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Nous apprenons à parler comme les oiseaux apprennent à chanter

Sachant que les bébés apprennent à parler d’abord en répétant une syllabe à la fois, comme « ma-ma-ma », et ensuite en les combinant l’une à l’autre, comme « ga-ba-ma », il était précédemment cru que d’apprendre à parler était inné et se développait tout naturellement.

Ce phénomène est aussi observé chez les oiseaux chanteurs qui apprennent à chanter. En fait, ils s’y prennent exactement comme nous.

Une nouvelle étude publiée sur le site nature Today1 démontre que pour parler, nous devons faire des efforts assez considérables. La recherche a été conduite auprès de 3 espèces : le pinson bengali, le mandarin diamanté et l’humain. Les résultats ont confirmé que les trois ne l’avaient pas facile.

Les oiseaux ainsi que les humains apprennent, comme nous le disions, syllabe par syllabe, combinaison par combinaison, prenant plusieurs jours à maîtriser chacune, même lors d’un apprentissage volontaire (pas seulement par observation et répétition).

En analysant les enregistrements vocaux de 9 bébés humains, les chercheurs ont découvert que l’apprentissage général du langage de base, le babillage, s’étendait sur une longue période, soit de 20 à 30 semaines.

En résumé, la prochaine fois que votre enfant vous fera causette, vous pourrez être impressionné; il aura mis d’énormes efforts pour vous prononcer toutes ces charmantes tonalités!

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La pression sociale commence jeune

Une recherche présentée dans le numéro de mai/juin 2013 du magazine Child Development vient démontrer que le phénomène n’est pas déclenché à l’adolescence comme il était précédemment cru.

En fait, il a été découvert que les enfants sont touchés par la pression sociale dès l’âge de 9 ans. Il s’agirait de la première étude s’interrogeant sur l’impression des enfants du primaire vis-à-vis des évènements injustes ou non traditionnels.

Les résultats ont permis de mettre en lumière leurs visions sur les conflits de loyauté envers le groupe et l’équité.

« L’émergence de groupes de pairs dans le développement de l’école primaire aide les enfants en leur fournissant des amitiés positives, des relations et du soutien social », dit Melanie Killen, psychologue du développement à l’Université du Maryland.

« Les inconvénients comprennent, entre autres, l’influence excessive d’un groupe quand il impose des normes inéquitables, en particulier sur les étrangers ou des membres de “groupes extérieurs”, qui est souvent créée lorsque les pairs forment un groupe », ajoute-t-elle.

Il est cependant démontré que les enfants sont généralement en mesure de détecter l’injustice et l’égoïsme. Ils auront alors tendance à se ranger du côté des autres, qui sont plus justes et égalitaires.

Killen conclut en disant : « Les enfants savent que leurs groupes pourraient ne pas apprécier, mais ils savent qu’il peut y avoir des moments où se tenir debout devant de mauvaises décisions est la bonne chose à faire ».

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Ce que nous apprennent les amis

Nous avons tous des souvenirs d’amitiés d’enfance. Sur le site PsychologyToday, la psychologue clinicienne Eileen Kennedy-Moore nous rappelle l’importance du rôle que joue l’amitié.

Elle fait d’ailleurs un lien intéressant entre l’amitié et la vie. En effet, tout comme la vie, l’amitié peut être amusante ou douloureuse, excitante ou frustrante, difficile, agréable et imprévisible. Voilà pourquoi avoir quelqu’un avec qui partager tout cela est important.

Entre autres, les enfants y gagnent beaucoup d’estime de soi. Avoir quelqu’un qui aime les mêmes choses que nous et qui se plaît à ce qu’on passe du temps ensemble nous aide à nous définir hors du cercle familial.

Aussi, l’amitié aide énormément au développement de l’empathie. Le souci de l’autre empêche l’enfant d’être trop tourné vers lui-même. Pour conserver l’amitié, il devient essentiel d’être conscient de ses émotions et d’avoir une réaction positive à cet égard.

La gestion de problèmes est une des grandes leçons de vie qui peuvent être apprises dès un très jeune âge. Les aptitudes en négociation, en persuasion et en acceptation en font partie.

Que ce soit par le choix de jeux à jouer ou des règlements à suivre pendant une chasse au trésor, les enfants apprennent à gérer les conflits et façonnent ainsi d’excellentes bases qui leur serviront tout au long de leur vie.

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Les stéroïdes ne seraient pas dangereux que pour la santé physique

Bien que les stéroïdes anabolisants permettent des prouesses athlétiques et des gains musculaires spectaculaires, il est bien reconnu que d’en faire l’utilisation comporte sa part de risques pour la santé.

