Une recherche réalisée par l’Université McGill et publiée dans le Journal of Neuroscience démontre le double effet du THC, l’ingrédient actif dans la marijuana.
En effet, la consommation minime peut avoir le même effet qu’un antidépresseur, tandis que des doses massives pourraient aggraver les symptômes de troubles psychiatriques comme la dépression.
La dépression est causée par l’épuisement du neurotransmetteur sérotonine dans le cerveau. Or, la docteure Gabriella Gobbi a démontré que des faibles doses de THC augmentent la sérotonine dans le cerveau, tout comme le font le Prozac et le Celexa, deux antidépresseurs fort prisés.
Toutefois, au-delà d’un certain point, les effets positifs de la marijuana s’annulent et produisent des symptômes contraires. Les consommateurs de cannabis pourraient alors devenir plus déprimés et apathiques.