Catégories
Uncategorized

Les bruits de fond nuisibles

La télévision serait la plus grande coupable. Une étude publiée dans le journal Pediatrics démontre que les jeunes Américains de 8 mois à 8 ans sont exposés à plus de 4 heures de bruit de fond de télévision chaque jour, sans compter les heures passées à vraiment regarder la télé.

Le résultat : plusieurs enfants risquent un développement cognitif et social défaillant. Les enfants d’âge préscolaire avaient de moins bons liens avec leurs parents et étaient moins concentrés lors des activités. Pour les jeunes étudiants, c’est plutôt leurs devoirs et leur mémoire qui en ont souffert.

Bien que peu de recherches aient été effectuées auprès des adultes, ils n’en seraient pas moins affectés. En fait, un test en particulier a été conduit auprès de cégépiens. Le bruit de fond d’un téléviseur était perceptible pour un groupe, alors qu’il leur était demandé de lire un journal scientifique. L’autre groupe avait la même tâche, mais dans le silence.

La conclusion a clairement démontré une plus grande capacité de mémorisation lors d’une lecture dans le silence qu’avec le son d’une télé.

Heureusement, le problème est facilement évitable en éteignant simplement les sources de distraction lorsque personne ne s’en sert.

Catégories
Uncategorized

Intervenir en bas âge pour le développement du langage

Une étude parue dans Child Development et menée par plusieurs universités américaines a démontré que l’environnement d’un enfant a bel et bien une influence sur son développement du langage.

On avait déjà constaté qu’un milieu de vie démuni pouvait avoir des conséquences sur le développement cognitif et le comportement d’un enfant.

Maintenant, on voit que si l’on change l’environnement d’un jeune enfant, ses aptitudes langagières en connaîtront des bénéfices.
 
Pour démontrer ces propos, on a choisi des bébés vivant au sein d’institutions. Ils ont reçu des soins plus poussés avant leurs deux ans. Ces derniers ont vu leur langage s’améliorer de manière notable à trois ans et demi.
 
En comparaison, des bébés qui avaient reçu ce même type de soins après avoir eu deux ans avaient de plus grandes lacunes quant à leur développement du langage que ceux qui étaient demeurés en institution.

Il semble donc qu’une intervention effectuée le plus tôt possible ait de réelles conséquences sur le langage des jeunes enfants.

Catégories
Uncategorized

L’eau pourrait être nocive pour les enfants?

Même en quantité moindre, le manganèse contenu dans l’eau potable peut nuire au développement cognitif des enfants, selon une récente étude québécoise parue dans le bulletin UdeMNouvelles.
 
362 enfants de 6 à 13 ans issus de huit villes différentes au Québec ont participé à l’étude. On a remarqué que plus le manganèse était élevé dans l’eau et plus les enfants avaient des troubles de coordination motrice et de mémoire à court et long termes.
 
Le manganèse se retrouve naturellement dans les couches géologiques et est essentiel à nos vies, mais en trop grande quantité, il pose problème.
 
« Nous en absorbons par notre nourriture et le corps régule sa concentration dans l’organisme. Mais à forte dose, il cause des troubles semblables à la maladie de Parkinson : désordre moteur, déficit de mémoire, anxiété, hostilité », explique la chercheuse du CHUM Sainte-Justine, Maryse Bouchard.
 
L’Organisation mondiale de la santé a fixé la limite acceptable du manganèse dans l’eau potable à 400 microgrammes par litre. Parmi les huit villes de l’étude, la plus haute concentration était de 260 µg et pourtant, elle posait problème. « Aux États-Unis, 8 % des puits privés et 11 % des aqueducs publics dépassent cette concentration et nous n’avons pas de données pour le Canada », ajoute Mme Bouchard.
 
De plus, le manganèse affecte aussi le QI des enfants.
 
Une des solutions serait d’utiliser les carafes d’eau filtrantes, qui retiennent en moyenne 70 % du manganèse.