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La douleur reliée à la santé mentale chez les adolescents

Pour la toute première fois, des chercheurs se sont penchés sur les douleurs physiques qui peuvent entraîner notamment la dépression et l’anxiété chez les jeunes de 13 à 18 ans.

L’étude a englobé 566 adolescents qui présentaient des symptômes dépressifs, mais aussi des troubles de l’alimentation, le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité) et même de différents niveaux d’autisme.

Selon le professeur Marit Sæbø Indredavik, de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU), les travailleurs du domaine de la santé ont tout intérêt à prêter une plus grande attention aux douleurs chroniques chez ces jeunes.

En tout, ce sont 70 % des répondants qui ont avoué vivre avec une douleur physique chronique. Ce taux était encore plus élevé chez les adolescents dépressifs, où ce sont 8 jeunes sur 10 qui souffraient physiquement. La douleur la plus fréquente était au niveau musculo-squelettique, prédominant chez les filles.

« Ces données sont tellement élevées que tout le système de soutien des besoins des enfants et adolescents doit être sensibilisé », affirme le professeur Indredavik.

Le prochain lien à effectuer pour les chercheurs est de comparer le niveau d’activité physique chez ces jeunes, par rapport à ceux qui ne vivent pas ce genre de douleur.

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Les commotions cérébrales liées à la dépression chez les adolescents

Plusieurs recherches et même des documentaires faisant état des conséquences néfastes des commotions cérébrales mettent en lumière les dangers reliés aux sports de contact.

La préoccupation première constitue la détection des commotions. Elles peuvent avoir lieu au football, comme dans un accident de voiture ou une chute d’un trampoline, rapporte She Knows. Et bien que l’enfant semble aller bien, des dommages peuvent quand même avoir affecté leur cerveau.

La recherche dont il est question ici a été menée en 2007 et 2008 auprès de plus de 36 000 jeunes de 12 à 17 ans. Sur cet échantillon, 2,7 % avaient souffert de commotion, et 3,4 % de ceux-ci avaient reçu un diagnostic de dépression.

Jeffrey Max, psychiatre, se spécialise dans les conséquences dues aux traumatismes crâniens chez les enfants et adolescents. « Durant notre recherche, nous avons découvert qu’environ 10 % des enfants présentaient les symptômes d’une dépression importante 6 mois après une commotion cérébrale. »

De plus, il est prouvé que les enfants ayant subi ce genre de blessure ont plus de difficulté à contrôler leur humeur et sont plus enclins à développer le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité).

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Le traitement précoce de la dépression réduit les risques d’AVC

Il existe un lien connu des spécialistes entre la dépression et un risque accru d’accident cardiovasculaire, rapporte The National Library of Medicine, et une nouvelle étude vient maintenant donner l’espoir de combattre le phénomène.

Ce sont des chercheurs américains qui se sont penchés sur la question, en analysant les impacts de deux types de traitement de la dépression sur la santé cardiovasculaire et les risques d’AVC.

235 personnes ont participé à l’étude, dont la moitié a bénéficié d’un traitement précoce de la dépression composé d’antidépresseurs et de psychothérapie. La deuxième portion du groupe a dû se contenter d’un traitement « standard » choisi par un médecin praticien.

En comparant les résultats après une période de suivi de huit longues années, les chercheurs de l’Indiana ont constaté une baisse significative des risques d’AVC liés à la dépression chez les patients du premier groupe.

« Ultimement, cette ligne de recherche pourrait produire une nouvelle approche en prévention des maladies cardiovasculaires », croit l’auteur de l’étude, Jesse Stewart.

L’étude initiale se voulait davantage une analyse des traitements contre la dépression, mais ses résultats pourraient contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire des patients qui en souffrent, en plus de celle des patients à la santé cardiaque fragile.

Ces résultats sont considérés comme préliminaires, mais ouvrent la porte à de nouvelles révélations et percées en matière de prévention des AVC et des maladies cardiovasculaires.

L’étude de Jesse Stewart a été publiée dans l’édition de janvier du Psychosomatic Medicine.

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Nouvelle piste de solution pour traiter l’insomnie

Top Santé rapporte une découverte prometteuse de la part de chercheurs en matière de traitement de l’insomnie et des troubles liés au rythme circadien, aussi appelé l’horloge biologique.

C’est justement l’horloge biologique qui serait en cause dans plusieurs cas d’insomnie chronique, et des chercheurs britanniques de l’University College London, en compagnie de collègues de l’Université Queen Mary, semblent avoir déniché une piste de solution qui pourrait contribuer à enrayer le phénomène.

Les spécialistes ont utilisé un principe de traitement par vibrations sur des mouches, afin de manipuler le rythme circadien de ces sujets hors du commun.

