Après que l’on ait suivi 3 500 enfants allant à l’école primaire, on a remarqué qu’un divorce avait un certain effet sur le développement émotionnel et le rendement scolaire de ceux-ci. Dans le cadre de cette étude de l’Université de Wisconsin-Madison, on a aussi rencontré la famille des participants.
Comme nous pouvons le lire dans l’American Sociology Review, une baisse des résultats en mathématiques et des difficultés interpersonnelles ont été remarquées durant la période de divorce. Les enfants concernés vivaient plus d’anxiété, de solitude, de faible estime d’eux-mêmes et de tristesse.
De plus, si la période précédant le divorce n’a pas eu d’effet sur les enfants, ces derniers reviennent à leurs résultats scolaires habituels durant la période postérieure à l’événement. Malgré tout, ils demeurent un peu derrière leurs compagnons ayant des parents non divorcés.
On offre donc une nuance quant aux présomptions courantes voulant que les enfants vivent des difficultés tout au long du processus de divorce de leurs parents, mais aussi par rapport à la résilience que nous leur reconnaissons.