Mais pas uniquement pour la santé physique, apprend-on des informations rapportées par Santé Log, alors qu’une nouvelle étude en provenance de Suède fait état d’importants risques pour la santé mentale, à moyen et long terme.

Selon l’étude parue dans le British Journal of Sports Medicine, des recherches effectuées sur des athlètes suédois démontrent un lien direct entre l’utilisation des stéroïdes et le développement de certains troubles mentaux et psychologiques.

On parle notamment de problèmes de dépression, de concentration et de troubles comportementaux divers, qui peuvent survenir des années plus tard.

Le Dr Fahlke, auteur principal de l’étude, parle d’un « cercle vicieux » dont seraient victimes plusieurs athlètes au cours de leur vie, voyant certains problèmes de santé mentale être renforcés par l’utilisation de stéroïdes, et pouvant ensuite mener à des abus d’autres drogues ou d’alcool.

Un cercle vicieux que les chercheurs souhaitent éviter pour la nouvelle génération de sportifs, qui se doivent d’être sensibilisés à la cause et au phénomène.

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L’importance de la lecture faite aux enfants

Du temps de qualité – C’est désormais l’un des seuls moments où vous passez du temps « exclusif » avec votre enfant. Si vous en avez plus d’un, assurez-vous de leur consacrer ce temps séparément. Pas de cellulaire, télévision, iPod ou autre distraction.

Catalyseur de conversation – Les livres seront toujours un excellent prétexte pour démarrer une conversation, échanger, agrémenter l’histoire.

Santé émotionnelle – Il existe une quantité infinie de livres pour les enfants. Soyez attentifs à ceux qui peuvent vous permettre de discuter de situations émotionnelles avec vos enfants. Cela vous permettra de développer leur façon d’exprimer ce qu’ils ressentent.

Développer leur individualité – Les livres vous permettent de découvrir la personnalité, les goûts de vos enfants. Ils développent leur identité et vous les accompagnez. Éventuellement, ils choisissent eux-mêmes leurs livres. Il s’agit d’une mine d’informations pour les parents.

Approfondir leurs intérêts – Rappelons-nous que l’école n’apprend pas tout à nos enfants. Ainsi, les livres permettent aux jeunes de s’informer sur des intérêts à l’extérieur du cadre scolaire, ce qui augmente leur curiosité et les ouvre à d’autres aspects de la vie.

Le vocabulaire, bien sûr! – Rien ne vaut la lecture pour développer un vocabulaire bien plus étendu. Prenez le temps d’expliquer les mots et leur signification.

Transmettre le goût de la lecture – Si vous y mettez du vôtre, il y a fort à parier que vous verrez vos enfants grandir en développant un goût marqué pour la lecture.

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Comparer nos enfants, une erreur!

Que ce soit conscient ou non, certains parents ont tendance à comparer leurs enfants entre eux où avec ceux des autres. Non seulement c’est indélicat et potentiellement blessant, mais c’est même mauvais pour leur développement. Nos enfants sont tous différents, avec des forces et des lacunes.

Les comparer à « mieux » qu’eux ne fera que les faire sentir insuffisants ou frustrés, et potentiellement développer des problèmes d’insécurité.

Sur ParentsCanada, une blogueuse en parle ouvertement et donne sa famille en exemple. Elle note certaines observations intéressantes.

« Si vous comparez vos enfants, vous être loin du but qui explique la raison d’en avoir. Le point, bien sûr, est de comprendre et développer vos enfants pour ce qu’ils sont, et non pour les comparer aux autres. Cela est d’autant plus vrai pour une famille recomposée dans laquelle vous commencez à distinguer les prédispositions génétiques des enfants de chaque famille. »

« Un enfant pourrait être un élève doué sur le plan visuel, et un autre peut se démarquer en apprenant par cœur. En fin de compte, le but est de prendre chaque enfant pour ce qu’il l’est, de réaliser son potentiel et de mettre sur sa route les outils dont il a besoin pour se développer. »

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Manger des poivrons réduirait les risques de Parkinson

Manger des poivrons n’est pas un réflexe qu’adopte une majorité de citoyens, avouons-le, mais cette nouvelle étude rapportée par The National Library of Medicine pourrait bien vous convaincre de développer cette habitude.

On rapporte dans ces recherches, publiées par une équipe de chercheurs basés à Seattle, que les poivrons peuvent faire baisser les risques de développer la maladie de Parkinson, notamment grâce… à la nicotine.

Oui, la nicotine, celle que l’on combat si âprement dans cette ère moderne, pourrait bien s’avérer utile pour une fois dans sa vie. Toutes blagues à part, on parle bien évidemment de la nicotine « alimentaire », et l’étude rapportée ici ne constitue certainement pas une raison pour recommencer à fumer!

