La professeure agrégée à l’École des sciences infirmières de l’Université de Binghamton et auteure de Let Kids Be Kids: Rescuing Childhood, Mary Muscari, partage quelques conseils au sujet de la Saint-Valentin chez les enfants.
Cette fête peut être assez douloureuse pour ces enfants qui ne reçoivent pas de cartes en forme de cœur ou qui n’ont pas été choisis par un valentin ou une valentine à l’école.
Pour éviter le « désespoir » chez les petits lorsqu’ils entrent les mains vides de l’école, essayez certaines de ces idées :
• Planifiez à l’avance un désastre potentiel et ayez une carte à portée de main pour lui montrer que vous vous souciez de lui et l’aimez.
• Ayez quelques ingrédients et soyez prêts à lui changer les idées en concoctant des gâteaux de Saint-Valentin. Faites différentes versions de petits gâteaux pour votre famille et demandez aux membres de voter (subtilement) pour le meilleur dessert!
• Organisez un party familial avec une thématique rouge.
• Allez acheter ensemble des surprises et gâteries pour le chien.
• Faites cuire des biscuits en forme de coeur. Décorez-les et emballez-les. Écrivez des petites cartes de Saint-Valentin et allez les porter dans une résidence de personnes âgées à proximité ou un hôpital. Les distribuer un par un permettra également à votre enfant de voir la joie qu’il peut procurer aux gens.
• Faites du bricolage et installez en cachette un cœur géant devant votre domicile, sur le terrain de voisins ou sur des panneaux d’affichage dans le quartier. Ce moment d’adrénaline lui fera oublier ses petits soucis de la journée et l’amusera…
Les méfaits du désespoir
Selon la Dre Susan Everson-Rose, de la Faculté de médecine de l’Université du Minnesota, les femmes qui se sentent fréquemment désespérées sont plus à risque de faire des plaques dans les artères de leur cou, ce qui augmente l’incidence d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Plusieurs études antérieures avaient démontré l’association entre le stress ou la dépression et les maladies coronariennes, mais la recherche de la Dre Everson-Rose est la première à se pencher sur le manque d’optimisme et son effet sur la santé.
Cette dernière a travaillé avec 559 femmes en bonne santé dont l’âge moyen était de 50 ans. Elles ont rempli un questionnaire afin de démontrer leurs perceptions envers le futur et les objectifs qu’elles souhaitaient atteindre. Ensuite, on a mesuré l’épaisseur des artères du cou.
Les artères des sujets les plus pessimistes étaient plus épaisses que celles des participantes optimistes, ce qui les rend plus vulnérables à souffrir d’athérosclérose et d’AVC.