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1 Américain sur 20 souffre de dépression

Le Centre américain de contrôle et prévention des maladies (CDC) des États-Unis a publié, cette semaine, les dernières statistiques concernant la dépression. On y apprend qu’un Américain sur 20 est aux prises avec des troubles dépressifs.

Ce sont les personnes âgées de 40 à 59 ans (7,3 %), les noirs (8 %) et les femmes (6,7%) qui sont les plus touchés par la maladie.

Chez les personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté, le taux de dépression peut aller jusqu’à 22,4 % dans la tranche de population âgée de 40 à 59 ans.

Le CDC évalue à 83 milliards de dollars annuellement les pertes et les coûts engendrés par les conséquences des troubles dépressifs, qui vont de l’absentéisme au travail à la perte de productivité ou à des problèmes d’adaptation.

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Encore beaucoup de tabous autour de la santé mentale

La 8e édition du Bulletin national sur la santé au Canada, présenté par l’Association médicale canadienne (AMC), nous apprend qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire concernant la perception des troubles mentaux.

« Le bulletin de cette année jette un éclairage peu flatteur sur les attitudes que nous avons au Canada face à la santé mentale. À certains égards, les maladies mentales constituent la dernière frontière de la discrimination acceptable par la société », a déploré le président de l’AMC, le Dr Brian Day.

Ainsi, 27 % des Canadiens craignent d’être en présence d’une personne souffrant de troubles mentaux graves. De plus, la moitié d’entre eux n’hésiteraient pas à cacher à leur entourage qu’un membre de leur famille a une maladie mentale, alors qu’elles discuteraient volontiers d’autres maladies comme le cancer ou le diabète.

« Ces statistiques montrent clairement la stigmatisation insidieuse qu’on associe toujours à la santé mentale et aux maladies mentales. Ce sont ces attitudes qui relèguent la santé mentale au second plan depuis beaucoup trop longtemps », a conclu le Dr Day.

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Le Viagra et les femmes dépressives

Une recherche publiée dans le journal de l’American Medical Association nous en apprend un peu plus sur les effets de la célèbre pilule bleue chez les femmes.

Si les effets sur la libido et le désir féminin ne semblent pas concluants, le Viagra améliorerait tout de même la vie sexuelle et l’atteinte de l’orgasme chez 72 % des femmes qui prennent des antidépresseurs.

Les chercheurs, qui ont mené cette étude, croient donc que le Viagra n’est pas suffisamment efficace pour déjouer les antidépresseurs, médicaments dont les effets secondaires atténuent la libido, mais qu’il favoriserait tout de même l’atteinte de l’orgasme.

L’auteur principal de cette recherche, le Dr Stanley Althof, se dit par ailleurs préoccupé que 43 % des participantes aient avoué souffrir de migraines, alors que cette condition ne touchait que 27 % de celles qui prenaient le placebo.

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Quand la dépression entraîne des maladies cardiaques

Une recherche menée auprès de 5 000 personnes de plus de 40 ans démontre un lien entre la dépression et les maladies cardiaques, particulièrement chez les femmes. Parmi les participants, 16,8 % des femmes et 10,9 % des hommes ont avoué avoir souffert de dépression au cours d’une période de 12 ans.

L’incidence des maladies du coeur augmente de 70 % chez les femmes qui ont été dépressives, tandis que chez les hommes, la hausse se limite à 1 %, selon l’auteure principale de l’étude, Heather Gilmour.

La dépression semble donc être un facteur de risque pour développer une maladie cardiaque, tout comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogue, une mauvaise alimentation ou encore la sédentarité.

Cette étude démontre pour la première fois une relation possible entre la dépression et les maladies cardiovasculaires.

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La réaction au stress diffère selon le sexe

Les travaux menés sur des rats par des scientifiques montréalais du Centre de recherche Fernand-Seguin démontrent que la réaction neurologique face au stress varie selon le sexe.

Si c’est l’hémisphère droit des rongeurs mâles qui est activé dans des situations tendues, c’est l’hémisphère gauche qui réagit davantage chez les femelles.

Des recherches antérieures avaient prouvé qu’une sollicitation de l’hémisphère gauche entraînait des symptômes dépressifs, troubles que les femmes développent deux fois plus souvent que les hommes en situation stressante.

L’un des auteurs de l’étude, le Dr Ron Sullivan, apporte toutefois quelques nuances à ces découvertes : « Aucun des deux sexes n’emploie exclusivement un hémisphère ou l’autre dans une situation stressante. Cependant, l’hémisphère dominant semble être différent selon le sexe, ce qui nous permet de croire que les hommes et les femmes présentent une réactivité différente face au stress qui, elle, pourrait être reliée à la plus grande vulnérabilité observée chez les femmes. »

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L’insomnie rend-elle suicidaire ?

