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Challenge Design 2009

Quel lien émotionnel entretiendra la génération des 16-23 ans de 2030 avec l’automobile? Ayant grandi avec des technologies ultra-modernes et des communautés virtuelles, ceux-ci auront probablement une vision différente de la nôtre du transport. C’est du moins le postulat de départ pour le concours de cette année.

À cette question, les grands constructeurs ont trouvé des réponses différentes.

Audi y répond avec deux concepts, le eOra et le eSpira. Ils ont la particularité d’être dirigés par l’ensemble du corps des conducteurs, allant jusqu’à « s’adapter aux mouvements et aux intentions » de ceux-ci.

 

Chez General Motors, on mélange la conduite et le jeu vidéo avec le « Car Hero ». Si la voiture se rend seule à destination, elle propose au conducteur-joueur d’effectuer certaines actions au bon moment, comme dans le jeu Guitar Hero. Au fur et à mesure que le pilote s’améliore, le système lui laisse plus de contrôle et le nombre de roues passe progressivement de 4 à 1.

 

Avec la Helix, Honda prend la voie des biotechnologies. Utilisant les matériaux aux formes évolutives combinées à l’ADN du propriétaire, le véhicule se modifie selon l’évolution du conducteur. La Helix est également capable de prendre 3 positions différentes pour s’adapter aux conditions de trafic.

 

Pour Mazda, la route de l’automobile passe par la personnalisation et l’expérience de création. Autour de son concept Souga, la marque a imaginé un système dans lequel l’acheteur dessine sa voiture sur une base fixe puis la fait produire rapidement.

Chez Nissan, le futur est un monde dans lequel les véhicules se déplacent sur des autoroutes électrifiées, un réseau baptisé « grid ». Les jeunes de 2030 trouvent rapidement des moyens d’utiliser le V2G (Vehicule To Grid) en dehors du système, sur les anciennes routes devenues obsolètes. C’est le V2G (UNLMTD).

 

Enfin, Toyota choisit la voie de la communauté avec le « Link ». Véhicule en libre-service, le Link se déplace sur des sphères et non des roues. Le système embarqué permet de repérer des amis, de connecter les véhicules entre eux et ainsi de voyager ensemble, d’échanger de la musique, etc.

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Gordon Murray passe à l’électrique

Alors que le projet T25 est déjà presque terminé, l’ingénieur sud-africain a annoncé le week-end dernier sa collaboration avec Zytek Automotive pour la production d’un véhicule électrique.

Baptisé T27, celui-ci sera produit en utilisant la technique développée par Murray, le « iStream ». Cette méthode permet notamment une plus grande souplesse pour les usines grâce à de nombreux éléments communs, tout en étant pensée pour respecter l’environnement depuis la construction de l’usine jusqu’à la destruction de la voiture.

Plus petite qu’une Smart, la T27 devrait toutefois pouvoir emmener 3 passagers grâce à la même configuration que la T25.

Le projet devrait aboutir à la construction de 4 prototypes en février 2011. Si Gordon Murray met en place la même méthode qu’avec la T25, le concept devrait ensuite être vendu à un fabricant externe pour la commercialisation.

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La Volvo S60 « vue » par un artiste

Après l’avoir envoyée à Copenhague pour tester son système de détection, Volvo a ramené la S60 dans son studio de design suédois et a fait venir un artiste pour nous en livrer sa vision.

Le terme « vision » n’est pas réellement adapté, car l’artiste turc Esref Armagan est aveugle de naissance. Il a donc touché la voiture sous toutes ses coutures afin de la ressentir et nous en livre son impression.

Peinte avec les doigts, la Volvo S60 imaginée par Esref Armagan n’est évidemment pas aussi précise qu’un dessin technique et révèle bien peu de ce que sera le modèle de série.

Plusieurs autres vidéos publiées sur Facebook nous permettent de découvrir, à travers l’artiste, des crayonnés des sièges, de la calandre ou encore de la console centrale.

Les vidéos publiées par la marque sont de beaux moments de poésie et Volvo fait une nouvelle fois preuve de sa capacité à inventer de nouvelles manières de nous parler. De ce point de vue, cette campagne est une véritable réussite.

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BMW Lovos, design… étonnant!

Selon sa créatrice, Anne Forshner de l’Université de Pforzheim en Allemagne, Lovos signifie « Lifestyle of Voluntary Simplicity ». Ce n’est pourtant pas le mot « simplicité » qui vient à l’esprit devant ce concept.

La Lovos est composée de 260 panneaux de dimensions similaires totalement interchangeables et ceux constituant la carrosserie extérieure sont photovoltaïques. Ils sont fixés sur une structure interne qui leur permet de se dresser afin de suivre la course du Soleil ou de servir d’aérofrein. On peut donc supposer que le concept adopte un mode de propulsion électrique.

Si on ne voit jamais la Lovos autrement qu’en maquette (tant mieux ou tant pis selon les avis), elle pose une question intéressante sur la façon dont sont pensées les voitures et leur fabrication. L’idée d’un seul élément répété afin de créer la carrosserie donne une piste à explorer pour l’avenir.