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Dépression va de pair avec cancer

Selon la Dre Susanne O. Dalton et ses collègues de la Société danoise du cancer à Copenhague, les cancéreux sont plus à risque d’être hospitalisés parce qu’ils souffrent de dépression majeure.

Ce risque d’hospitalisation est plus élevé dans l’année qui suit un diagnostic de cancer et demeure, même après une rémission de la maladie.

Pour mieux comprendre l’association entre la dépression et le cancer, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de 608 591 adultes ayant reçu un diagnostic de la maladie. Ils ont découvert que l’incidence d’hospitalisation pour cause de dépression doublait dans la première année où les patients apprenaient qu’ils souffraient d’un cancer.

Les chercheurs espèrent donc que les médecins porteront une attention particulière aux symptômes de la dépression chez leurs patients cancéreux afin d’agir plus rapidement et de prévenir l’hospitalisation.

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Une autre vertu des oméga-3

Les travaux menés par le chercheur Michel Lucas et son équipe de la Faculté de médecine de l’Université Laval les amènent à conclure que les oméga-3 diminuent la détresse psychologique et les symptômes dépressifs légers chez les femmes en périménopause et ménopause.

120 femmes âgées entre 40 à 55 ans ont participé à cette recherche publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Le groupe a été réparti en deux, alors que le premier consommait quotidiennement trois gélules d’oméga-3 pendant huit semaines, tandis que le second prenait des gélules contenant de l’huile de tournesol.

Par la suite, les chercheurs ont noté une amélioration significative de l’état psychologique chez le premier groupe. « Les différences que nous avons observées entre les deux groupes ne sont pas anodines. Surtout si on considère que les oméga-3 ont peu d’effets secondaires et qu’ils procurent des bienfaits sur le plan de la santé cardiovasculaire », a mentionné M. Lucas.

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Aucun lien entre la dépression et l’avortement

Des chercheurs, associés à l’Université Johns Hopkins de Baltimore aux États-Unis, ont analysé 21 études portant sur les conséquences psychologiques d’un avortement et concluent que les femmes ne sont pas plus dépressives à la suite de cet évènement.

« La meilleure recherche ne démontre pas l’existence d’un syndrome post-avortement qui pourrait se comparer au syndrome du stress post-traumatique », a mentionné le Dr Robert Blum. Il déplore que le mouvement pro-vie se serve de l’argument des conséquences traumatisantes d’un avortement pour convaincre les femmes de poursuivre leur grossesse.

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Les jeunes mères, plus touchées par la dépression

Selon des chercheurs britanniques, les adolescentes qui deviennent mères avant la vingtaine sont plus à risque de souffrir de dépression que les mamans un peu plus âgées. De plus, il semble qu’il en soit de même pour leurs bébés, qui sont davantage touchés par les troubles dépressifs une fois adultes.

Les chercheurs ont divisé les participantes en 3 groupes, selon l’âge auquel les femmes avaient donné naissance à leur premier enfant : 31 adolescentes âgées de 16 à 19 ans, 56 âgées de 20 à 22 ans et 89 autres âgées de 23 à 38 ans.

Chez les plus jeunes participantes, on a observé des antécédents dépressifs dans 41,9 % des cas, tandis que 18 % du groupe plus âgé avait souffert de dépression.

Quant aux bébés, ils étaient aux prises avec des désordres psycho-affectifs dans 19,4 % des cas quand leur mère était adolescente.

Pour l’auteur de cette étude, Cerith Waters de l’Université Cardiff, il ne fait pas de doute que les adolescentes sont plus vulnérables que les autres femmes et il importe de bien les encadrer pendant et après leur grossesse.

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L’incubateur pour prévenir la dépression

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans Psychiatry Research, nous apprend que les poupons placés dans un incubateur à la naissance ont deux à trois fois moins de risque d’être touchés par la dépression à l’âge adulte.

Ces résultats ont surpris les chercheurs des universités de Montréal et McGill, des centres de recherche du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital Douglas et de l’Institut de psychiatrie du King’s College au Royaume-Uni. Ils croyaient confirmer que la séparation mère-bébé, provoquée par un séjour dans l’incubateur, provoquait un traumatisme.

« Nous sommes partis de l’hypothèse que la séparation de la mère et de l’enfant, au moment où ce dernier était placé en incubateur, pouvait aggraver une dépression à l’adolescence ou à l’âge adulte. Nous avons plutôt découvert que les soins en incubateur pouvaient réduire de deux à trois fois les risques de dépression jusqu’à l’âge de 21 ans », a précisé un des auteurs, le Dr Richard E. Tremblay.

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La dépression fait accoucher plus tôt

Des chercheurs d’Oakland en Californie ont suivi la grossesse de 791 femmes pour conclure que celles qui ont connu une dépression majeure lors de la gestation avaient deux fois plus de chance d’accoucher avant la 37e semaine de grossesse.

Pour l’auteur de cette étude, le Dr De-Kun Li, cette découverte est un premier pas dans la compréhension des naissances avant terme et de la mortalité lors de l’accouchement.

Traiter la dépression chez les femmes enceintes est peut-être un moyen de prévenir les naissances avant terme.

Les résultats complets de cette recherche sont publiés dans la version en ligne de Human Reproduction.

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Les femmes répondent mieux aux antidépresseurs

Selon une étude menée par le Sequenced Treatment Alternatives to Relieve Depression (STAR*D), les femmes aux prises avec une dépression majeure qui sont traitées avec l’antidépresseur Citalopram répondent mieux à la médication que les hommes.

La Dre Elizabeth A. Young et son équipe ont observé les réactions à la médication chez près de 2 876 sujets âgés de 18 à 75 ans. Ces derniers ont consommé de 20 à 60 milligrammes de cet antidépresseur pendant 14 semaines.

Si les symptômes liés aux troubles dépressifs étaient plus sévères chez les femmes au début de l’étude, les participantes ont été traitées avec succès contre la dépression dans 29,4 % des cas, comparativement à 24,1 % des cas masculins.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être attribué à l’effet de l’oestrogène sur la sérotonine, une amine qui est moins secrétée dans le cerveau lors d’une dépression.

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Quand la dépression entraîne des maladies cardiaques

Une recherche menée auprès de 5 000 personnes de plus de 40 ans démontre un lien entre la dépression et les maladies cardiaques, particulièrement chez les femmes. Parmi les participants, 16,8 % des femmes et 10,9 % des hommes ont avoué avoir souffert de dépression au cours d’une période de 12 ans.

L’incidence des maladies du coeur augmente de 70 % chez les femmes qui ont été dépressives, tandis que chez les hommes, la hausse se limite à 1 %, selon l’auteure principale de l’étude, Heather Gilmour.

La dépression semble donc être un facteur de risque pour développer une maladie cardiaque, tout comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogue, une mauvaise alimentation ou encore la sédentarité.

Cette étude démontre pour la première fois une relation possible entre la dépression et les maladies cardiovasculaires.