« L’horloge biologique est réglée, chez la mouche, non seulement par le cycle quotidien de la lumière et de la température, mais aussi par des stimuli mécaniques qui excitent des récepteurs sensoriels dans le corps », explique d’abord le Dr Joerg Albert, directeur de la recherche et auteur de l’étude.

« Nos expérimentations offrent une nouvelle piste pour régler l’horloge biologique qui peut être utile pour le traitement de certaines pathologies liées à un dérèglement du rythme circadien comme l’insomnie, la dépression ou les troubles bipolaires », résume ensuite le chercheur et collègue du Dr Albert pour cette étude, Ralf Stanewsky.

Publiées dans le magazine Science, les conclusions de l’étude parlent d’un véritable impact sur le rythme circadien de la mouche à la suite d’une stimulation par vibrations de douze heures, ce qui pourrait paver la voie à un traitement expérimental du même genre chez l’homme.

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La peur de l’accouchement augmente le risque de dépression post-partum

La recherche a été entreprise auprès de 500 000 mères. Les chercheurs ont déterminé que le taux de dépression suivant la naissance était plus élevé chez les femmes ayant leur premier enfant et chez celles ayant un historique dépressif.

D’autre part, les mères avec un historique de dépression sont 3 fois plus susceptibles de subir un épisode de dépression post-partum. Les autres facteurs en cause les plus préoccupants sont l’accouchement par césarienne, la naissance prématurée et les malformations congénitales chez le bébé.

Comme l’indique The Bump, le baby blues et la dépression post-partum sont deux choses distinctes. La dépression a des symptômes plus sévères, persistants, qui disparaissent rarement sans traitement.

Selon les données, 50 à 80 % des nouvelles mamans souffrent de baby blues. Mais seulement de 10 à 15 % subiront une réelle dépression.  

Les chercheurs de cette étude espèrent que les résultats encourageront les spécialistes de la santé à être plus attentifs aux signes précurseurs lorsque la femme craint l’accouchement. Celles-ci devraient être mieux encadrées avant et après la naissance.

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Des femmes veulent sensibiliser à la cause de la dépression post-partum

Le mois de janvier est un mois idéal pour parler de certains troubles de l’humeur et de santé mentale et psychologique, alors que plusieurs journées ou semaines officielles sur le sujet se déroulent à travers le monde.

Ici, on peut notamment penser à l’initiative de Bell On Cause Pour la Cause, qui connaît beaucoup de popularité et qui vise à sensibiliser la population aux troubles de santé mentale.

En Saskatchewan, c’est le mois officiel de la sensibilisation à la dépression post-partum, un mal qui frappe plusieurs femmes à la suite d’un accouchement. Pourtant, peu de gens acceptent d’en parler même aujourd’hui, et le phénomène est considéré à tort comme marginal.

Stéphanie Grand, rapporte Radio-Canada, est de celles qui cherchent à faire connaître ce mal et ses conséquences sur la santé mentale, physique et même sociale.

« Je n’ai pas dit à qui que ce soit que j’étais dépressive. Je croyais avoir échoué dans mon rôle de mère, comme si j’étais une mère indigne », lance Stéphanie Grand, qui veut maintenant convaincre d’autres femmes de chercher de l’aide.

L’exemple de Grand est repris par Tania Bird, une auteure qui signe The Smiling Mask, un livre qui relate sa propre dépression post-partum, et qui déconseille vivement le réflexe qu’ont plusieurs femmes de « cacher leur détresse derrière un sourire ».

Bird et Grand en appellent aux femmes dépressives à demander de l’aide, mais aussi aux conjoints et maris de celles-ci, qui sont, selon elles, les premiers témoins des signes précurseurs et des symptômes du trouble.

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Les garçons déprimés sont ceux qui se jugent trop minces

Ce ne sont pas que les filles qui se préoccupent beaucoup de leur poids. Mais chez les garçons, c’est tout le contraire. S’ils n’ont pas de « masse » suffisante, leur confiance se détériore encore plus que chez les adolescents obèses.

Les résultats de l’étude, mentionne MedicalNewsToday, sont attribuables à Aaron Blashill de l’équipe de psychologues du Massachusetts General Hospital et membre de la faculté Harvard Medical School.

Les garçons trop minces sont victimes d’intimidation et sont plus enclins à prendre des stéroïdes et à déprimer. Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), on estime que 3,5 % des enfants et adolescents de 2 à 19 ans ont un poids sous la normale. Celui-ci, cependant, cache souvent un problème sous-jacent.

Ce sont 2139 garçons de 16 ans qui ont été suivis pendant 13 ans pour la recherche. Les facteurs évalués étaient les symptômes dépressifs, l’image corporelle et l’indice de masse corporelle (IMC).

