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Le stress diminue le développement cérébral

Un enfant qui a vécu du stress de manière précoce en subirait des lacunes dans son développement cérébral, apprend-on dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Précisément, des chercheurs de plusieurs universités américaines ont relevé que des traitements découlant d’une éducation déficiente et un stress précoce entraînaient des changements à la matière grise du cerveau.

En examinant des jeunes qui avaient vécu de la maltraitance à un jeune âge, on a remarqué des lacunes physiques dans leur matière grise, et ce, qu’ils présentent ou non les signes d’un trouble psychiatrique.

La maltraitance des enfants a été évaluée par questionnaire, et elle touchait la négligence comme la violence physique, psychologique et émotionnelle, ainsi que la présence ou non de sévices sexuels.

Ces observations ont bien entendu été faites grâce à l’imagerie par résonance magnétique. Le stress précoce aurait donc un impact sur le développement morphologique de certaines structures cérébrales.

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Les phtalates et le développement cérébral

Des chercheurs de la Columbia University ont présenté récemment de nouvelles observations quant à l’exposition aux phtalates durant la grossesse. Ces substances chimiques seraient liées à des retards de développement cérébral et moteur.

On aurait aussi établi une relation entre l’exposition aux phtalates et de plus grands problèmes de comportement chez l’enfant de trois ans. On continue donc de s’inquiéter quant à leur présence dans notre environnement, car on les considère depuis déjà un moment comme des perturbateurs endocriniens.

Comme le présentent les résultats parus dans Environmental Health Perspectives, ces substances se retrouvent encore dans une foule de choses, dont des matériaux de construction, des jouets de plastique et même certains shampoings.

Il s’agit de la première recherche à porter sur l’exposition prénatale aux phtalates et son lien avec la prédominance de problèmes moteurs, comportementaux et mentaux chez l’enfant d’âge préscolaire.

Pour ce faire, les bébés de 319 femmes non-fumeuses vivant au centre-ville et ayant accouché entre 1999 et 2006 ont été suivis. Un test validé a été effectué auprès des enfants afin d’évaluer leur développement mental et moteur.

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Tabagisme et grossesse : d’autres effets

Une femme qui fume durant sa grossesse exposerait son enfant à des problèmes physiques, mais aussi psychiatriques. Le tabagisme durant cette période aurait en effet des répercussions sur le développement cérébral du bébé à naître.

Une étude finlandaise publiée dans l’American Journal of Epidemology avance qu’un enfant dont la mère a fumé durant sa grossesse avait plus tendance à prendre des antidépresseurs, des stimulants et des drogues, plus tard dans la vie.

Plusieurs autres recherches avaient déjà présenté des effets de l’exposition prénatale et secondaire à la cigarette sur la santé mentale des enfants. C’est toutefois la première fois que l’on fait un lien précis entre la prise de médicaments chez une personne et le tabagisme de la mère.

L’étude en question a porté sur 175 000 enfants nés entre 1987 et 1989. Dès lors, on avait demandé aux mères si elles avaient fumé durant leur grossesse.

Par la suite, les données de naissance ont été comparées avec celles des prescriptions de médicaments couverts par l’assurance. Cette deuxième période s’est déroulée de 1994 à 2007, soit lorsque les enfants de l’étude avaient de 5 à 20 ans.

Si la mère n’avait pas fumé durant sa grossesse, 8 % des sujets prenaient au moins un médicament psychiatrique, contre 11 % si elle fumait moins de 10 cigarettes par jour, et 14 % si elle en prenait plus de 10 par jour.