Initialement prévue en 2014, l’ouverture de l’hôtel Marriott sur la péninsule Victoria Island à Lagos, au Nigéria, devrait finalement avoir lieu en 2016. L’établissement, dont le chantier a été confié au cabinet Blue Water Development, devrait comprendre 315 chambres et 75 appartements aussi luxueux les uns que les autres. Le complexe, composé de deux tours de vingt étages, offrira à ses futurs clients un restaurant à son sommet un spa, une salle de gym ou encore un accès direct à la mer.
Si l’hôtelier américain a jeté son dévolu sur le Nigéria, il n’est pas le seul à croire dans le potentiel de cette destination africaine. D’après une étude réalisée par W Hospitality Group, d’autres enseignes ayant pignon sur rue investissent dans le pays. Mais c’est une bonne partie du continent qui suscite de l’intérêt. D’ici 2017, 320 000 emplois pourraient être créés en Afrique grâce à l’activité hôtelière.
Si, en Afrique du Nord, cinq nations sont concernées par le boom des constructions, en Afrique Subsaharienne, ils sont pas moins de 23 pays. Ces derniers devront se partager les 165 000 postes à venir. Le Nigéria arrive en tête avec 53 000 emplois, suivi par le Ghana (11 000).
Le pays a un potentiel touristique indéniable avec ses plages, la forêt sacrée d’Oshun ou encore le plateau de Jos.
La forêt sacrée d’Oshun
Au sud du Nigéria se trouve la forêt sacrée d’Oshun, censée être la dernière demeure de la divinité Oshun. Avec ses sculptures et autres sanctuaires, l’endroit est considéré comme un haut lieu de la culture du peuple yoruba.
Le plateau de Jos
Au centre du pays, le rendez-vous est pris sur le plateau de Jos (7000 km2), la seule région au climat tempéré du Nigéria. Au début du 20e siècle, la ville attirait à elle les expatriés en quête d’un lieu de villégiature. Ici, on apprécie les randonnées entre forêt et savane.
Le plateau Mambila
Le peuple Mambila vit dans la région des hautes terres de l’État de Taraba, plus précisément sur la montagne Chappal Waddi, considérée comme le point le plus élevé du Nigéria voire d’Afrique de l’Ouest. Cette communauté, qui a longtemps été isolée, vit en moyenne à 700 mètres d’altitude dans des espaces écologiquement préservés.