comprendre la douleur ressentie par les personnes aux prises avec des troubles dépressifs.

En août dernier, l’Association médicale canadienne présentait une recherche mentionnant que la moitié des sujets de l’étude n’hésiteraient pas à cacher à leur entourage qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, alors qu’elles discuteraient volontiers d’autres maladies comme le cancer ou le diabète.

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Les femmes répondent mieux aux antidépresseurs

Selon une étude menée par le Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression (STAR*D), les femmes aux prises avec une dépression majeure qui sont traitées avec l’antidépresseur Citalopram répondent mieux à la médication que les hommes.

La Dre Elizabeth A. Young et son équipe ont observé les réactions à la médication chez près de 2 876 sujets âgés de 18 à 75 ans. Ces derniers ont consommé de 20 à 60 milligrammes de cet antidépresseur pendant 14 semaines.

Si les symptômes liés aux troubles dépressifs étaient plus sévères chez les femmes au début de l’étude, les participantes ont été traitées avec succès contre la dépression dans 29,4 % des cas, comparativement à 24,1 % des cas masculins.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à l’effet de l’oestrogène sur la sérotonine, une amine qui est moins secrétée dans le cerveau lors d’une dépression.