Encore aujourd’hui, rapporte Top Santé, le tiers des patients meurent 3 mois après le diagnostic du cancer. C’est le son de cloche donné par les chercheurs de l’Université de Nottingham en Grande-Bretagne.
L’étude, publiée dans la revue Thorax, a été menée sur un échantillon de 20 000 patients souffrant du cancer du poumon. Or, parmi eux, il y en a même 5 % dont le cancer a été détecté uniquement après le décès.
Le taux de survie à ce cancer est très mince. Selon les données, 1 patient sur 10 décède à l’intérieur de 30 jours, alors que 15 % survivent au-delà, mais sans dépasser 3 mois. La majeure partie des patients, bien que se situant dans la dernière tranche, dépassent les 3 mois (70 %), sans pour autant survivre.
Il appert que ce ne sont pas nécessairement de mauvais diagnostics, mais des occasions manquées pour la détection lorsque le décès est rapide.
Les chercheurs expliquent : « Il ne s’agit pas d’élargir simplement le recours à la radio des poumons, mais de mieux cibler cet examen après une évaluation clinique plus systématique et plus poussée ».