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Art de vivre

Parentalité et environnement, pas toujours compatibles!

Quand je suis devenue maman, j’ai poursuivi sur ma lancée : couches lavables, lingettes lavables, achat d’articles usagés, etc. C’était facile. Facile parce qu’il s’agissait d’éléments sur lesquels j’avais le contrôle. Mais dans la vie, on ne contrôle que très peu de choses. Surtout quand il y a des enfants dans le portrait. Je continue à faire de mon mieux, bien sûr, mais j’ai dû lâcher prise et accepter que sur certains trucs je n’aie pas le contrôle. Parce qu’à certains égards, parentalité rime avec gaspillage.

Alors je serre les dents, et je gaspille. Surtout en ce qui concerne…

Les bricolages et les dessins

La quantité de bricolages et de dessins qui se retrouvent au recyclage depuis que j’ai des enfants est effarante. J’ai beau réutiliser tant que possible (papier brouillon, boîtes de carton, rouleaux de papier de toilette, cartons d’œufs) et conserver les retailles, je ne fournis pas, et c’est du papier neuf qu’on utilise le plus souvent. Les dessins — souvent diverses réinterprétations du même concept — s’empilent sur la table de la cuisine à une vitesse folle, me forçant à faire le tri au moins une fois par semaine. J’en affiche certains, j’en conserve d’autres, mais il est tout simplement impossible de tout garder. Et je ne vous parle même pas de ce que les garçons ramènent de l’école et du service de garde! Mais faudrait-il vraiment les empêcher de développer leur créativité? Bien sûr que non. Alors je recycle…

Les pansements

Je me souviens que, petite, je croyais que se cachaient dans les pansements des petits travailleurs qui venaient réparer mon bobo. Par conséquent, dès que je me faisais une petite égratignure, je me mettais un pansement pour qu’elle puisse guérir! Quel gaspillage! J’ai donc expliqué à Coco et à Bout d’Chou que les pansements sont généralement inutiles pour les blessures qui ne saignent pas. Et je dois dire que bien souvent ils se montrent raisonnables. Souvent, je donne des bisous magiques ou j’applique de la glace pour faire passer la grosse peine causée par le petit bobo. Mais il y a des fois où rien, absolument rien d’autre qu’un pansement ne saurait faire l’affaire. Ces fois-là, je me rends à l’évidence. Il faut savoir respecter la magie des pansements…

La nourriture

Je suis une adepte de la théorie qui veut qu’aux repas, les parents décident de la qualité, les enfants décident de la quantité. Autrement dit, je décide ce qui va dans l’assiette, et Coco et Bout d’Chou décident ce qu’ils en mangent. Ça permet d’exposer régulièrement les enfants à une variété d’aliments (et parfois après quelques mois, ils finissent par accepter certains légumes), mais ça fait aussi que les assiettes ne sont jamais vides à la fin du repas. Il reste systématiquement une pile de poivrons, d’épinards ou d’autres mal-aimés qui vont finir leur vie au compost. Et gaspiller de la nourriture, je déteste vraiment, mais vraiment ça. Mais je ne peux pas non plus cesser de proposer des oignons aux enfants…

Alors voilà. Je n’aime pas ça, mais je gaspille. Je me console en me disant que c’est temporaire. À 18 ans, les enfants ne devraient plus passer au travers d’autant de pansements, non?

Et vous, sur quelles batailles environnementales avez-vous lâché prise?

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Nouvelles quotidiennes

Les archives du rêve à l’Orangerie : les dessins méconnus du musée d’Orsay

Sélectionnés patiemment par l’historien d’art Werner Spies, ancien directeur du Musée national d’art moderne, ces dessins signés des plus grands, de Fantin-Latour à Degas, en passant par Baudelaire, Courbet, Millet, Cézanne, Redon et Degas, sont le plus souvent exposés pour la première fois.

« En découvrant ces 80 000 dessins conservés au département des Arts graphiques du Musée du Louvre, j’avais devant moi comme le néant, un infini sans rivages. J’ai dû trouver un chemin dans ces archives du rêve », a confié le critique d’art et essayiste allemand, spécialiste du surréalisme.

« Avec Leïla Jarbouai, conservatrice des dessins d’Orsay et commissaire avec moi de cette exposition, nous avons choisi le plus spectaculaire de cette extraordinaire et foisonnante collection. Pendant des mois, nous avons travaillé jour et nuit dans les réserves du Louvre. La découverte parmi ces oeuvres de toute splendeur a été une grande joie permanente », raconte Werner Spies.

Les deux commissaires ont arrêté leur choix subjectif assumé « sur le XIXe mystérieux, celui qui a conduit vers le surréalisme ». « Le dessin témoigne d’une richesse d’expression que l’on n’a pas autant avec les tableaux régis par des contraintes très diverses, notamment les désirs des galeristes, l’état du marché… L’exercice du dessin est plus risqué, donc plus riche, dans les coulisses de la création », relève Spies.

Parmi ces 155 dessins, des autoportraits de Baudelaire, Millet et Courbet, le portrait d’Achille Emperaire de Cézanne, la femme assise endormie de Courbet au fusain sur papier, le dernier labeur du jour de Giovanni Segantini, des esquisses de Daumier, des nus féminins d’Édouard Degas, une aquarelle à l’encre grise de Manet, des baigneuses immortalisées au crayon noir par Renoir… Chaque fois, des oeuvres regroupés par affinités, selon le goût de Werner Spies, dans une sobre et agréable mise en scène thématique.