Lors du congrès annuel organisé par l’Associated Professional Sleep Societies, des chercheurs sont venus présenter les résultats de leur recherche, à savoir que la qualité du sommeil est associée aux tendances suicidaires.

La Dre Rebecca A. Bernert et ses collègues de l’Université de l’État de la Floride en sont arrivés à ces conclusions en observant 322 étudiantes âgées de 19 à 24 ans.

Même en traitant la dépression, qui est souvent associée aux pensées suicidaires, il semble que les troubles du sommeil et l’insomnie augmentent de façon considérable de telles pensées.

Selon la Dre Bernert, d’autres études devront être menées afin de corroborer cette thèse et ainsi améliorer la prévention auprès de ceux qui souffrent d’insomnie.

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Les dettes, nocives pour la santé

Une équipe de chercheurs américains soutient que plusieurs pathologies comme l’anxiété, la dépression, les ulcères et les crises cardiaques vont de pair avec de graves difficultés financières.

Parmi les sujets qui ont répondu au sondage mené par l’Associated Press et AOL Health, 27 % des participants souffrent d’ulcères et de problèmes gastriques, comparativement aux gens qui ne subissent pas de stress causé par les problèmes financiers.

44 % des participants avouent avoir régulièrement des migraines, 51 % éprouvent des douleurs musculaires et 6 % d’entre eux subissent des infarctus, soit le double des personnes légèrement stressées.

« On ne sait pas si le stress lié aux dettes entraîne bien des problèmes de santé, mais la plupart des symptômes évoqués dans ce sondage sont typiques du stress chronique », a observé le Dr Paul Lavrakas, chercheur en psychologie et consultant pour le compte de l’Associated Press.

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Un traitement contre l’acné associé à la dépression

Une recherche publiée dans le Journal of Clinical Psychiatry démontre que l’incidence de dépression double lorsque la personne consomme le médicament Accutane, ou isotrétinoïne.

« La dépression est tout de même un effet secondaire très rarement observé lors d’un traitement d’Accutane », a noté la Dre Anick Bérard, du CHU Sainte-Justine. Celle-ci ajoute que le fabricant pharmaceutique pourrait ajouter les résultats de sa recherche dans le guide d’utilisation du médicament afin de bien informer les consommateurs.

De 1984 à 2003, 30 496 sujets ont participé à cette étude; parmi eux, 126 ont avoué avoir souffert de dépression majeure. Mme Bérard recommande aux médecins de se montrer plus vigilants et d’exercer un meilleur suivi auprès des personnes qui prennent de l’isotrétinoïne afin de détecter d’éventuels troubles dépressifs.

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Les antidépresseurs sans danger

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, les antidépresseurs consommés lors du premier trimestre de la grossesse sont sans danger pour la mère et le foetus.

La chercheuse Anick Bérard a analysé les dossiers médicaux de 2 329 futures mères chez qui l’on avait diagnostiqué un trouble dépressif lors de la grossesse ou qui prenaient des antidépresseurs 30 jours avant d’être enceintes, pour ensuite tenter de faire un lien entre la médication et la mortalité infantile.

« Il s’agit de la première étude portant sur l’effet de la prise d’antidépresseurs pendant le premier trimestre de grossesse sur le risque de malformations congénitales dans la population de femmes atteintes de troubles de santé mentale. En ce qui concerne les malformations à la naissance chez cette population, nous n’avons pas trouvé de différences entre les femmes qui utilisaient des antidépresseurs et celles qui n’en utilisaient pas pendant leur premier trimestre de grossesse », a mentionné Mme Bérard.

Cette découverte permettra donc de traiter sans conséquence ni inquiétude les troubles dépressifs chez la femme enceinte.

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Le dépistage de la dépression par test sanguin

Selon une étude réalisée au département de médecine de l’université de l’Illinois, à Chicago, il est facile de diagnostiquer la dépression avec un simple test sanguin, grâce à une protéine dans le cerveau qui agit comme biomarqueur.

L’auteur principal de cette étude, Mark Rasenick, voit un autre avantage à cette découverte. « Le test peut servir à vérifier l’efficacité des antidépresseurs rapidement, entre quatre à cinq jours à partir du début du traitement. Cela éviterait aux patients d’attendre des mois avant de savoir si la médication leur convient », a-t-il mentionné.

Dans un cas négatif, il serait plus facile de déterminer quel type d’antidépresseurs pourrait mieux convenir au patient.

« Le test serait très simple et pourrait être fait en clinique », a ajouté M. Rasenick.