Les garçons qui considéraient que leur poids était sous la normale – même s’ils étaient en réalité à un poids santé et plus – avaient le taux le plus élevé de symptômes dépressifs, ce qui persistait même à l’âge adulte.

Blashill demande aux médecins d’être attentifs aux adolescents qui sont dans cette situation, puisqu’ils sont plus déterminés à utiliser des méthodes drastiques comme les stéroïdes.

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Un enfant abusé se remettra plus difficilement d’une dépression à l’âge adulte

Selon les chercheurs, se sortir de la dépression est beaucoup plus difficile (plus lent) chez les adultes qui ont souffert d’abus dans leur enfance, ou qui ont été éduqués par des parents souffrant de dépendances.

En résumé, un adulte ayant été agressé physiquement pendant l’enfance prendra en moyenne 9 mois de plus à se relever d’une dépression. Quant à ceux dont les parents étaient aux prises avec des dépendances (alcool, drogue), il leur en prend environ 5 mois de plus qu’un adulte n’ayant pas souffert d’abus.

Selon Science World Report, l’étude a été menée auprès de 1128 adultes canadiens en dépression, sous la supervision du professeur Emeriti Tahan M. Gadalla et de sa collègue Marla Battiston. Les personnes sélectionnées ont été suivies sur une période approximative de 12 ans.

Malgré les résultats, les spécialistes n’ont pas réussi à mettre le doigt sur la cause exacte qui relie les adversités de l’enfance à la difficulté à se remettre d’une dépression.  Ils suggèrent cependant que les expériences négatives entravent le développement normal de la partie du cerveau qui régule le stress.

L’étude a été publiée dans les revues Social Psychiatry et Psychiatric Epidemiology.

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Lire pour guérir

Top Santé rapporte une tendance des plus intéressantes en matière de thérapie et de méthodes de traitements alternatives contre la dépression et les troubles de l’humeur : la lecture.

En effet, il semble que de plus en plus de thérapeutes et de spécialistes s’attardent sur ce qu’il serait convenu d’appeler la bibliothérapie. Ils décident ainsi de « prescrire » des lectures aux patients en mal de vivre ou sous le coup d’un épuisement moral et/ou professionnel.

C’est particulièrement le cas du côté des États-Unis et maintenant de l’Angleterre, alors que l’on a mis sur pied un programme intitulé The Reading Agency, permettant aux praticiens et thérapeutes de prescrire des choix de lecture à leurs patients.

Des troubles comme l’anxiété, l’angoisse, la dépression, le sentiment de vide ou d’épuisement, le manque de foi ou encore le manque de confiance pourraient être soulagés partiellement ou complètement par des lectures adéquates.

« Les romans peuvent aider les personnes à se reconnaître, à s’identifier à un problème, à se sentir moins seules, à se dire que des solutions existent, ou encore à se poser des questions », lance un spécialiste et psychothérapeute européen.

Certains organisent même des séances d’échanges sur les livres prescrits, afin que les patients puissent discuter entre eux et avec leur psychothérapeute des émotions et des perceptions proposées par ceux-ci.

Il s’agit incontestablement d’une alternative des plus intéressantes à la prescription systématique d’antidépresseurs.

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Le temps des fêtes et le deuil

Le temps des fêtes ne revêt pas la même signification pour tous, et les niveaux de joie et de célébrations sont souvent variables en fonction de certains facteurs.

Les personnes aux prises avec des difficultés financières, notamment, peuvent ressentir une pression ou une certaine tristesse. The National Library of Medicine s’intéresse également au cas des personnes qui vivent un deuil à l’approche du temps des fêtes, ou qui doivent le revivre chaque année à Noël.

« Les problèmes personnels ne disparaissent pas par magie juste parce que le calendrier passe de novembre à décembre. Les problèmes relationnels, d’emploi, financiers ou de santé peuvent prendre de l’importance durant la période des fêtes supposément “heureuse” », résume Josh Klapow, de l’Université de l’Alabama.

Quelques suggestions sont apportées pour pallier cette situation extrêmement difficile. En voici quelques-unes.

D’abord, on conseille vivement de ne pas se mettre de pression inutile, que ce soit pour recevoir ses proches ou encore pour assister à des soirées auxquelles on n’a pas vraiment envie d’aller. On suggère ensuite d’être en phase avec ses émotions, et de ne pas se « forcer » à être de bonne humeur contre son gré. Il faut également baisser son niveau d’attentes envers le temps des fêtes, ou l’émotion pourrait prendre le dessus.

En terminant, si une personne en deuil ou triste est spirituelle ou trouve sa force dans la foi, on suggère de favoriser les échanges et les contacts avec les personnes qui partagent ce genre de philosophie, au détriment de gens plus sombres et sans croyance qui pourraient contribuer aux idées noires et à la déprime.