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Gérer les souvenirs de bébé

Alors que certains parents garderont vêtements, dessins, jouets, doudous, dents de lait et mèches de cheveux, il n’est pas rare de se retrouver avec un sous-sol rempli de boîtes de souvenirs.

Afin de démêler le tout, voici certains conseils pratiques fournis sur le blogue The Bump.

On y suggère de conserver l’annonce de naissance, si vous en avez envoyé une. Il s’agit d’un faire-part envoyé à vos proches comprenant des détails de l’arrivée de bébé. Bien sûr, les articles favoris de vos enfants. Les couvertures et animaux en pluche sont communs. Certains parents créent de nouvelles choses à partir des certains de ces articles, comme des couvertures avec les vêtements ou encore des taies d’oreiller avec les couvertures trop abîmées.

La blogueuse suggère aussi de se défaire du bracelet d’hôpital. Alors qu’elle y a tenu pendant longtemps, elle s’est ensuite demandé pourquoi elle ne s’en débarrassait pas, alors qu’elle avait une tonne de photos de l’évènement et qu’après tout, il ne s’agissait en fait que d’un affreux morceau de plastique gribouillé de stylo. Mais certaines mères y tiendront. Le choix reste à vous.

Même chose pour les vêtements, dessins, cartes, etc. À moins de conserver les habits pour un futur bébé, il ne sert en effet pas à grand-chose de les garder.

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Bilal aux Arts et Métiers pour une exposition exceptionnelle

Une centaine de planches originales, de dessins et de toiles d’Enki Bilal dialoguent avec de surprenants trésors du Musée des Arts et Métiers, choisis par l’artiste, dans l’exposition Mécanhumanimal, symbiose esthétique entre homme, animal et machine.

À partir de mardi et jusqu’au 5 janvier 2014, les visiteurs pourront plonger dans l’univers fantasmé de ce poète visionnaire qui a pioché dans les réserves du musée pour dénicher et détourner des objets insolites entrant en résonance avec son œuvre, des années 1970 à nos jours.

Pourquoi ce nom énigmatique de Mécanhumanimal? « Mes bandes dessinées et mon travail pictural s’inspirent des ponts qui existent entre humains et animaux, souvent favorisés par la technologie, ce mot s’est donc imposé », explique à la presse Bilal, qui adore forger des néologismes et mène depuis longtemps une réflexion sur les rapports entre l’homme et l’innovation technique. L’artiste a aussi réalisé cinq toiles pour l’exposition, qu’il prépare depuis plus de deux ans, dont Machine à tailler les engrenages coniques.

Entre performance et installation, l’exposition, conçue par le Musée des Arts et Métiers et 9e Art, organisateur du Festival international de la BD d’Angoulême, s’articule autour de cinq thèmes : Passions humaines, Animaux, Monstres et hybrides, Rêves de machines, Conflits et planètes.

Le visiteur est accueilli par l’index grandeur nature de la Statue de la Liberté, rebaptisé Indexeur de liberté, puis plonge dans les différents mondes de l’auteur de la trilogie Nikopol, de Animal’z ou Julia & Roem sur fond de musique tour à tour inquiétante ou poétique, avec une mise en scène intimiste.

Ainsi, des planches de l’album La Femme piège (1986) côtoient une évocation de la salle de bain de l’héroïne, avec un miroir surplombant un lavabo dans lequel le visage du visiteur se transforme en tête de mort. À sa gauche, une « fontaine à radium », issue des collections du musée, rappelle que dans les années 30, la radioactivité était synonyme de cure de jouvence et de beauté….

Des réflexions de chercheurs et d’artistes invités par Bilal complètent l’exposition et se retrouvent, comme ses œuvres, dans le livre Mécanhumanimal publié par Casterman.

Né en 1951 en Yougoslavie, auteur de BD majeur, Grand Prix du Festival d’Angoulême en 1987, également réalisateur, Bilal a déjà pris part il y a quelques mois à l’exposition Les Fantômes du Louvre.

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Paris: exposition de dessins de Tim Burton

Le cinéaste américain, qui est installé à Londres, a choisi la capitale française comme seul arrêt européen pour montrer au public ses dessins, maquettes et figurines.  

L’exposition, dont le vernissage a eu lieu en début de semaine, rassemble plus de 500 dessins réalisés depuis son enfance. Le public parisien pourra même découvrir en exclusivité une série réalisée sur des serviettes en papier, notamment celles du célèbre hôtel Ritz.
 
« Le dessin, c’est une bonne façon d’occuper ses mains, ça m’évite de tomber dans une dépression profonde », a souligné Tim Burton.
 
L’exposition, qui s’accompagne à Paris d’une rétrospective du réalisateur, a été créée par le Musée d’Art moderne, le MoMa de New York. L’expo s’est ensuite déplacée à Melbourne, Toronto et Los Angeles.
 
Il y a 3 ans, cette rétrospective a d’ailleurs été un véritable succès au MoMA.
 
On doit à Tim Burton de formidables films fantastiques, notamment « Charlie et la Chocolaterie » et « L’Étrange Noël de Monsieur Jack ».