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Un test sanguin pour dépister la dépression

Selon une nouvelle recherche publiée dans la revue scientifique Translational Psychiatry, cette possibilité serait désormais à nos portes.

À priori, les chercheurs ne s’attendaient pas du tout à de tels résultats. Ceux-ci se révèlent concluants malgré le mince échantillonnage utilisé lors de l’étude.

« Nous avons regardé des échantillons de sang avant que les patients reçoivent une thérapie cognitive comportementale », explique l’auteure principale de l’étude, Eva Redei. « Nous avons été en mesure d’identifier un modèle qui nous dictait si un patient répondrait ou non à la thérapie. »

L’étude de Redei a duré 18 semaines. 40 % des patients évalués ont expérimenté un autre épisode dépressif pendant cette période, et les tests sanguins de ceux-ci comprenaient tous les mêmes différences au niveau de 3 gènes spécifiques.

Le test sanguin utilisé, rapporte Science World Report, mesurait 9 différents marqueurs génétiques de l’ARN afin de déterminer le taux de réussite de la thérapie cognitive.

Dr Glen Elliott, psychiatre en chef et directeur médical du Chidren’s Health Council à Palo Alto, en Californie, croit qu’il s’agit d’une percée importante pour déceler les troubles psychiatriques majeurs et espère développer un test qui sera approuvé par la FDA (Food and Drug Administration).

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Bientôt une nouvelle façon de détecter le diabète

En ce moment, les personnes diabétiques doivent parfois faire jusqu’à 10 prélèvements sanguins, mais cela pourrait bientôt être du passé.
 
En effet, des chercheurs mentionnent dans l’Advanced Functional Materials avoir créé des biocapteurs capables de détecter des quantités, même infimes, de glucose dans la salive, les larmes ou l’urine.
 
Ces tests permettraient donc de réduire la fréquence des prélèvements quotidiens pour le contrôle du diabète.
 
De plus, il s’agirait de tests fabriqués à faible coût.
 
Cette découverte pourrait aussi servir pour la détection d’autres conditions médicales. Il suffirait de modifier l’enzyme afin de permettre de détecter une autre pathologie.
 
Jusqu’à présent, les chercheurs avaient tenté de créer des tests cutanés ou par le lobe de l’oreille ou l’haleine, mais rien ne s’était avéré assez fiable.
 
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Un scanneur très tôt pour détecter l’autisme

En fait, on pourrait voir cette différence dès l’âge de six mois. Cela rassure les experts, puisque l’autisme n’est généralement diagnostiqué qu’à l’âge de deux ou trois ans.

L’étude, offrant de nouveaux indices pour faire le diagnostic plus tôt, est la preuve que les symptômes de l’autisme peuvent être améliorés avec une intervention faite rapidement après la naissance.

De plus, cet âge est le meilleur pour garantir une efficacité du traitement, selon le chercheur de l’Institut Neurologique de Montréal à l’Université McGill, Alan Evans. « L’enfance est le moment où le cerveau s’organise et où les connexions se développent rapidement », dit-il.

De plus, « la différence entre les enfants à haut risque qui développaient l’autisme et ceux qui ne le développaient pas n’était pas spécialement dans les voies de développement de la matière blanche — les chemins de fibres qui connectent les régions du cerveau », d’après le docteur Evans.

Un scanneur permettrait donc de mieux observer le développement du cerveau et de mieux cibler l’autisme.

Rappelons que selon les experts du Centre d’autisme et troubles connexes au Kennedy Krieger Institute de Baltimore, certains signes chez les bébés pourraient aider les parents à décerner la maladie. Par exemple, s’il sourit peu, babille rarement, ne répond pas à son nom ou n’établit pas de contact visuel, il est peut-être autiste.

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Un test à domicile pour détecter l’autisme?

Le tout comprend une vidéo, un questionnaire, une structure mobile avec outils d’exploration et une feuille de route incluant un document avec algorithmes.

L’ensemble est offert gratuitement pour permettre d’évaluer les bienfaits et la popularité de cet outil permettant de réduire considérablement le temps que cela prend pour détecter l’autisme chez un enfant.

La méthode simple permet, sans attente pour un spécialiste pouvant avoir une opinion subjective, dans le confort de la maison, d’être certain qu’un enfant est atteint d’autisme en répondant à peine à 7 questions.

Pour les chercheurs, cette procédure pourrait réduire le temps de diagnostic de l’autisme de près de 95 %, et ainsi favoriser un compte-rendu précoce et un suivi thérapeutique pour venir en aide à l’enfant.

Dennis Wall, professeur associé de pathologie et directeur du programme de biologie computationnelle au Center for Biomedical Informatics à la Harvard Medical School, rappelle que l’autisme est de plus en plus fréquent, touchant un enfant sur 88. Jusqu’à maintenant, son étude a été réalisée auprès de 800 personnes.

Notons que la méthode habituelle exige une analyse minutieuse du comportement d’un individu. Lorsque les enfants sont évalués pour l’autisme, un questionnaire de 93 questions doit être rempli. Cela peut prendre jusqu’à trois heures, et le document doit être examiné par un spécialiste.

« Souvent, il y a un retard de plus d’un an entre les signes avant-coureurs et le diagnostic, en raison des délais d’attente pour voir un professionnel clinique qui peut donner des tests et livrer le diagnostic formel », mentionne M. Wall dans la revue en ligne Translational Psychiatry.

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Naissance : une simple piqûre peut dépister cinq maladies génétiques

Même si le test de Guthrie n’est pas obligatoire, en France, l’assurance maladie paie le coût total de celui-ci, soit 9,93 € (13,35 $) par enfant.

Selon l’Association Française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant (AFDPHE), en 2010, 853 345 bébés ont eu une prise de sang dans le talon, quatre jours après leur naissance.

C’est de cette manière que le test de Guthrie est effectué afin de dépister des maladies rares qui ont comme caractéristiques de ne pas se manifester par des signes cliniques visibles.

Grâce à ce prélèvement sanguin, cinq maladies génétiques peuvent être détectées rapidement. Les pathologies concernées sont la phénylcétonurie (maladie grave liée à un trouble du métabolisme), l’hypothyroïdie congénitale, l’hyperplasie congénitale des surrénales (pathologie liée à un déficit d’une hormone stéroïde), la drépanocytose et enfin la mucoviscidose.

En 2010, 949 bébés français souffrant de l’une de ces maladies ont été dépistés et ont pu recevoir un traitement adapté pour tenter d’éviter que les maladies se développent.