Mieux vaut donc trouver sa nicotine dans des légumes frais, comme les poivrons et les tomates, suggèrent les experts.

« Notre étude est la première à se pencher sur la nicotine alimentaire et les risques de développement de la maladie de Parkinson. Similairement à plusieurs études qui indiquent que l’usage du tabac réduit les risques de Parkinson, nos découvertes suggèrent également un effet protecteur provenant de la nicotine, mais sans les produits chimiques toxiques, grâce aux poivrons et à la tomate », explique la Dre Susan Searles de l’Université de Washington à Seattle. 

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Les enfants ayant subi des convulsions prolongées montrent des retards de développement

Des chercheurs ont effectué un suivi auprès de 54 enfants âgés de 1 mois à 3 ans, qui avaient eu au moins un épisode d’un type de convulsions appelé activité épileptique continue (AEC), durant 30 minutes ou plus.

Contrairement aux autres types de convulsions, l’AEC se produit plus fréquemment durant les trois premières années de vie d’un enfant.

Tous les petits participants ont subi une évaluation neurologique complète et ont passé des tests d’imagerie du cerveau, six semaines après le dernier épisode d’AEC, puis un an plus tard.

Les enfants ayant souffert d’AEC montraient déjà des problèmes de développement six semaines après l’épisode, et ces problèmes ne s’étaient pas résorbés après un an.

« Nous avons trouvé des troubles développementaux chez les enfants à la suite d’un épisode d’AEC, même chez ceux qui ne démontraient pas de problèmes neurologiques avant l’épisode. Le fait que ces problèmes sont toujours présents après un an suggère que les convulsions ont un impact à long terme sur le développement futur des enfants, à travers une réorganisation permanente du fonctionnement du cerveau », a conclu l’auteure de l’étude, la Dre Marina Martinos, selon EurekAlert!.

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Comment gérer les crises chez les enfants

Comprendre la biologie

Les crises sont un phénomène cérébral réel, et pas (juste) une manière pour les petits monstres d’obtenir ce qu’ils veulent. Lorsqu’une crise se produit, quelque chose a atteint une zone du cerveau appelée l’amygdale, qui gère les émotions. Cette zone sert entre autres à identifier le danger et à réagir promptement. Chez les enfants, les connexions entre l’amygdale et les régions plus rationnelles du cerveau ne sont pas toujours bien formées, alors leur petit cerveau peut rapidement devenir complètement bouleversé et dépassé.

Réagir ou ignorer?

Certains enfants ont simplement besoin de temps pour se calmer, alors que d’autres peuvent être ramenés à un comportement plus normal. Vous connaissez vos enfants, alors faites ce qui marche le mieux pour eux. Une bonne idée serait à tout le moins de reconnaître leurs sentiments, par exemple en disant, « Wow, je vois que tu es vraiment fâché… »

L’après-crise

Il ne sert à rien de passer beaucoup de temps à essayer d’expliquer en long et en large ce qui s’est passé, mais lorsque l’enfant s’est calmé un peu, essayez d’aller chercher son cerveau rationnel. Par exemple, dites-lui : « Quelle solution pourrait-on trouver pour que ça n’arrive pas la prochaine fois? » À moyen et à long terme, il est important de donner aux enfants les outils pour qu’ils soient capables de se contrôler eux-mêmes.

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Faut-il comparer les enfants entre eux?

Même si les parents savent que chaque enfant est unique, il est parfois difficile de s’empêcher de comparer nos enfants avec d’autres du même âge (le petit voisin marche déjà alors que le nôtre ne se tient pas encore bien debout, l’enfant d’une amie sait déjà lire alors que le nôtre n’a aucun intérêt pour apprendre).

Les comparaisons correspondent souvent à un réflexe naturel : si vous rencontrez les parents d’un enfant du même âge que le vôtre, ça ne sera probablement pas long avant que vous commenciez à poliment demander où l’autre se trouve dans son développement.

Selon la médecin de famille de Victoria Tracy Mihaalynuk, « les âges établis pour que les enfants franchissent certaines étapes sont des paramètres, et pas des chiffres absolus. Au lieu de vous inquiéter des stades et de sa capacité à les atteindre le plus rapidement possible, essayez plutôt de vous concentrer sur les beaux côtés et sur l’unicité de votre enfant ».

Il est normal que même des enfants d’une même famille atteignent certains stades à des âges différents. Laissez les frères et sœurs plus jeunes être eux-mêmes et suivre leur propre cheminement.

C’est uniquement dans les cas où l’enfant se trouve vraiment à l’extérieur des chartes qu’il y a peut-être une raison de s’inquiéter. Dans ce cas, il faudrait en parler à son médecin.