Un enfant qui a vécu du stress de manière précoce en subirait des lacunes dans son développement cérébral, apprend-on dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
Précisément, des chercheurs de plusieurs universités américaines ont relevé que des traitements découlant d’une éducation déficiente et un stress précoce entraînaient des changements à la matière grise du cerveau.
En examinant des jeunes qui avaient vécu de la maltraitance à un jeune âge, on a remarqué des lacunes physiques dans leur matière grise, et ce, qu’ils présentent ou non les signes d’un trouble psychiatrique.
La maltraitance des enfants a été évaluée par questionnaire, et elle touchait la négligence comme la violence physique, psychologique et émotionnelle, ainsi que la présence ou non de sévices sexuels.
Ces observations ont bien entendu été faites grâce à l’imagerie par résonance magnétique. Le stress précoce aurait donc un impact sur le développement morphologique de certaines structures cérébrales.