Selon une étude australienne, les enfants nés de mères qui avaient un niveau de vitamine D de moins de 46 nmol/L, notamment lors du deuxième trimestre de la grossesse, ont été presque deux fois plus susceptibles d’avoir des problèmes de langage, une fois qu’ils ont été âgés de 5 à 10 ans.
Si des difficultés de développement du langage et neurologiques, et éventuellement des facultés affaiblies, ont été remarquées par les chercheurs, aucune relation n’a toutefois été découverte entre le manque de vitamine D maternel et les problèmes comportementaux ou affectifs chez les enfants, rapporte Pediatrics.
Depuis une dizaine d’années, plusieurs analyses mettent en lumière l’impact de la réduction ou du manque de vitamine D chez les femmes en âge de procréer sur la santé des futurs enfants. Une étude précédente avait d’ailleurs identifié une association entre le moment de la grossesse (premier trimestre au printemps ou en hiver, manque de soleil) et le risque de sclérose en plaques.
L’analyse actuelle a inclus 743 femmes blanches qui ont fourni des échantillons de sang à 18 semaines de grossesse, un moment clé pour le développement neurologique du fœtus.
Bien qu’une étude observationnelle ne puisse pas prouver un lien de causalité, il existe un lien biologique entre le taux de vitamine D de la mère et le développement du fœtus.
La vitamine D a un rôle de signalisation dans la différenciation neuronale, un rôle de régulation dans le métabolisme des facteurs neurotrophiques et les neurotoxines, et un rôle protecteur lors de l’inflammation du cerveau, confirment les auteurs de l’étude.